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    Partie 37 - Deux princes pour une cité

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    Partie 37 - Deux princes pour une cité Empty Partie 37 - Deux princes pour une cité

    Message par Bonisagus (David) Dim 13 Aoû - 16:56

    Partie du 11 août 2023

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion Sanguérius – Cappadocien médecin arlésien).
    - David (Jean - Brujah camarguais).

    Suite de la nuit du 14 au 15 février 1198

    Oubli de ma part : Arturio Dionicus doit faire une cotte de mailles à Pierre d’Astier.

    Messire Pierre d’Astier et ses soutiens (messire Hélion, messire Jean, messire Cérile, messire Alfonzo de Venise, ainsi que dame Kemintiri) quittèrent donc le palais des podestats où sire Hugues avait établi son élysium et rejoignirent leur propre élysium (celui des cryptoportiques, situé à à peine quelques dizaines de pas de celui de sire Hugues).

    Mes compagnons décidèrent de se rendre à Saint Rémy pour tenter de purifier la source qu’ils y avaient découverts dans des ruines anciennes enfouies au sud de la cité, sur le contrefort des Alpilles. Quelques heures plus tard ils étaient rendus sur les lieux. Après avoir déplacé la lourde dalle en pierre qu’ils avaient disposé dessus pour en fermer l’accès, ils purent descendre dans l’étroit escalier pour accéder à la petite construction maçonnée qui contenait la source.

    Messire Pierre d’Astier put, grâce à sa maîtrise de la voie Thaumaturgique des esprits, que l’esprit corrompu qui s’y trouvait autrefois (un esprit du Ver), avait disparu et avait laissé la place à un esprit de l’eau. L’esprit ne put en apprendre guère plus à mes compagnons (leur logique est bien différente de celle des humains).

    Après avoir remis la lourde dalle en place, mes compagnons décidèrent de se rendre au lac du Péiroou situé sur les hauteurs de Saint Rémy.

    Ce lac était en fait une retenue d’eau construite sans doutes du temps des romains, L’eau du lac avait autrefois recueilli le sang souillé du néarchi qui avait trouvé la mort ultime sur sa rive (il y fut détruit par le sire de dame Hygia et la dame de son ancien conseiller Marcianus). L’eau souillée avait ensuite contaminé la source en contrebas. Il n’y constatèrent rien de particulier. Ils décidèrent donc de retourner en Arles.

    Messire Pierre d’Astier put constater avec satisfaction que son élevage de molosses se portait bien, et que la nouvelle portée comportait de nouveau quelques chiots viables (le sang de caïnite, lorsqu’il est utilisé pour créer des lignée de goules, corrompt très souvent un grand nombre de naissances).

    -----------------------------------------------------

    Nuit du 15 au 16 février 1198

    Après avoir chassé, mes compagnons décidèrent de se rendre à leur élysium des cryptoportiques. Ils y furent rejoint par Thaven, la sorcière des Baux et infante de messire Hélion.

    Celle-ci leur annonça que les failles infernales des Alpilles avaient commencé à se refermer voir quinze jours, et qu’elles étaient désormais quasiment toutes fermées. Les Alpilles étaient en train de perdre leur aura infernale.

    Après réflexion, mes compagnons en vinrent à la conclusion que c’était messire Pierre d’Astier qui, en s’étant délivré de la malédiction de Malkav dans le temple de Bellit-illi en Arcadie (malédiction qu’il avait acquis en diablerisant la Gwrac’h), avait également fait disparaître les failles infernales des Alpilles.

    La malédiction qui planait sur les Alpilles (qui prenait la forme de failles infernales), était le fait des pratiques infernales des caïnites néarchis dans l’ancien temps. Ces caïnites néarchis formaient une lignée de caïnites dont mes compagnons découvrirent qu’elle avait été créée par l’un des infants de la Gwrac’h, infant à qui elle avait transmis la malédiction qu’elle avait reçu de Malkav …

    En ayant enfin réussi à se débarrasser de la malédiction de Malkav, messire Pierre d’Astier avait également délivré les Alpilles de la leur. En se délivrant de la malédiction il avait fait retrouver son équilibre à cet endroit.

    Cela fermait la boucle. Du temps des guerres contre les seigneurs des Baux, messire Pierre d’Astier avait de plus accidentellement rouvert l’une des principales failles infernales des Alpilles, en faisant détruire par ses hommes une idole d’Hécate trouvée dans une des grottes du Val d’Enfer (ce genre d’idoles avaient été placées par les anciens romains en différents endroits des Alpilles pour maintenir ces failles fermées).

    Alors qu’ils étaient encore devant leur élysium, mes compagnons virent s’assembler une trentaine d’individus en tenue de pèlerins devant la cathédrale Saint Trophime. Il s’agissait visiblement pour eux de préparer et de répéter en vue de la procession pour le mercredi des cendres qui approchait (celui-ci marquait l’entrée en carême des chrétiens).

    Bientôt ils furent rejoint par une vingtaine de va-nu-pieds en provenance du tumultueux, problématique, et malfamé quartier des arènes. Ceux-ci se mirent à les invectiver et à se moquer d’eux.

    Mes compagnons repérèrent très vite une forme encapuchonnée dont l’aura montra à messire Hélion qu’il s’agissait d’un caïnite. Il était visiblement avec les vas-nu-pieds. Etait-ce un des furores qui s’amusait à semer des troubles ?

    Les pèlerins, certes plus âgés que ces galopins, ne se laissèrent pas faire. Une première gifle partit en direction d’un des jeunes-gens. Les pèlerins étaient de plus armés de leurs bâtons, et ils n’hésitèrent pas à en faire usage contre les malotrus.

    C’est alors que messire Pierre d’Astier décida d’intervenir. Usant de son pouvoir de Présence, il parvint à capter l’attention des participants à cette rixe et à les convaincre de cesser. Les jeunes va-nu-pieds repartirent vers le quartier des arènes (non sans continuer d’invectiver les pèlerins), et les pèlerins reprirent la répétition de la procession du mercredi des cendres, en remerciant le chevalier arlésien pour son intervention (non sans menacer les va-nu-pieds de leur bâtons).

    La suite de la nuit fut consacrée au déplacement d’un des deux miroirs magiques de la demeure de messire Hélion (miroirs ramenés de leur excursion dans la tombe de la Gwrac’h sur l’île de Gavrinis) dans la demeure de messire Pierre d’Astier. Ces miroirs montraient, à ceux qui plongeaient leur regard dedans, pour l’un une image abominable de sa bête, et pour l’autre un reflet de soi-même en train de brûler, ce qui représentait une véritable épreuve pour tout caïnite qui devait alors lutter contre sa bête intérieure pour ne pas sombrer en frénésie.

    -----------------------------------------------------

    Nuit du 16 au 17 février 1198

    A peine rendus devant les cryptoportiques (leur lieu de rendez-vous nocturne), mes compagnons purent voir deux soldats passer devant eux au pas de course, puis s’enfiler dans la ruelle montante qui amène au turbulent et malfamé quartier des arènes.

    En les suivant, ils trouvèrent les deux soldats en train de discuter devant un attroupement. Un individu, en robe de moine, haranguait la foule. Une aura de Foi importante émanait de cet individu. Celui-ci critiquait la corruption supposée des podestats et des marchands à leurs bottes, l’inaction des chevaliers arlésiens devant les caillassages des processions … En écoutant un peu parler les deux soldats entre eux, mes compagnons apprirent que l’individu était un certains Léonce le scribe, un moine de Montmajour, et que cela faisait maintenant deux semaines qu’il faisait parler de lui en Arles.

    Messires Jean et Pierre d’Astier tentèrent d’user de leurs pouvoirs de Présence contre lui, sans succès. La Foi de celui-ci le protégeait de tout type de pouvoir de ce genre. Messire Pierre d’Astier réussit cependant, toujours grâce à son pouvoir de Présence, à néanmoins semer le trouble dans les esprits d’une vingtaine de participants à la réunion (sur la cinquantaine que comptait l’attroupement).

    Lorsque Léonce demanda à marcher sur le palais des podestats (situé non loin), seuls une trentaine de participants décidèrent donc de se joindre à lui.

    Mes compagnons remarquèrent également sur les lieux (aux pieds des arènes), la présence de plusieurs individus encapuchonnés. L’un d’eux était très clairement le caïnite qui avait accompagné les va-nu-pieds la nuit précédente dans leur tentative de perturbation de la préparation de procession (c’était ce que montraient ses habits et son aura de caïnite). Les autres individus encapuchonnés, au nombre de trois, étaient de forte carrure, et l’un d’entre eux salua mes compagnons. Il s’agissait de messire Guy de Blienne qui demanda aux deux serviteurs qui l’accompagnaient, de partir à la poursuite de l’autre caïnite encapuchonné.

    Mes compagnons se joignirent donc à messire Guy de Blienne, et ils suivirent ensuite à quelques distances la manifestation. Le caïnite qui avait pris la fuite était probablement un des furores, et sans doutes était il là pour semer le trouble dans la cité comme aiment à le faire certains furores pour affaiblir les pouvoirs caïnites en place.

    Alors que les manifestants empruntaient l’étroite ruelle qui menait au palais des podestats (et à la cathédrale Saint Trophime située juste en face), des volets explosèrent, et un corps traversa la fenêtre pour aller s’écraser au milieu de la populace présente en dessous. Des cris de surprise (et aussi de douleur pour les quelques malchanceux qui venaient de se prendre le corps et le lourd panneau de bois sur la tête) se firent entendre. Puis ce furent des cris de colère, et un déferlement de coups (et d’insultes) qui furent discernables parmi les émeutiers.

    Mes compagnons se précipitèrent et se frayèrent comme ils purent un chemin au milieu des émeutiers, et découvrirent le corps d’un chevalier, celui du Ventru Thomas Ferfoux, inerte, les yeux révulsés, et qui commençait même à se décomposer (il venait de trouver la mort finale, et au vu de sa vitesse de décomposition, celui-ci devait avoir été très âgé). Messires Hélion et Guy de Blienne réussirent non sans mal à extraire le corps de la foule qui s’acharnait contre le cadavre, aidés par leurs compagnons.

    Après que la foule ait repris sa marche vers le palais des podestats, une forme massive surgit de la pièce située à l’étage où venait de se passer le drame, dans un grand claquement d’ailes. Messire Hélion put voir qu’il s’agissait en fait d’une immense chauve-souris, et que celle-ci avait l’aura d’un caïnite.

    Mes compagnons disposèrent le corps de sire Thomas Ferfoux dans une petite ruelle attenante et reprirent de suivre la tumultueuse procession.

    Arrivés en face du palais de podestats, Léonce le scribe reprit son discours enflammé, puis se mit à jeter des pavés sur le podestat, bientôt imité en cela par d’autres manifestants. Messire Pierre d’Astier usa alors de nouveau de sa présence, et parvint de nouveau à capter l’attention d’une partie de la populace présence, mais de façon plus limitée qu’il avait réussi à le faire précédemment. En effet, Léonce le scribe s’interposa, et sa Foi neutralisa une partie des effets du pouvoir de messire Pierre d’Astier. Néanmoins, une dizaine de manifestants s’écartèrent de nouveau du reste du groupe, semblant douter du bien fondé du discours du moine.

    Quelques instant plus tard, une garde montée arlésienne arriva sur les lieux. Elle comportait une dizaine de cavaliers, avec à leur tête un chevalier arlésien d’âge mûr que messire Pierre d’Astier connaissait, un certain Antonin d’Orgon. En prévision de ce qui allait se passer, messire Hélion me demanda d’aller prévenir dame Honoria. Il y allait sans doutes avoir du travail pour eux ...

    Après avoir prévenu à plusieurs reprises les émeutiers, lui et ses soldats sortirent de grands bâtons et chargèrent les manifestants. Quelques instants plus tard (et après de nombreux coups de bâtons), la foule était dispersée. Quelques manifestants blessés et restés sur place firent l’objet de soins de la part de messire Hélion et de dame Honoria, d’autres, plus valides, fuirent dans les ruelles adjacentes sans demander leurs restes, et d’autres enfin trouvèrent refuge (avec Léonce le scribe) dans la cathédrale Saint Trophime (qu’ils quittèrent peu de temps après lorsque les forces de l’ordre furent reparties).

    Alors que messire Pierre d’Astier voulait intervenir pour faire cesser l’assaut, la poigne de sire Guy de Blienne se posa sur son épaule et l’en empêcha. Il lui dit juste calmement d’observer.

    Après que les manifestants aient été dispersés et que les soldats montés aient quitté les lieux, mes compagnons purent apercevoir une nouvelle forme encapuchonnée (possédant elle une aura de caïnite pratiquant nettement une forme de magie du sang). Celle-ci remit quelque chose à Antonin d’Orgon discrètement. Le chevalier arlésien soupesa le présent et le glissa dans son manteau.

    Après qu’Antonin d’Orgon ait lui aussi quitté les lieux, la forme encapuchonnée salua mes compagnons (sire Guy de Blienne lui acquiesça un signe de la tête) et entra dans le palais des podestats. Visiblement il devait s’agir d’un des sujets de sire Hugue.

    Sire Guy de Blienne prit alors lui aussi la direction du palais des podestats, disant à mes compagnons qu’il devait désormais rendre compte de tout ceci à sire Hugue, et qu’il allait également devoir informer dame Anna Kathéra de la destruction de sire Thomas Ferfoux (qui faisait parti de sa coterie).

    Mes compagnons décidèrent d’aller récupérer le corps de sire Thomas Ferfoux. Celui-ci, bien qu’ayant largement commencé à se décomposer, portait encore des traces de canines dans le coup. Visiblement il avait été en plus diablerisé par son assassin.

    Ils décidèrent de prendre les restes de sire Thomas Ferfoux (qui commençaient déjà à se transformer en poussière) et ses effets. Ils laissèrent ses restes chez messire Pierre d’Astier et amenèrent quelques un de ses effets (son épée de chevalier, une dague, et une bague) à dame Anna Kathéra qui avait élu domicile dans la même rue que messire Pierre d’Astier.

    Dame Anna Kathéra ne sembla pas plus chagrinée que ça de la destruction de sire Thomas Ferfoux (visiblement pour elle, seuls le forts méritaient de survivre), et montra peu d’intérêt dans le fait de lui donner une sépulture descente. Mais néanmoins, elle prit la destruction de sire Thomas Ferfoux comme un affront personnel et s’habilla (en montrant par la même occasion sa nudité à mes compagnons, sans que cela ne sembla nullement la gêner) en vue aller demander des comptes à sire Hugue, et lui demander ce qu’il comptait faire.

    Elle proposa à mes compagnons de l’accompagner à l’élysium, sans aucun doutes pour qu’ils participent au spectacle ...

    A l’élysium de sire Hugue, mes compagnons et dame Anna Kathéra trouvèrent celui-ci en compagnie de messires Guy de Blienne et Cosimo (sans aucun doutes l’individu encapuchonné qui avait remis quelque chose au chevalier arlésien Antonin d’Orgon, une fois son action de répression contre les émeutiers et leur meneur terminée).

    Dame Anna Kathéra demanda à sire Hugues ce qu’il comptait faire pour venger la destruction de sire Thomas Ferfoux.

    Sire Hugue argua qu’il serait difficile de prouver indéniablement la culpabilité des furores dans cette triste histoire, et que l’on ne pouvait pas ainsi détruire impunément des caïnites, fussent-ils des furores (qui étaient de plus visiblement les infants de caïnites qui seraient à leur tour tout à fait en mesure de demander des comptes ...). Même si désormais ils étaient tous bien loin de Constantinople …

    Dame Anna Kathéra tourna alors les talons et annonça en quittant l’élysium de sire Hugue, que désormais elle apporterait son soutien à celui des deux prétendants au trône de prince qui lui ferait justice.

    Mes compagnons décidèrent de poursuivre leur enquête. Dans la pièce où avait eu lieu le combat ils ne découvrirent aucun indice intéressant (hormis quelques gouttes de vitae inexploitables), mais messire Jean put avoir une discussion avec le fantôme d’une vieille femme présente sur les lieux. Elle lui confirma que l’assassin de sire Thomas Ferfoux possédait une pilosité importante sur les mains, ce qui était le cas d’un des furores, un certains messire Andonios (que leur avait présenté dame Thérésa Kyména, la chef des six furores arrivés en Arles).

    La nuit étant encore très peu avancée, mes compagnons décidèrent ensuite de se rendre à l’abbaye de Montmajour pour essayer d’y trouver des informations sur le moine dénommé Léonce le scribe. Ils y furent accueilli par le frère prieur Jean, nouveau responsable de l’abbaye (qui avait succédé à l’ancien frère prieur nommé Jean également). Il accepta de leur montrer la cellule de frère Léonce. Celui-ci était arrivé deux ans auparavant de la prestigieuse abbaye de Saint Victor à Marseille. Depuis son arrivé à Montmajour, il n’avait cessé de vilipender la « corruption » des autorités de la cité d’Arles, et l’inactivité du pourtant puissant évêque d’Arles.

    Les autres frères n’avaient cessé de lui répéter que la cité d’Arles était la responsabilité de l’évêque Imbert, et non des moines de Montmajour, et qu’il ne fallait pas empiéter sur les domaines des uns et des autres. Malheureusement, ils n’avaient pas réussi à le raisonner, et celui-ci avait fini par quitter l’abbaye deux semaines auparavant pour visiblement aller vivre en Arles et poursuivre sa lutte contre ce qu’il appelait la corruption des podestats, des marchands, et même des chevaliers arlésiens qui d’après lui laissaient faire désormais les caillassages des processions religieuses.

    Mes compagnons ne trouvèrent hélas rien d’intéressant dans l’ancienne cellule de Léonce qui allait bientôt accueillir un nouveau frère.

    Peu de temps après mes compagnons étaient de retour dans leur cité d’Arles.

    Messire Hélion demanda à sa goule, le mercenaire Dario, de lui faire obtenir un entretien avec le responsable des mercenaires génois en Arles.

    Mes compagnons décidèrent ensuite de poursuivre leur enquête auprès des furores. Ils les retrouvèrent à leur table devenue visiblement habituelle, dans une des auberges du port.

    En dehors des six furores et du mortel qui les accompagnait (visiblement un serviteur de leur chef, dame Thérésa Kyména), se trouvaient dans la salle quatre chevaliers arlésiens. Ces quatre chevaliers, dont messire Pierre d’Astier avait une vague connaissance, faisaient parti des rares chevaliers arlésiens qui avaient participé à la troisième croisade. Il s’agissait des chevalier sans terre, et donc sans fortune, qui étaient ensuite très souvent employés dans l’ost de la cité d’Arles (comme l’était Antonin d’Orgon). En dehors de ces deux groupes, il y avait également une quinzaine de clients. Du groupe de chevaliers arlésiens provenait une légère Foi, mais elle n’était en aucun cas gênante pour mes compagnons. Messire Hélion remarqua que dans leur aura, parfois, une étincelle apparaissait, comme celles que l’on peut apercevoir dans les auras des pratiquants d’une forme de magie.

    Dame Thérésa Kyména confirma en effet que messire Andonios avec effectivement détruit sire Thoms Ferfoux. Sire Thomas Ferfoux avait autrefois humilié publiquement messire Andonios dans un élysium de Constantinople, et il n’avait eu que ce qu’il méritait. Par contre, elle se montra très irritée par la participation de messire Sidonios aux deux évènements récents qui avaient troublé l’ordre public. Elle le sermonna avec une grande virulence, et celui-ci sembla craindre la réprimande de la caïnite.

    L’un des furores, le dénommé Stanislav, commença à se trouver mal. Il devint fébrile, et des gouttes de sang se mirent à perler sur son front. Quelques instants plus tard il vomit une quantité impressionnante de sang sur la table et s’affala sur celle-ci. Il venait de trouver la mort finale.

    Les caïnites firent alors comprendre aux clients mortels de l’auberge (qui étaient paniqués) qu’il fallait quitter immédiatement les lieux pour ne pas risquer d’être victimes à leur tour de ce qui pourrait être une maladie contagieuse comme une fièvre inconnue, ou même une peste … Les mortels obéirent sans demander leurs restes, mais pas les quatre chevaliers arlésiens qui demeurèrent sur place à observer la scène, inquiets, et à bonne distance.

    Alors que mes compagnons se questionnaient sur ce qui venait d’arriver à ce furore, messire Hélion pu voir les quatre chevaliers sortir de petites fioles en métal et les boire. Aussi tôt il vit leur aura se remplir des myriades d’étincelles, les mêmes que possèdent les individus qui pratiquent une forme de magie. Les quatre chevaliers sortirent épée et bouclier et se mirent à avancer vers mes compagnons et les furores.

    Messire Hélion alerta ses compagnons et les furores, mais ceux-ci ne voyaient pas la même chose que lui. Pour eux, les quatre chevaliers étaient toujours au même endroit, inquiets quand à ce qui venait de se passer avec Stanislav …

    Messires Jean et Pierre d’Astier sentirent immédiatement leurs pieds se figer au sol, tout comme les furores Sidonios et Markellos. L’instant d’après messires Jean, Pierre d’Astier, Sidonios, et Markellos étaient victimes d’une attaque par l’un des quatre chevaliers arlésiens qui venaient d’apparaître dans leurs dos.

    Les chevaliers arlésiens détruisirent ainsi facilement les furores Sidonios et Markellos, et ils blessèrent gravement le furore Théophilos (les blessures infligées par les quatre chevaliers arlésiens étaient aggravées). Ils eurent beaucoup plus de mal, malgré leur puissance, avec mes compagnons et le furore Andonios. Messire Pierre d’Astier comme à son habitude fit un carnage à coups d’épées et de lancers de javelots (malgré le fait qu’il soit cloué au sol), et Andonios détruisit de ses immenses griffes le dernier des quatre chevaliers.

    Bonisagus (David)

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