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    Partie 14 - "A la poursuite de Marcianus" (début)

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    Partie 14 - "A la poursuite de Marcianus" (début) Empty Partie 14 - "A la poursuite de Marcianus" (début)

    Message par Bonisagus (David) Dim 12 Jan - 20:31

    Partie du 11 janvier 2020.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion – Cappadocien médecin arlésien).

    Si j'ai oublié des événements, ou si j'en ai travestis certains, n'hésitez pas à me rectifier.

    Marseille – Nuit du 16 au 17 mai 1165.

    Après avoir obtenu des informations sur les Sétites auprès de Valentinus, Hélion choisit de libérer Dame Ana de son pieu. Il obtient d’elle qu’elle accepte de le servir, en paiement d’une dette de vie (Hélion a choisi de l’épargner lors de l’assaut contre le temple Sétite du village de Saint Julien).

    Le prince Balhard obtient d’un de ses amis notaires, maître Comte, que le domaine d’Amblard de Montredon revienne à Pierre d’Astier. Ce notaire a en effet découvert, par le plus grand des hasards, que Pierre d’Astier était un lointain cousin d’Amblard. Le défunt Amblard de Montredon n’ayant pas de descendance, son domaine lui revenait. Contre une centaine de deniers, le voici donc avec le titre de propriété du domaine Marseillais. Ce domaine compte une ferme fortifiée sur le versant sud du port de Marseille (à quelques centaines de mètres de la prestigieuse Abbaye de Saint Victor), et des terres cultivables (fort rares sur Marseille).

    Pierre et Hélion font leurs adieux à Valentinus (qui a pris sous son aile la goule Barbara). Le Malkavien leur dit qu’il se montrera intéressé par tout document qu’ils trouveront afin de compléter sa bibliothèque, surtout ceux en lien avec la Gwrac’h citée dans l’apocryphe du livre de Nod écrit par Bindusara. Il rajoute qu’il a trouvé un vieux document laissé par Bindusara dans sa bibliothèque. Il s’agit d’un poème en lien avec visiblement la Gwrac’h :

    « Froid est l’os et la chair de fer. Vieille quand la pierre et la terre étaient neuves. Dans des chambres immenses et profondes, la vieille femme dort d’un sommeil silencieux. Seule, mais pas oubliée. Les bêtes à forme humaine gardent leur reine. Yeux qui veillent dans la nuit ».

    Dans cette note, Bindusara évoquerait également les trésors immenses sensés se trouver dans la tombe de la Gwrac’h.

    Hélion emprunte également à Valentinus un ouvrage précieux d’Herboristerie écrit par la célèbre religieuse Hildegarde de Bingen pour son assistante.

    Pierre et Hélion se rendent ensuite chez Cérile qu’ils doivent convoyer jusqu'en Arles pour qu’il y installe la première fondation Tremere de Provence. Kemintiri les accompagne, de même que Dame Ana. Cérile connaît Dame Ana. Celle-ci fréquentait en effet la Cabre d’Or, où Hélion et Pierre l’avaient eux aussi rencontré.

    Chemin faisant de Marseille à Arles – Nuits du 17 au 19 mai 1165.

    Les voyageurs font un arrêt à l’abbaye Saint-Gervais de Fos où le Tzimisce frère Paton leur offre l’hospitalité pour la journée. Puis le lendemain ils parviennent à Arles.

    Arrivés en Arles, Hélion et Pierre proposent à Cérile de loger temporairement chez Dame Flora (il doit trouver un moyen de la libérer de son enchantement), et de s’occuper de sa goule en attendant son rétablissement. Ils lui confient également Dame Flora pour qu’il étudie son cas au mieux. Dame Ana logera chez Hélion.

    Arles – Nuit du 19 au 20 mai 1165.

    La foire du pardon de Montmajour (qui a commencé le 3 mai, date du pardon de Montmajour) bat son plein en Arles. L’affluence est toujours aussi importante plus de quinze jours après le début de la foire, et donc les autorités ont décidé de la prolonger.

    La nuit suivante, Pierre et Hélion se rendent aux Alyscamps pour y trouver Dame Hygia. Elle leur confirme qu’elle n’a toujours pas de nouvelles de leurs sires et dames depuis qu’ils se sont rendus à l’alliance maudite de Calebaïs (située sous le mont des Cordes, à proximité de Fontvieille) il y a quelques nuits après l’attaque diurne de leur refuge chez les Porcelets.

    Dame Hygia accepte très mal le fait que Hélion ait ramené en Arles une Sétite, même si celle-ci lui doit une dette de vie. Les Sétites représentent la corruption, au même titre que les anciens démoniaques Baalis qui furent combattus et éradiqués dans les temps anciens. En plus d’être interdits d’accès dans la quasi totalité des villes occidentales, ceux-ci sont également pourchassés à mort par Dame Geneviève Orseau dès qu’ils tentent de sortir de Marseille … Hélion en aura l’entière responsabilité. Pour Dame Hygia, la Sétite n’existe pas, et elle ne veut pas en entendre parler.

    Dame Hygia accueille volontiers de recevoir Cérile. Elle lui a également trouvé un lieu pour édifier sa fondation Tremere : la Tour des Mourgues, une des tours en ruine des remparts d’Arles datant de l’époque romaine. Elle demande aux PJs de faire visiter Arles à Cérile et de lui montrer la Tour des Mourgues.

    Dame Hygia (puis Rodolphe) font remarquer à Pierre d’Astier que l’archevêque a donné son accord pour la construction d’une chapelle sur le hameau de Saint Blaise dont il est le propriétaire (ceci afin de refermer durablement la faille infernale qui s’y trouve). Cependant, il serait de bon ton que Pierre d’Astier montre l’argent sonnant et trébuchant qu’il compte employer pour ce chantier (l’archevêque lui fait confiance cela va de soi, mais il aurait tout de même besoin d’être rassuré). Des tailleurs de pierre qui doivent participer au grand chantier de rénovation de la cathédrale Saint Trophime seront disponibles à cet effet.

    Hélion montre à Dame Hygia le « bastone del diavolo » créé par Augustus Giovanni pour y lier le fantôme de la mégère. Elle est horrifiée en le touchant et en apprenant l’histoire de sa création. Cela confirme pour elle que Cappadocius a fait une erreur en étreignant le nécromant vénitien qui est visiblement un monstre.

    Cérile a vite fait de débarrasser la Tour des Mourgues des familles de squatteurs qu’elle abrite au moyen de sa Domination qu’il maîtrise parfaitement malgré son étreinte récente (il a été une goule Tremere pendant plus d’une centaine d’années avant son étreinte).

    Cérile annonce aux PJs qu’il a rapidement analysé l’enchantement de Dame Flora. Il lui faudrait pour le contrer du vis Muto en grandes quantités. Hélas, n’étant pas des environs, il ne sait pas où en trouver …

    Hélion et Pierre d’Astier mettent Vitour au courant de l’arrivée en ville de Cérile et de son appartenance au « clan » Tremere (et non pas à la « maison » Tremere). Ils préfèrent attendre un peu avant de présenter Vitour à Cérile.

    Arles – Nuit du 20 au 21 mai 1165.

    Pierre de Hélion se rendent au Mont des Cordes. L’enchantement d’affaiblissement du lieu est toujours aussi éprouvant, même pour les caïnites. Une fois arrivés en haut, ils constatent que la chapelle qui se trouvait sur l’entrée de l’hypogée et de l’alliance maudite de Calebaïs s’est effondrée. De plus, une immense dépression d’une trentaine de mètres montre que les premiers niveaux de l’alliance souterraine se sont effondrés.

    Pierre et Hélion retournent alors en Arles pour demander au furet Holof (spécialisé en Terram) de creuser un tunnel pour essayer de retrouver la coterie de caïnites toulousains et barcelonais. Contre de la vitae d’Hélion, le furet accepte de se mettre au travail. Au bout de plusieurs heures Holof revient, avec un air que ni Hélion, ni Pierre d’Astier ne lui connaissaient, un air de haine et de colère contenus.

    Il a découvert les caïnites recherchés. Ils sont coincés vers le milieu de Calebaïs. Visiblement ils ont été confrontés à Pitsdim au vu des traces de brûlures qu’ils portent. Ils sont de plus tourmentés sans cesse par les fantômes des lieux qui les épuisent en les empêchant de se reposer. Ils sont notamment attaqués par Ierimyra et Ferdina (sous sa forme bestiale). Les caïnites ont décimé ses frères et sœurs pour se nourrir. Hélion et Pierre d’Astier lui demandent de ne pas se faire voir d’eux et lui demandent d’attendre de nouvelles consignes, comprenant la situation dans laquelle leurs sire et dame se sont mis en décimant ainsi les enfants d’Ierimyra (qui a visiblement réussi à quitter la pièce où elle était liée depuis des siècles pour assouvir sa vengeance).

    Arles – Nuit du 21 au 22 mai 1165.

    Hélion et Pierre d’Astier passent par le mont des Cordes. Ils demandent à Holof, contre du sang, qu’il commence à élargir le tunnel, mais pas complètement jusqu’en bas. Ils lui demandent de s’arrêter un peu avant. Celui-ci les prévient que cela lui demandera beaucoup de temps (il est de petite taille, et les effets de ses sorts de Terram sont proportionnels à celle-ci).

    Hélion et Pierre d’Astier décident ensuite de se rendre à la faille infernale qu’ils ont découvert dans le Val d’Enfer à proximité du château des Baux. Ils comptent demander des éclaircissement à Taven, la « masco » des Baux, qu’ils ont chargé de fermé la faille (en échange d’une étreinte une fois sa tâche accomplie). Celle-ci les a visiblement envoûté, leur faisant connaître des sommeils peuplés de toutes sortes de cauchemars la mettant en scène.

    Taven a tenu sa promesse. La brume maléfique qui s’échappait abondamment de la grotte n’est plus que très faiblement visible. Elle se joue d’Hélion et de Pierre d’Astier lorsqu’ils évoquent leurs cauchemars, prenant comme prétexte les émanations infernales de l’endroit qui ont du altérer ses propres rêves. Lorsque Hélion finit par lui dire qu’elle ment et qu’elle leur a jeté un sort, celle-ci s’énerve violemment, leur disant qu’ils doivent respecter leur promesse et l’étreindre, maintenant qu’elle a refermé la faille infernale. Elle leur dit ne plus avoir le temps d’attendre, et que le crépuscule la guette. Elle dit être prête s’il le faut à rester dans les alentours de la grotte à jamais pour veiller à ce que la faille ne se rouvre pas et entretenir le rituel qu’elle a réalisé à cette fin. Elle leur promet qu’elle restera dans les environs des Alpilles et s’y nourrira. Hélion décide de remettre à la nuit prochaine cette décision, choisissant d’en parler à Dame Hygia avant.

    Hélion et Pierre d’Astier se rendent donc de nouveau aux Alyscamps. Dame Hygia, devant la gravité de la situation, donne son accord à Hélion pour qu’il étreigne Taven, la « masco » des Baux.

    Arles – Nuit du 22 au 23 mai 1165.

    Pierre d’Astier se rend à Maillane pour y retrouver le seigneur Uc pendant que Hélion lui se rend à la grotte du Val d’Enfer pour y étreindre Taven.

    Pierre profite de sa visite chez son ancien rival (devenu depuis son hypothétique futur beau-père) pour lui faire boire de nouveau subtilement de son sang (en le mêlant à son vin). Uc lui rappelle que sa fille est à marier (s’est sa seule enfant), qu’il a eu une proposition provenant d’un des seigneurs des Baux, mais que bien évidemment il préférerait que ce soit Pierre d’Astier qui devienne son gendre.

    La renommée de Pierre d’Astier a en effet beaucoup grandi après avoir vaincu lou « faloun » et en avoir fait un trophée. Et c’est évidemment sans compter ses exploits concernant la libération du seigneur Amiel de Fos et de sa famille (qui avaient été capturés par des pisans en guerre contre les alliés des génois), et le fait qu’il est désormais également seigneur de Montredon après avoir hérité de la propriété et des terres d’Amblard de Montredon sur Marseille.

    Hélion lui étreint Taven qui en est plus que satisfaite. Il lui explique les règles auxquelles elle devra se conformer (notamment le fait qu’elle devra veiller à jamais sur la faille infernale et le rituel qui la maintient fermée), les traditions des caïnites, les spécificités de sa nouvelle condition …

    Arles – Nuit du 23 au 24 mai 1165.

    Alors qu’ils chassent en Arles, profitant de la population encore abondante (la foire a déjà été prolongée d’une semaine, mais ne devrai durer plus trop longtemps afin de ne pas empiéter sur les autres foires), ils découvrent Holof en train de se déplacer de toits en toits, amusant les passants. Celui-ci leur dit que son travail de creusement a été compliqué par plusieurs éboulements et qu’il a failli y passer. Il lui faudra donc sans doutes plusieurs semaines (et non plusieurs jours), et de la vitae de Hélion.

    Pierre d’Astier et Hélion demandent donc à Vitour s’il n’y aurait pas un moyen pour qu’il les rapetissent et qu’ils puissent rejoindre leurs sires et dames emprisonnés dans Calebaïs. Il leur dit qu’il lui faudrait pour cela du vis Muto et du vis Coporem, et que l’effet ne serait pas garantis (ils ne sont plus de simples humains).

    Vitour apprend à Hélion et Pierre d’Astier où trouver du vis Muto. Il y a quelques temps de ça, en s’enfonçant dans l’étang de Vaccarès (il réside à coté, dans un vieux mas romain du petit village de pêcheurs d’Ulmet), il a découvert un tertre ancien qui contiendrait d’après lui une souche gravée et enchantée contenant une importante source de vis Muto. Hélas, il n’a pas pu se la procurer car il a été surpris par les oulurgues et leur reine, et il a du leur promettre de ne pus revenir. L’étang de Vaccarès et le domaine des fées oulurgues. C’est un endroit enchanté qui leur appartient, leur monde à eux, sans cesse changeant, et où il est facile de se perdre.

    Hélion, Pierre d’Astier, et Vitour se rendent ensuite à la Tour romaine située dans les marais au nord de Tarascon (où il avaient combattu l’ancienne goule de Dame Hygia et ses chevaliers squelettiques). Ils ont en effet bon espoir que celui-ci y trouve le vis Corporem dont il a besoin pour les rétrécir parmi les restes humais d’une hypogée qui jouxte la tour. Ils choisissent d’y dormir pour la journée.

    Arles – Nuit du 24 au 25 mai 1165.

    La nuit suivant ils découvrent effectivement du vis Corporem parmi les ossements de l’hypogée (le charnier n’avait pas été consacré correctement), et en grande quantité.

    Ils repartent donc ensuite pour Arles et le mont des Cordes.

    Ils y retrouvent Holof qu’ils chargent de laisser un message écrit à destination de la coterie de guerre des princes de Toulouse et de Barcelone. Dans ce mot ils leur annoncent qu’ils ont réussi à creuser un accès réduit jusqu’à eux, et que donc le seigneur de guerre Jehan de Comminges, qui est un Gangrel, devrait pouvoir regagner la surface au moyen de sa forme de brume. Et effectivement, une heure plus tard, le Gangrel émerge enfin de Calebaïs.

    Jehan de Comminges leur explique qu’ils sont arrivés devant Pitsdim, mais que le fantôme du magister du feu les a attaqué à l’aide de ses terribles sorts de feu, et les a obligé à fuir. Les niveaux supérieurs de Calebaïs se sont ensuite effondrés, les piégeant. Ils se sont nourris ensuite en décimant les enfants (furets) de Ierimyra (en faisant peu de cas pour ces créatures « inférieures »). Hélas, ils sont depuis attaqués jour et nuit par les fantômes locaux, ne les laissant jamais se reposer, et par un fantôme en particulièrement redoutable, car capable de prendre la forme d’une bête gigantesque (Ferdina) qui a le don pour rendre leurs propres bêtes complètement folles.

    Jehan de Comminges se rend ensuite dans le village voisin de Fontvielle où il tue sans hésitation un couple de villageois dans leur maison, et un troisième villageois de sortie malchanceux pour s’en nourrir. Il retourne ensuite sur le mont des Cordes pour veiller sur les autres membres de sa coterie, eux toujours piégés dans Calebaïs. Il compte sur Pierre d’Astier et Hélion pour trouver un moyen, avec leur mage mortel, pour les en sortir.

    Camargue – Nuit du 25 au 26 mai 1165.

    Le lendemain, Hélion et Pierre d’Astier se rendent à Ulmet.

    En passant par le hameau de Villeneuve, ils croisent quelques pêcheur d’anguilles à la torche. Une fois dépassés, ils entendent des sifflements, provenant sans doutes d’eux, comme s’ils étaient en train d’avertir quelqu’un de leur arrivée.

    Au bout d’un trajet de 6 heures sur les chemins étroits et sauvages de Camargue, ils finissent par arriver au hameau de pêcheurs de Ulmet. Ils prennent aussi tôt leurs aises dans le mas romain de Vitour qu’il leur a prêté pour l’occasion. Le lendemain ils partiront arpenter l’étang de Vaccarès pour y trouver ce fameux tertre et la souche enchantée qu’il est sensé contenir.

    Etang de Vaccarès – Nuit du 26 au 27 mai 1165.

    Hélion, Pierre, et Ana, s’avancent donc dans l’étang de Vaccarès, longeant la partie sud de l’étang comme le leur a conseillé Vitour. Le niveau de l’eau reste faible, n’excédant que rarement leurs mollets, et parfois ils avancent même à sec sur des bancs de terre.

    La brume apparaît. De temps en temps des ossuaires morbides sont visibles, certains portant encore des lambeaux de chair humaine.

    Puis la brume se lève. Les premiers feux follets apparaissent et se transforment en oulurgues à un vingtaine de mètres des PJs.

    Au milieu d’eux, une femme géante émerge de l’eau. Ses seins pendent, et sur sa tête, à la place de cheveux, elle possède une forêt de doigts grouillants. Ils comprennent qu’il s’agit de leur reine qu’a également rencontré Vitour lorsqu’il était à la recherche de vis.

    Elle discute d’abord avec les oulurgues, minuscules à côté d’elle. Puis elle s’adresse aux Pjs dans un langage étrange. Son ton est véhément. Puis elle s’adresse à eux dans leur langue : « Créatures de la nuit sans cesse affamées, je peux sentir le sang de mes enfants en vous … Avez-vous fait bon repas au moins ? »

    La créature disparaît ensuite dans les flots.

    Les PJs ressentent alors des frissons. Hélion, qui est un Cappadocien, comprend qu’ils viennent d’être maudits par la reine des oulurgues. Quand à savoir quelle est la nature de cette malédiction ...

    Ils poursuivent et finissent par tomber sur les squelette de plusieurs dizaines d’humains. Leurs effets ont quasiment disparu avec le temps, et beaucoup de leurs ossements ont été rongés ou utilisés pour faire des reliquaires, mais au vu des restes de leurs armures et armes, les Pjs comprennent qu’il s’agit des restes d’une ancienne centurie romaine. Autour d’eux émergent des fantômes qui semblent se désintéresser des Pjs. Il y a également des restes récents d’animaux dévorés (de taureaux et de chevaux).

    De part et d’autre du groupe des Pjs, deux têtes humaines munies d’un cou étrangement long émergent de la vase. En plus de leur tête humaine (dotée de grandes rangées de dents pointues) et de leur cou serpentiforme, elles possèdent une carapace géante de tortue, six pattes solides, et une queue pointue. Le combat s’engage. Les créatures parviennent à mordre vicieusement Ana, lui infligeant des dégâts aggravés, mais elle sont rapidement vaincues malgré leur formidable capacité d’encaissement des dégâts.

    En se nourrissant sur le peu de sang encore disponible sur les cadavres des créatures, les Pjs se rendent compte qu’elles possédaient du sang humain. Visiblement il s’agissait d’êtres humains modifiés par de la Vicissitude ou tout autre pouvoir immonde. En tous cas elles ne semblaient posséder aucune intelligence humaine. Et elles ressemblaient étrangement à une créature issue du folklore local : la Tarasque.

    Les Pjs voient alors émerger quatre autres têtes de la vase, qui semblent rester à bonne distance d’eux pour l’instant. Les Pjs se rendent compte qu’ils sont en fait au abords des restes d’une ancien village en pierre aujourd’hui englouti par les eaux du Vaccarès. Ils aperçoivent également les restes d’un temple antique, de facture légèrement différente des ruines romaines qu’ils connaissent dans Arles (et donc probablement grec). Ils choisissent de descendre à l’intérieur du temple.

    Ils débouchent sur une salle souterraine en pierre de taille parfaitement conservée. Au beau milieu de celle-ci ils découvrent une carapace géante de tortue, avec à l’intérieur d’elle deux yeux rouges et une forme recroquevillée (d’où émane une aura de caïnite).

    Bonisagus (David)

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