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    Partie 12 - "Joueurs de pions à Marseille" (suite). Empty Partie 12 - "Joueurs de pions à Marseille" (suite).

    Message par Bonisagus (David) Mar 19 Nov - 9:01

    Partie du 16 novembre 2019.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion – Cappadocien médecin).

    Si j'ai oublié des événements, ou si j'en ai travestis certains, n'hésitez pas à me rectifier.

    Nuit du 10 au 11 mai 1165.

    Pierre d’Astier et Hélion font des cauchemars en relation avec la « masco » des Baux, et avec l’abominable créature fantomatique (la mégère) devant laquelle ils ont du fuir (après avoir tout de même réussi à libérer Dame Seinia de ses griffes).

    Peu de temps après leur réveil, un des frères de Valentinus vient leur apporter une missive de Dame Hygia, une missive du prince Saint Régis (leur demandant de venir le retrouver à l’abbaye de Saint Victor), une missive du bailli de Mas Blanc (adressée à Pierre d'Astier), et une dernière missive provenant de l'assistante d'Hélion.

    La lettre de Dame Hygia :
    « Arles, nuit du 9 au 10 mai de l'an de grâce 1165.
    Voilà 9 nuits maintenant que vous avez quitté Arles. La foire du pardon de Montmajour bat son plein. Elle doit durer normalement jusqu’au 18 mai, mais va sans doutes être prolongée d’une semaine par les autorités au vu de l’affluence.
    Les choses sont en train de se compliquer en Arles. William aurait été détruit la nuit avant celle de votre départ (il aurait décidé de mettre fin à son existence d'après son sire), et Ramon se serait enfui. Connaissant les penchants de celui-ci, je dois vous avouer que je serais rassurée si son sire lui remettait rapidement la main dessus.
    Les membres de la coterie de vos sires et dames viennent de subir une violente attaque en plein jour contre leur refuge.
    Un groupe de mercenaires génois (probablement sous l'influence de Marcianus), a attaqué le palais de Porcelets où ils résident. Vos sires et dames ont perdu la quasi totalité de leurs suivants mortels, mais leurs assaillants ont été repoussés. Cela a créé une véritable pagaille en Arles, et pour préserver le silence du sang nous avons aussi tôt lancé la rumeur d’une altercation liée à un conflit entre la maison des Porcelets et quelques mercenaires génois qui n’étaient pas satisfaits de leurs gages.
    Vos sires et dames ont donc décidé d'avancer leur assaut contre l’alliance de Calebaïs à cette nuit, au moment même où je suis en train d’écrire cette lettre. Ce faisant, ils éviteraient d'avoir à repousser un éventuel nouvel assaut en pleine journée. Marcianus est sensé encore se trouver dans Calebaïs, mais je n’en est pas sûre, tant l’aura magique du lieu rend mes tentatives d’Auspex difficiles.
    Je crains qu'une fois que vos sires et dames se soient chargés de Marcianus, ce ne soit mon tour. J'ai eu une vision annonçant la fin de mon règne. Si cela devait arriver, je tiens à ce que vous sachiez que j'ai été heureuse d’avoir croisé votre route.
    Ne cessez jamais de vous méfier de vos congénères, y compris de vos génitrices et géniteurs. Hélion, je vous conseille de changer de voie d'illumination et d’en adopter une plus en accord avec les enseignements de notre seigneur. Vous ne devez jamais oublier que vous fûtes autrefois issu du ventre d’une femme. »

    La lettre de l'assistante d'Hélion : Elle lui indique que tout va bien en Arles et que les affaires marchent très bien au vu de l'affluence provoquée par la foire. Ses pensionnaires (les furets Holof et Hukla) se portent bien. Holof lui apporte son aide comme convenu, et Hukla passe la plupart de son temps à dormir comme à son habitude.

    La lettre du Bailli de Pierre d'Astier : Tout va plutôt bien sur son domaine de Mas Blanc. Le seigneur Uc de Maillane est souvent de passage à Mas Blanc ces derniers jours. Il s'enquiert de Pierre d'Astier et se fait de plus en plus pressant concernant sa fille unique. Il voudrait une réponse car il aurait une proposition de mariage provenant d'un seigneur des Baux ...

    Les PJs décident de prendre un peu de temps pour chasser avant de répondre à l'invitation du prince Saint Régis. En allant chasser du côté de la cathédrale de la Major (où se tient un marché permanent pendant les mois de belle saison), ils découvrent de l’agitation parmi les mortels. Se mêlant aux discussions, ils apprennent qu’une énorme bagarre est en train d’avoir lieu à une rue de là, et qu’il y aurait déjà des blessés et même des morts.

    En se rendant sur les lieux, ils peuvent voir effectivement un affrontement entre visiblement deux camps : d’un côté une trentaine d’hommes de mains de Benoist (ainsi que Benoist qui profite de son Occultation et de son Aliénation pour harasser sournoisement l’ennemi), et de l’autre côté un trentaine d’adversaires armés de couteaux et de bâtons. Au sol se trouvent effectivement déjà des corps ensanglantés.

    Ils décident de continuer à chasser durant une petite demi-heure, et lorsqu’ils reviennent sur les lieux ils peuvent constater que le combat est terminé. Les morts - 8 du coté des forces de Benoist, et 15 du côté des forces ennemies - ont été alignés contre les murs (sans doutes par les forces de l’ordre qui ne sont déjà plus sur les lieux).

    Ils découvrent Benoist dans le renfoncement d’une ruelle voisine en train de soigner ses hommes blessés en leur donnant de son sang. Il explique aux PJs que ses adversaires étaient les hommes de main des deux Ravnos Alexandrites qui résident à la Pointe Rouge et qui sont en train de lui disputer son territoire.

    Les PJs apprennent alors que Benoist souhaite rentrer dans le rang et qu’il a décidé de venir prêter serment d’allégeance au prince Saint Régis. Il compte bien ainsi avoir son soutien dans le conflit qui l’oppose aux deux Ravnos. De plus, comme les autres caïnites marseillais ne semblent pas du tout réceptifs à la rébellion qu’il essaye d’instiller depuis des années sur Marseille … pourquoi s’épuiser pour des gens qui ne veulent pas se bouger ? Qu’ils aillent se faire voir !

    Les Pjs se rendent ensuite chez le prince Saint Régis. Celui-ci leur annonce qu'une nouvelle réunion va avoir lieu à la bibliothèque de Valentinus dans quelques jours. Benoist, l'infant de Valentinus, a décidé de venir lui prêter allégeance (ce que Benoist vient de leur annoncer). D'après lui ce serait du au fait qu'il a beaucoup de problèmes avec les deux Ravnos Alexandrites résidant à l’extérieur de Marseille qui sont en train de lui grignoter tout son domaine d'influence (cela confirme ce que vient de leur confier Benoist).

    Le prince annonce aux PJs qu’il a trouvé une note chez Amblard de Montredon (bug de ma part : la lettre avait déjà été trouvée dans la partie précédente).

    Voici ce qu’il y apprennent :
    • Amblard aurait été converti alors qu’il était allé chercher des épices et des esclaves en Terre Sainte.
    • Son « chef », un Sétite du nom de Khay’Tall, lui avait envoyé son infant Ak’Neteb (sans doutes le Sétite que les Pjs ont détruit durant leur assaut contre le demeure d'Amblard de Montredon).
    • Khay'Tall demandait à Amblard de diffuser au mieux le culte de la vierge noire. Il lui donnait également des conseils pour amener à lui des puissants en les pervertissant, en comblant leurs désirs.
    • Khay'Tall lui conseillait de se méfier d’une autre faction de Sétites résidant sur Marseille, et de leur chef de file, une certaine Ana, qui suivraient les préceptes d'un autre Sétite du nom de Nakhtorheb.
    • Khay’Tall conseillait également à Amblard de Montredon de se méfier des Ravnos Alexandrites (ceux là même résidant au hameau de pêcheurs de la Pointe Rouge) qui seraient alliés à cette autre faction Sétite.
    • Les Sétites de cette deuxième faction seraient contre l’idée de Kay’Thall de diffuser le culte de la vierge noire, le qualifiant d’hérétique par rapport aux enseignements de Set.
    • Pour Nakhtorheb, Khay’Tall serait le chef de file de ceux qu’il appelle les « décadents ».
    • Khay’Tall demandait à Amblard de Montredon de mettre la main sur une relique du clan Sétite (que les PJs ont récupéré), en lui indiquant quand et où elle devait arriver à Marseille. Khay'Tall expliquait que cette relique avait été créée par son rival Nakhtorheb, et que ce serait un gros avantage pour eux par rapport à l’autre culte de Set de Marseille. La relique contiendrait le coeur d’un certain Sakhmet, l'un des tout premiers infants de Nakhtorheb.
    • Les PJs apprennent également que Kay’Thall résiderait à Constantinople, et qu’il y aurait été accepté en tant que famille alliée à celle des Toéradors et de leur chef, le mathusalem Michael.
    • Kay'Thall parlait également de Kemintiri. Il disait à Amblard de Montredon que c’était une esclave qui l’avait bien servi, qu’il la lui offrait comme cadeau, et qu’elle serait parfaite pour remplacer son épouse décédée.

    Saint Régis découvre donc (ou du moins fait-il semblant de découvrir), qu'en plus du culte Sétite que viennent de détruire les PJs à la demeure d'Amblard de Montredon, il y en aurait un deuxième sur Marseille, mené par une certaine Ana, et que celle-ci suivrait les préceptes d'un certain Nakhtorheb. Et qu’ils seraient peut être alliés aux deux Ravnos Alexandrites ...

    Les deux PJs se rendent ensuite à la Cabre d’Or. Ils constatent que les deux furores ne sont pas à leur table habituelle. Le jeune clerc (dominé) qui était
    venu apporter la missive (et le cadeau) de Denis de Herdon aux deux PJs est de nouveau présent, et il a une nouvelle missive de la part de Denis de Herdon pour eux. Ils y apprennent que l’apocryphe du livre de Nod est toujours à vendre (la dernière tentative de transaction « ayant échouée », sans plus de détails), et que s’ils sont intéressés, ils doivent se rendre à l’auberge « Chez Marius » sur le port deux heures environ avant le lever du soleil.

    Ils rencontrent également à la Cabre d’Or les deux Sétites habitués des lieux (d’après ce qu’on leur avait dit la première fois où ils s’y étaient rendus). La femme dit s’appeler Ana (comme celle citée dans la lettre que Saint Régis a découvert chez Amblard de Montredon), et l’homme est son infant, un certain Silas.

    Les PJs lui font comprendre qu’ils sont au courant pour les deux cultes Sétites. Elle nie posséder un culte sur Marseille (elle prétend être une bonne chrétienne, tout comme son infant). De plus, elle affirme s’être déjà présentée au prince Saint Régis (hors celui-ci vient de dire aux PJs qu’il ignorait la présence d’un deuxième culte et groupe de Sétites dans sa ville en plus de celui d’Amblard de Montredon). Son aura montre évidemment qu’elle ment, mais elle ne semble pas plus s’en soucier que ça.

    Les PJs décident alors de lui montrer la relique qu’Amblard de Montredon s’était procuré (il avait chargé Benoist de l’intercepter alors qu’elle venait d’arriver à Marseille et qu’elle était destinée au Tremere Renaud de Clochemerle). Cela éveille tout de suite son intérêt. Elle dit connaître cette relique. Elle propose à Hélion de la lui donner. Cela procurerait à Ana un grand prestige envers son clan, et elle aurait du coup une énorme dette envers Hélion. S'il décide de la conserver, il se pourrait qu'il se mette en danger car d'autres Sétites pourraient la convoiter à leur tour, et il se pourrait qu'ils soient moins bien intentionnés qu'elle ...

    Sur ce, les PJs se rendent à la bibliothèque de Valentinus. Ils croisent Cérile, l'assistant du Tremere Renaud de Clochemerle, ainsi qu'une caïnite d'une quarantaine d'années à l'apparence commune. Cérile consulte deux ouvrages de médecine, l'un écrit par le célèbre médecin et philosophe arabe Avicenne, et l'autre un ouvrage sur les bienfaits des plantes médicinales et des minéraux, écrit par une moniale du nom d'Hildegarde de Bingen.

    La caïnite inconnue des PJs est accompagnée d'un fantôme bien visible par Auspex, et dont le corpus est particulièrement net et bien discenable. Il a visiblement était égorgé. La caïnite lit et tourne les pages d'un deuxième livre en plus du sien que lit son compagnon fantomatique. Les deux PJs décident de faire sa connaissance.

    Elle se présente comme étant Epistatia du clan Tremere, et son compagnon fantomatique se nommerait Ponticulus. Elle possède un miroir en argent dans lequel Hélion croit apercevoir le visage de Goratrix. Epistatia retourne le miroir pour le cacher, et elle a visiblement détecté la relique qu'Hélion dissimule dans ses effets.

    Les PJs lui demandent si elle saurait comment combattre un fantôme, ce à quoi elle répond qu'à part posséder son ancre (son attache), ou faire appel aux pouvoirs des Giovannis … elle ne voit pas trop comment faire. Ils apprennent que Ponticulus n'apprécie pas trop les Giovannis. Elle leur confie qu'il a du par le passer combattre et détruire deux d'entre eux.

    Les PJs se rendent ensuite à l'entrepôt de Benoist. Ils le trouvent en train de panser les blessures de ses hommes. Ils lui demandent d'essayer de trouver le refuge de Demetrios, ce qu'il accepte de faire en échange d'une dette pour plus tard.

    Puis les PJs se rendent au rendez-vous fixé par les personnes cherchant à vendre l'apocryphe de Nod (à la taverne « Chez Marius »). Le temps passe, et le jour se rapprochant, les PJs décident de retourner à leur refuge chez Valentinus.

    Ils veillent à ne pas être suivi, mais hélas, alors qu'ils dorment profondément, ils sont réveillés par des bruits de combats avec les frères de Valentinus. Ils parviennent à rester éveillés pour voir un chevalier particulièrement bien équipé surgir dans chacune de leur cellule.

    Ils portent un symbole saint, un bouclier, une cotte de mailles et une épée longue. Une forte Foi irradie d'eux, et en plus de ça ils enflamment leurs boucliers qui sont visiblement enduits d'une sorte de poix.

    Pierre d'Astier résiste à la peur et parvient à vaincre son adversaire (non sans que celui-ci n'ait eu le temps de lui causer des dégâts aggravés au moyen de son épée visiblement bénie).

    Il doit ensuite aller aider Hélion qui, après avoir réussi à lancer sa moisissure affamée sur son adversaire, a du se réfugier dans un coin de sa cellule à cause de la frayeur causée par le feu la Foi.

    Ils parviennent ainsi à vaincre leur deuxième assaillant. Ils découvrent sur eux (en dehors de leurs magnifiques armes et armures), uniquement un jeton de pèlerin indiquant qu'ils résident à l'hostellerie de Saint Jean.

    Ils découvrent également les corps ensanglantés des 5 frères de Valentinus.

    Nuit du 11 au 12 mai 1165.

    Lors de son réveil, Valentinus ne peut que constater les dégâts. Il fouille alors les entrailles de l'un des chevaliers et utilise ses capacités de Malkavien pour en apprendre un peu plus sur les deux assaillants. Il leur confirme que les deux hommes, nommés Sayles et Tomba (des espagnols), sont des chasseurs de caïnites, et qu'ils sont ici après avoir été influencés d'une manière ou d'une autre par Demetrios.

    Après avoir aidé Valentinus à nettoyer les restes du carnage, Pierre d'Astier confie temporairement sa nouvelle esclave, Kemintiri, à Valentinus pour qu'elle l'aide à tout nettoyer.

    Les deux PJs se rendent ensuite à l'hostellerie de Saint Jean pour en apprendre un peu plus sur les deux chevaliers. Hélion parvient à s'introduire dans leur chambre. Il y découvre une clé (grâce à son Auspex il apprend qu'elle appartient à un potier du nom d'Andouard ainsi que son adresse sur Marseille), et un codex constitué de deux planches de bois et de feuilles de vélins.

    Sur ce codex est inscrit : « Gwrac'h, l'ainée, la vieille dame, la sorcière - Une apocryphe du livre de Nod ». L'ouvrage est signé par un certains Bindusara. Peut être qu'il s'agit du Ventru qui a signé l'ouvrage permettant d'apprendre la Domination et la Présence que Valentinus a prêté à Hélion la nuit précédente.

    Les PJs retournent ensuite à la Cabre d'Or. Ils découvrent devant l'auberge de Critias un prédicateur en haillons accompagné d'une quinzaine de suivants. Il apostrophe les clients entrant ou sortant de la Cabre d'Or, leur prédisant l'enfer s'ils se rendent dans ce lieu de perdition, leur demandant de se repentir …

    Certains clients restent de marbre face à ses menaces, d'autres se font plus discrets, visiblement gênés d'être ainsi montrés du doigt, et d'autres deviennent véhéments à l'encontre de ces troubles fêtes religieux, en venant presque aux mains.

    Hélion essaye d'aller discuter avec le prédicateur duquel émane une Foi violente. Hélas, il ne parvient pas à résister et fuit en hurlant. Pierre d'Astier le retrouve quelques rues plus loin en train de se remettre de ses émotions.

    A la Cabre d'Or ils retrouvent Balhard qui leur demande comme service d'enquêter sur ce prédicateur et d'essayer de trouver un moyen pour qu'il cesse d'entraver le bon fonctionnement de l'élysium de la Cabre d'Or (lui même préfère ne pas s'en mêler car Saint Régis n'apprécie pas que lui et dame Seinia fréquentent ce lieu de perdition).

    Les PJs se rendent à l'atelier du potier Andouard. Ils découvrent sa maison ouverte. Au sous-sol ils découvrent le cadavre du potier, ainsi qu'un accès vers un deuxième sous-sol dissimulé. Ils y découvrent les restes de deux furores ainsi que les restes de quelques ouvrages brûlés. Ils ont visiblement été torturés avant d'être détruits. Leurs deux fantômes sont là. Les deux PJs leur annoncent que leurs meurtriers ont été détruits. Ils disparaissent alors tous deux.

    Ils décident ensuite d'apporter les restes des deux furores à Saint Régis pour qu'ils leur donnent une sépulture, et les restes des livres incinérés à Valentinus dans l'espoir qu'il puisse, grâce à ses pouvoirs de Malkavien, y trouver des informations.

    Ils décident ensuite de jeter un coup d'oeil au codex qu'ils ont trouvé, écrit par Bindusara. Valentinus connaît ce Bindusara, un très ancien Ventru, qu'il semble peu apprécier du fait de son approche de la connaissance (Bindusara passe son temps à arpenter le monde connu alors que Valentinus passe son temps à amasser des ouvrages).

    Le codex contient trois parties :
    • La première partie contient les réflexions de Bindusara sur la condition des caïnites, sur leur malédiction, sur leur mythologie, sur leur origine et leur histoire présumée …
    • La seconde partie parle d'une certaine Gwrac'h, une créature faisant l'objet de nombreuses légendes en Bretagne. Cette créature (peut être une caïnite du clan Gangrel), se serait présentée à des tribus humaines de Bretagne bien avant l'arrivée des troupes romaines. Elle est décrite comme ne vivant que la nuit et se nourrissant du sang des mortels. Elle aurait aidé ces tribus à vaincre leurs ennemis et aurait conclu des alliances avec les hommes-bêtes (peut être des garous) et les êtres fées de la région. Elle était visiblement vénérée comme une déesse et aurait étreint (transformé à son image) certains de ses « adorateurs ». Elle serait également devenue une sorcière maîtrisant une forme de magie du sang. Au bout de plusieurs siècles, elle se serait ensuite fait construire une sorte de tombeau où elle serait descendue pour « dormir ». Ses fidèles la veillèrent durant des années puis, petit à petit, voyant que leur « déesse » ne revenait pas, ils se dispersèrent. Bindusara dit avoir également trouvé la tombe d'un de ses « prêtres » et avec lui des planches en cuivre contenant toutes sortes de glyphes gravées semblant former un très long texte qu'il n'a pas réussi à déchiffrer (et qu'il a retranscrit dans la troisième partie ce codex). Bindusara dit avoir également découvert le tombeau de la créature, dotée sans doutes d'un sang extrêmement puissant, sur une petite île à une trentaine de lieux des « champs de milliers de pierres dressées », mais qu'il aurait du fuir devant ses « gardiens ». L'ouvrage se termine par un poème : « Froid est l'os, et la chair de fer. Vieille quand la pierre et la terre étaient neuves. Dans des chambres immenses et profondes, la vieille femme dort d'un sommeil silencieux. Seule mais pas oubliée. Les bêtes à forme humaine gardent leur reine.Yeux qui veillent dans la nuit. »
    • La troisième partie du codex est la copie des glyphes que contenaient les planches de cuivre trouvées dans le tombeau du prêtres de la Gwrac'h. Certains glyphes représentent des animaux, des éléments de la nature … mais certains sont totalement incompréhensibles.

    Ils se rendent ensuite au campement du prédicateur et de sa centaine de suivants que les autorités marseillaises ont refusé de laisser entrer en ville (leur campement se situe à quelques centaines de mètres des murs de Marseille). Ils découvrent que des Marseillais pieux leur apportent de temps en temps quelques denrées, et ils repèrent plus particulièrement un chariot chargé de vivre. Ils le suivent et découvrent qu'il provient de l'entrepôt d'un certain Bellon qui fait du commerce avec le Levant.

    Hélion toque à la belle demeure du commerçant. Vient alors lui ouvrir … Barbara. Celle-ci est l'un des deux serviteurs de la coterie de Demetrios (les trois caïnites Paulov, Rolf et Darva Felispa) qui avaient réussi à s'enfuir lors de l'attaque qu'ils avaient mené contre les PJs dans la brume. Hélion la paralyse alors et Pierre d'Astier se charge de l'assommer. Ils la mettent sur un divan et parviennent à faire croire à Bellon, qui vient les rejoindre en robe de nuit, qu'elle est souffrante.

    Bellon leur confirme alors envoyer chaque jour au prédicateur (Léonce Domnin) et à ses suivants, un chariot de vivres, pour que ces braves gens démunis et ce saint homme puissent avoir de quoi se nourrir. Bellon a bien réussi, et il lui semble normal de les aider.

    Il a rencontré Barbara depuis peu et compte bien la marier rapidement. Il semble très probable que le marchand ait été dominé ou du moins influencé dans ses choix récents. Les PJs lui proposent d'amener Barbara - qui semble vraiment souffrante - au cabinet de Renaud de Clochemerle, médecin réputé de Marseille.

    Les PJs amènent alors Barbara à Valentinus qui accepte de l'interroger. Il parvient à lire dans son esprit et à avoir diverses informations. Son premier « domitor » était Paulov, que les PJs ont détruit (Pierre d'Astier l'a décapité lors de la précédente assemblée à l'élysium de Valentinus). Puis, elle aurait été récupérée par un certain « Killikillarven ». Les PJs comprennent qu'il s'agit du caïnite de petite taille, âgé, doté d'un œil protubérant et habillé de fourrures, qu'ils ont rencontré lorsque la coterie de Demetrios les a attaqué dans la brume (il leur a échappé après avoir échoué à soustraire Paulov blessé aux PJs). Celui-i serait l'infant de Demetrius. Il posséderait également un fémur argenté auquel serait liée la terrible « mégère » fantomatique.

    Valentinus accepte de se rendre chez Bellon pour enlever l'influence mentale que semble avoir sur lui Demetrios, pour qu'il oublie également Barbara, et pour qu'il cesse d'alimenter en vivre le prédicateur Léonce Domnin et ses suivants (dans l'espoir que, privés de ressources, ils partiront ailleurs). De plus, ils lui confient Barbara qu’il enferme dans une cellule de moine. S’ils amènent Barbara à Saint Régis, il y a de fortes chances pour qu’il la tue. Sans nouveau Domitor, Valentinus leur confie que Barbara sombrera dans la folie à cause du manque de sang et mourra très rapidement (elle est âgée).

    Ils vont ensuite retrouver Balhard à la Cabre d'Or pour l'informer de l'avancement de la mission qu'il leur a confié concernant le prédicateur et sa troupe.

    Nuit du 12 au 13 mai 1165.

    Le lendemain, alors qu'ils chassent, ils constatent que les patrouilles du vicomte ont considérablement augmenté. En demandant à un des gardes, les PJs apprennent qu'une attaque a eu lieu la nuit précédente à un hameau de pêcheurs situé à 2h de marche de Marseille, la « Pointe Rouge ». A l'endroit même où Benoist leur a dit que se trouvaient les deux Ravnos Alexandrites qui lui disputent ses affaires.

    Les gardes leur confient que les habitants auraient tous été tués, entassés, et incinérés. Ils pensent à une attaque de pirates, mais généralement, après le pillage, ceux-ci font des prisonniers afin d'en obtenir une rançon ou de les revendre comme esclaves. Là ils les ont tous massacrés …

    Les PJs se rendent alors à l'entrepôt de Benoist et le trouvent désert.

    Ils se rendent donc ensuite à la Cabre d'Or puis à l'abbaye de Saint Victor où Saint Régis et Balhard leur demandent d'enquêter sur le massacre survenu à la Pointe Rouge.

    Arrivés sur place, ils y rencontrent deux gardes chargés de veiller sur les lieux et le charnier. Le voile entre le monde des vivants et celui des morts est très fin à cet endroit à cause du massacre (il est possible d'apercevoir le monde des morts, version décrépie du monde des vivants).

    Les fantômes y sont évidemment nombreux et hagards. Pierre d'Astier remarque que la terre a été remuée à une trentaine d'endroits, comme ci des corps en étaient sortis. Hélion utilise alors son Auspex sur la terre remuée et en voit émerger des caïnites en pleine frénésie (de faim). Ceux-ci se jettent ensuite sur les villageois horrifiés.

    En parlant avec les fantômes (chose rendue possible avec Auspex à cause de la faiblesse du voile), ils comprennent que ceux-ci auraient vus un « jeune homme ». Hélion découvre les restes d'une torche. En utilisant l'Auspex sur celle-ci il voit Benoist la tenant, pleurant des larmes de sang, et mettant le feu au tas de cadavres. Aucune trace de destruction de caïnites (cendres) n'est trouvée.

    Les PJs se rendent alors de nouveau à l'entrepôt de Benoist pour constater qu'il est toujours vide. Ils demandent à des enfants des rues de venir les avertir s'ils voient des gens y entrer ou en sortir.

    Les PJs retournent ensuite voir Saint Régis et Balhard pour leur faire leur rapport. Ceux-ci évoquent alors un « étreinte de masse » et se demandent si Benoist aurait pu être assez fou pour se livrer à une telle ignominie. Peut être pour se débarrasser de ses deux rivaux Ravnos Alexandrites … A moins que ce ne soient les deux Ravnos qui en soient à l'origine ? En tous cas, demain doit avoir lieu la réunion au cours de laquelle Benoist doit prêter serment d’allégeance à Saint Régis. Ce sera l'occasion pour le prince d'éclaircir cette terrible histoire.

    Bonisagus (David)

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