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    Partie 20 - Ramon chez les bretons.

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    Partie 20 - Ramon chez les bretons. Empty Partie 20 - Ramon chez les bretons.

    Message par Bonisagus (David) Sam 10 Oct - 19:31

    Partie du 9 octobre 2020.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion – Cappadocien médecin arlésien).

    Nuit du 14 au 15 juillet 1165.

    Après avoir mis la main sur le livre de Buzay à l’abbaye du même nom, messire Hélion et le chevalier d’Astier retournèrent sur Nantes en compagnie des abbés Guédis et Nilgis, seuls rescapés du massacre opéré par la créature cauchemardesque que mes deux compagnons de route venaient d’occire.

    Arrivés à Nantes, peu de temps avant le lever du jour ils se rendirent rapidement à l’auberge de l’Anguille de Nantes où ils retrouvèrent Malouk. La magicienne accueillit l’abbé Guédis avec froideur. Elle conduisit Hélion et Pierre d’Astier dans ses appartements à l’étage et après avoir observé le livre de Buzay, elle proposa à Hélion de commencer à inscrire dans celui-ci divers contes locaux dans l’espoir de les y enfermer et qu’ils ne viennent plus prendre forme dans la réalité. Malgré le peut de temps restant avant leur sommeil diurne, Hélion accepta et commença immédiatement, grâce aux souvenirs de Malouk et de l’abbé Guédis, à coucher dans le livre de Buzay, les contes locaux.

    Pendant ce temps Pierre d’Astier se rend à la tour du port, demeure de Dame Sinthgunt, dans l’espoir de la rencontrer pour lui faire un bilan de leurs investigations à l’abbaye de Buzay. Malheureusement le seigneur Guéri lui en barre l’accès, arguant du fait que la princesse à d’autres choses très importantes à gérer en ce moment.

    Messire Hélion et Pierre d’Astier demandent alors à Malouk de bien vouloir les héberger dans ses appartement, ce qu’elle accepte. Avant de sombrer dans leur sommeil diurne, mes compagnons m’envoient délivrer un message à Dame Sinthgunt. Quand à Malouk et à l’abbé Guédis, ils décident de poursuivre l’écriture des contes dans le livre de Buzay en attendant.

    Nuit du 15 au 16 juillet 1165.

    Alors que mes deux compagnons s’éveillent dans les appartements de Malouk, je leur fais le rapport de la mission qu’ils m’avaient confié la veille.

    Je leur raconte alors avoir vu Dame Sinthgunt dans son refuge de la tour en train de pratiquer diverses incantations dans une forme de magie n’appartenant pas à celle de l’ancien Ordre de Mercure (magie pratiquée par mon créateur), ou de l’actuel Ordre d’Hermès (auquel était affilié feu maître Bakou). Elle était assise, totalement concentrée à sa tâche, au milieu de toutes sortes d’écrits en latin et en grec tracés à même le sol. Au milieu de ces écrits en latin et en grec se trouvaient également des symboles dans un étrange idiome inconnu pour moi comportant me semble-t-il des représentations de haches, de corbeaux, d’arbres … Elle pratiquait de toute évidence une forme de magie liée à leur condition de « caïnite ». Je ne réussis cependant pas à lui délivrer mon message, ne parvenant même pas à m’approcher d’elle à cause de protections contre les créatures de ma condition (je rappelle à mon honorable lecteur, que je fais partie de la famille des esprits et que je suis lié à ce corps de poisson métallique volant suite à l’intervention d’un mage humain il y a fort longtemps).

    Alors qu’Hélion reprend sa fastidieuse tâche d’écriture pour la nuit, Pierre d’Astier décide de tenter une nouvelle fois de rencontrer Dame Sinthgunt.

    Toujours aussi peu disposer à laisser entrer le chevalier d’Astier, une longue discussion a lieu entre les deux caïnites. J’y apprend que le seigneur Géri est au service de Dame Sinthgunt depuis des siècles, qu’en plus d’être son simple conseiller, il est également son seigneur de guerre, et que son arc (contenant un esprit de la guerre), lui a été offert voici plusieurs siècles par un homme loup (aujourd’hui disparu) contre qui il avait perdu un combat et qui le prit en sympathie alors qu’il n’était encore qu’un jeune caïnite peu expérimenté.

    Le seigneur Géri questionne alors le chevalier d’Astier sur les aventures qu’il a vécu en compagnie de messire Hélion et de la suite d’évènements qui l’ont conduit à devenir le prince d’Arles à la place de feu Dame Hygia. Le seigneur Géri se montre très étonné par la rapidité avec laquelle le chevalier d’Astier, un caïnite d’à peine quelques années, est devenu ainsi prince d’un si prestigieuse cité.

    Nuit du 16 au 17 juillet 1165.

    Alors que messire Hélion s’apprête à reprendre l’écriture du livre de Buzay (que Malouk et l’abbé Guédis ont bien avancé durant la journée), le chevalier Pierre d’Astier poursuit de me conter leurs aventures passées. Cela fait partie de nos arrangements : je les suis dans leurs aventures et leur offre une aide en fonction de mes possibilités, et eux en échange me racontent leurs histoires passées et me laissent consigner les nouvelles qu’ils sont amenés à vivre.

    De mon coté j'informe au mieux messire Hélion et le chevalier d'Astier sur l'étendue de mes capacités : je suis capable de voler indéfiniment à la vitesse d’un homme qui marche (peu importe la hauteur), mais je peux également me déplacer extrêmement vite durant des périodes limitées, cette activité me demandant une importante dépense de gnose. Je peux emporter dans mon ventre de petits objets (parchemin, fiole, petite dague …). Je peux me rendre à volonté dans le monde des esprits et en revenir. Je peux également voir et entendre à volonté ce qu’il se passe et ce qu’il se dit dans nos deux mondes. Attention cependant, je ne suis pas seul dans le monde des esprits, et il peut s’y passer des choses qui peuvent m’amener à ne pas être disponible ou à être distrait. Je peux amener une créature humanoïde de votre taille dans le monde des esprits (comme je l’ai fait avec la créature aux ailes membraneuses empalée lors de la mission confiée par la fée Berthille non loin de Limoges). Cela me demande cependant l'a dépense d'une immense quantité de gnose et m’épuise presque totalement. Je peux également manier une plume pour écrire en dépensant une petite quantité de gnose. Je regagne ma gnose lentement, un peu chaque jour. Je connais une grande quantité de langages et je connais énormément de choses sur des sujets très différents (les hommes, les mages, les êtres féeriques, les hommes loups, et évidemment les esprits et leur monde). Par contre mes connaissances sur les caïnites sont tout juste naissantes. Je leur parle également de la création telle que nous les esprits la percevons, et des trois forces régissant la création : le Tisserand, le Sauvage, et le Ver.

    Peu après la moitié de la nuit messire Hélion a enfin terminé d’inscrire la dernière histoire locale contée par Malouk et l’abbé Gédis.

    Messire Hélion et le chevalier d’Astier quittent alors Malouk et l’abbé Gédis (qui semblent s’être réconciliés) pour se rendre à la tour de Dame Sinthgunt dans l’espoir de la rencontrer.

    Mes compagnons se retrouvent alors face au seigneur Géri. Celui-ci leur amène le troubadour Bertran de Born. Celui-ci, parfaitement serein et non alcoolisé, n’a plus dans son aura la marque du maudit. Visiblement la stratégie de Malouk a fonctionné.

    Apparaît alors Dame Sinthgunt, visiblement fatiguée, qui congédie le seigneur Géri pour s’entretenir avec mes deux compagnons. Elle les félicite pour leurs actes et leur dit qu’elle est désormais leur débitrice. En apprenant le véritable but de Ramon, prendre le sang de la Gwrac’h, elle leur demande de tout faire pour ne pas que cette créature des temps anciens, si elle existe encore, se réveille. Cela pourrait avoir pour leur monde des conséquences catastrophiques. Dame Sinthgunt leur confie que, lorsqu’elle est arrivée dans la région, à l’époque de l’occupation romaine, la Gwrac’h était déjà une légende transmise oralement …

    Le seigneur Géri revient alors les voir précipitamment. Il chuchote quelques mots dans une langue étrangère à l’oreille de Dame Sinthgunt qui annonce à messire Hélion et à Pierre d’Astier que Ramon a quitté Nantes la nuit dernière en direction de Vannes. Dame Sinthgunt leur parle alors du prince de Vannes (située à 3 nuits de marche de Nantes). Il s’agit d’un Ventru (clan peu apprécié par Dame Sinthgunt, elle-même membre du clan Brujah) du nom de Judicaël de Ponent, infant du prestigieux prince de Paris : Alexandre. D’après elle mes compagnons n’auraient rien à craindre de lui, Judicaël de Ponent étant un prince respectable, contrairement à Etienne de Poitiers qui donna une chasse au sang à mes deux compagnons (ce qui ne lui fut guère profitable au final).

    Avant de partir pour Vannes, messire Hélion et le chevalier d’Astier se rendent une dernière fois à l’auberge de l’Anguille de Nantes pour y retrouver Malouk (en compagnie de l’abbé Guédis). Elle leur confie sans regrets le livre de Buzay.

    Nuit du 17 au 18 juillet 1165.

    Une nuit de voyage vers Vannes sans anicroche.

    Nuit du 18 au 19 juillet 1165.

    Une nuit environ avant d’arriver sur Vannes, mes deux compagnons s’arrêtent dans un relais imposant et fortifié. Ils y découvrent, parmi les convives, un Nosfératu déguisé en marchand bedonnant, et son compagnon humain.

    Celui-ci vient de Vannes et retourne à Nantes où il réside (il s’agit visiblement d’un des trois sujets de Dame Sinthgunt). Celui-ci annonce avoir croisé ici-même la nuit dernière un caïnite dont la description correspond à Ramon. Il dit avoir ressenti une étrangeté dans celui-ci (qu’il a juste salué à distance). Il comprend la nature de cette étrangeté lorsque mes compagnons lui annoncent que Ramon a déjà pratiqué la diablerie.

    Il confie à mes deux compagnons une missive rapidement écrite à l’attention du prince de Vannes, Judicaël de Ponent, qu’il semble porter en haute estime.

    Nuit du 19 au 20 juillet 1165.

    Nous arrivons sur Vannes en fin de nuit. Après avoir subtilement influencé l’esprit du garde qui nous empêchait d’accéder à l’intérieur de la cité, nous nous dirigeons vers le port où est sensé résider le prince de la cité (dans un navire à quai).

    Ils aperçoivent à quai un magnifique cogue de trente mètres avec son mât et son château arrière. Alors qu’ils se dirigent vers le cogue, une voix provenant de nulle part leur annonce que le prince Judicaël les attend.

    A peine arrivés sur le cogue, ils sont accueillis par un caïnite d’une vingtaine d’années d’apparence assez sympathique. Il se présente comme étant Orscan de Ponent, infant du prince Judicaël de Ponent, et que leur sire les attend.

    Le prince est un homme d’un quarantaine d’années d’apparence doté d’une forte présence et au regard extrêmement perçant. Il sait qui sont mes compagnons. Il est visiblement très bien informé.

    Il a croisé Ramon la nuit dernière. Leur rencontre s’est très mal passée et Ramon a envoyé la mégère contre lui. A la surprise de mes deux compagnons, le prince Judicaël leur annonce qu’il lui fut facile de s’en débarrasser : il plongea son regard dans les yeux de la mégère, et usant de sa domination, lui dit de fuir, ce qu’elle fit. Évidemment Ramon s’enfuit lui aussi, ne demandant pas son reste.

    Mes compagnons lui disent alors ce qu’ils savent de Ramon, et à l’annonce que celui-ci était un diableriste et qu’il convoitait sans doutes le sang de la Gwrac’h, le prince leur confie à son tour diverses informations.

    Il connaît l’histoire de la Gwrac’h. Il désire que mes compagnons fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas que la Gwrac’h, si elle existe encore, ne se réveille, car cela serait une catastrophe pour tous. Il connaît l’île aux chèvre où serait sensée dormir la Gwrac’h d’après mes compagnons. Celle-ci serait en fait l’île de Gavrinis. Elle se trouve à quelques centaines de mètres au large du port de Larmor (situé à trois heures à pieds de Vannes).

    Le prince leur confie n’avoir aucune influence sur l’île de Gavrinis où une commanderie hospitalière s’est installée il y a une petite dizaine d’années.

    Le prince confie mes compagnons aux bons soins de son infant afin qu’il leur trouve de quoi dormir et se nourrir (le jour est proche de se lever). Il leur trouve une auberge non loin sur le port dont une des chambres est visiblement préparée pour accueillir des créatures de leur condition avec de lourds panneaux en bois pour fermer les fenêtres.

    Nuit du 20 au 21 juillet 1165.

    Orscan de Ponent confie deux chevaux à mes compagnons qui partent immédiatement pour le village portuaire de Larmor (Orscan étant nouvellement étreint et trop peu expérimenté d’après son sire pour accompagner mes compagnons dans une telle périlleuse aventure).

    A environ une heure à cheval de Larmor, mes compagnons sont arrêtés sur la route par une vingtaine de petits humanoïdes aux vêtements de couleurs chatoyantes et bigarrés. Il s’agit de lutins, des créatures féeriques. Tous sont armés de petits arcs et d’épées. Certains sont montés sur des renards ou des sangliers.

    Devant eux se dresse celui qui semble être leur chef, visiblement énervé.

    Il s’adresse alors à deux petits lutins situés derrière lui dont l’un d’entre eux a le bras en écharpe et l’autre un gros bandage sur la tête : « Est-ce bien lui ? » dit-il en désignant le chevalier Pierre d’Astier.

    Ce à quoi l’un de deux jeune lutins lui répond : « Oui, c’est la grosse brute en armure, mais il n’y avait pas l’autre pâle ».

    Le « chef » des lutins, faisant fi des tentatives de discussion de mes deux compagnons, s’approche alors de Pierre d’Astier, plante sa petite épée devant sa monture et s’exclame : « Pour avoir agressé Tomte et Grattepot à l’aide d’une hideuse sorcière, leur avoir jeté des pierres, leur avoir fait peur, avoir insulté leurs mères, et s’être moqué d’eux … je te défie ».

    Utilisant de divers argument, notamment du fait qu’ils n’ont pas pu passer la nuit dernière et repasser cette nuit par le même chemin, le « chef » qui se fait appeler Caemden, accepte de les soumettre à une épreuve. S’ils réussissent cette épreuve il croira en leur bonne foi et ils pourront poursuivre leur chemin vers Larmor. Il refuse toute proposition de soin de la part de messire Hélion.

    L’épreuve consiste à affronter et vaincre une immonde créature qui habite un marais voisin de leur village et qui commet toutes sortes de déprédations dans leurs potagers et poulaillers : Maedhros. A l’évocation de son nom, les lutins montrent de l’énervement, crachent au sol, poussent des jurons …

    Arrivés en bordure du marais, Caemden montre l’étendue de ses pouvoirs à mes deux compagnons de route. Il fait se lever le jour en pleine nuit, provoquant en eux l’engourdissement de leurs corps de caïnites, l’agitation de leurs « bêtes » (il me faudra demander davantage d’informations concernant cette fameuse « bête » qui semble les habiter), et même des picotements cutanés. L’instant d’après la nuit revient, au grand soulagement de mes deux compagnons. Certains lutins rajoutent que Caemden peut aussi faire tomber la pluie ou la foudre … D’autres, plus gaffeurs, laissent entendre que par contre la magie de Caemden est sans effet sur Maedhros, ce qui énerve passablement celui-ci.

    Avec mes compagnons nous nous avançons dans les marais. La végétation luxuriante de la forêt laisse place à des arbustes difformes où pendent des mousses, des plantes rachitiques, de la vase …

    A peine ai-je le temps de prévenir messire Hélion que la créature apparaît dans son dos et l’attaque, prenant totalement au dépourvu le chevalier d’Astier.

    La créature ressemble à un immense blaireau de 3 pieds de haut et 7 de long. Son pelage est noir, ses yeux rougeoyants, de sa puissante mâchoire sourd un inquiétant liquide verdâtre, tout comme de ses pattes dotées d’impressionnantes griffes. De plus, l’odeur qui émane d’elle est épouvantable.

    Malgré son incroyable résistance, mes compagnons parviennent à vaincre la bête capable d’aller et venir entre le monde physique et l’Umbra. Le blaireau gigantesque était habité par un esprit du Ver, un esprit de la corruption. Une fois mort l’animal redevient un être de chair et de sang, et la corruption qu’il amenait en cet endroit commence à s’estomper. Pierre d’Astier prend alors la tête du blaireau dans l’espoir de trouver quelqu’un capable d’en faire un nouveau trophée.

    Mes deux compagnons retournent alors en bordure de la forêt pour y retrouver les lutins, visiblement soulagés de la mort du monstre. Pierre d’Astier essaye alors de faire accepter à Caemden l’idée que les lutins auraient une dette envers eux, sans aucun résultat. Caemden se permet même de les narguer en leur disant qu’il pourrait leur faire avoir les épées et armures magiques possédées par les nobles seigneurs fées Sidhes, mais qu’évidemment il en était hors de question. Je me permet alors de donner quelques informations à mes compagnons concernant les fées, notamment que leur royaume, l’Arcadie, est un des royaumes de l’Umbra.

    Caemden consent cependant à indiquer quelqu’un sur Larmor capable selon lui de faire un trophée de la tête de Maedhros, un pêcheur du nom de Tanguy. A l’évocation de ce nom, les lutins manifestent une certaine crainte.

    Messire Hélion et le chevalier d’Astier repartent donc pour le village de Larmor avec leur trophée. Une heure après ils sont arrivés au village de pêcheur (qui possède une petite auberge) et devinent la cabane de Tanguy un peu à l’écart des autres.

    Alors qu’ils se trouvent devant la cabane du dit Tanguy, celui-ci vient leur ouvrir. La bête de mes compagnons réagit immédiatement, sentant un danger. L’homme est d’âge vénérable, possède une stature respectable et le teint hâlé des hommes qui vivent de la mer, et son aura indique un homme loup. Il a tout de suite compris la nature de mes deux compagnons, et les invite néanmoins dans sa petite cabane à l’odeur prenante de poisson séché.

    A propos de Ramon, Tanguy leur dit : « Je l’ai vu passer ce Ramon, il avait cette odeur si caractéristique, l’odeur de la pourriture, de la corruption. » Il dit ceci en regardant avec insistance Hélion, comme s’il lui adressait un avertissement. Puis il rajoute, toujours à propos de Ramon : « Il court vite le bougre, et sa fiancée a un caractère pas facile … tout comme son physique d’ailleurs ! ».

    Ramon lui a échappé en se servant de la mégère et a plongé dans l’océan pour rejoindre l’île de Gavrinis. Tanguy dit qu’il ne peut pas se rendre sur l’île de Gavrinis en raison d’un pacte très ancien passé entre ceux de son espèce et la Gwrac’h. Il dit n’avoir rien à craindre d’un éventuel réveil de la Gwrac’h, et les êtres-fées non plus (eux aussi auraient établis par le passé un pacte avec la Gwrac’h). Il connaît Caemden et les lutins de la forêt de Larmor. L’esprit de corruption que viennent de vaincre messire Hélion et le chevalier d’Astier était pour lui un esprit mineur. Il leur dit qu’il va voir ce qu’il peut faire du trophée de Maedhros et leur confie sa barque pour se rendre sur l’île de Gavrinis, située à quelques centaines de mètres à peine de Larmor.

    A peine arrivé sur le petit débarcadère de l’île de Gavrinis ils peuvent voir l’imposant groupe de bâtiments fortifiés qui forment la commanderie hospitalière. Ils rencontrent alors une patrouille de quatre soldats nerveux qui leur demandent de les suivre pour qu’ils rencontrent le responsable de leur ordre, frère Amaury.

    On les conduit alors dans la grande salle du bâtiment principal où ils sont reçus par frère Amaury. Celui-ci, très charismatique, de forte carrure et d’âge mûr, arbore sur sa toge la croix des croisés. La bête de mes compagnons de voyage s’anime alors et ils sentent leurs forces les abandonner. De frère Amaury irradie une Foi très puissante et très difficile à supporter pour des caïnites comme messire Hélion et le chevalier d’Astier. Il devine leur nature et leur explique que deux de ses gardes ont été tués la nuit précédent, la gorge déchiquetée. Messire Hélion et le chevalier d’Astier lui parlent alors de Ramon et du danger qu’il représente.

    Frère Amaury fait alors mander un autre de ses frères, frère Tobiach. Celui-ci vient alors se placer juste à la droite de frère Amaury. Son aura montre un caïnite, visiblement un Malkavien, ou du moins un caïnite à l’esprit perturbé. Sa proximité physique avec frère Amaury interroge mes deux compagnons de voyage (d’autant plus qu’ils peuvent constater l’atteinte physique que lui procure la Foi de frère Amaury). Frère Amaury dit que lui et frère Tobiach se sont rencontrés en Terre Sainte voilà bien longtemps, et que ce sont ses visions qui l’ont persuadé de construire une commanderie hospitalière sur l’île de Gavrinis il y a une dizaine d’années (en lieu et place d’une ancienne chapelle en ruines) afin de sauver la Foi en ce monde. Pour frère Amaury, la souffrance qu’impose sa Foi à frère Tobiach est un moyen d’expier sa condition maudite de caïnite.

    Frère Amaury et frère Tobiach apprennent à mes deux compagnons qu’au sud de l’île de Gavrinis se trouve un cairn des temps anciens (dissimulé par une petite forêt dense) que frère Amaury a fait murer voilà quelques années (et devant lequel il a fait disposer un autel chrétien pour sacraliser l’endroit). Pour frère Tobiach, si la Gwrac’h était réveillée, la Foi de tout leur monde serait en danger.

    Frère Amaury autorise alors mes deux compagnons à poursuivre leurs investigations sur l’île de Gavrinis visant à neutraliser Ramon, puis de la quitter dès qu’ils auront terminé leur mission. Il demande à frère Tobiach de trouver un refuge pour la journée à ses deux semblables. Celui-ci conduit alors messire Hélion et le chevalier d’Astier vers sa crypte afin d’y passer la journée.

    Bonisagus (David)

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