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    Partie 40 - Les mystères de Nîmes

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    Partie 40 - Les mystères de Nîmes Empty Partie 40 - Les mystères de Nîmes

    Message par Bonisagus (David) Mar 12 Déc - 17:48

    Partie du 8 décembre 2023.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier - Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion Sanguérius - Cappadocien médecin arlésien).
    - David (Jean - Brujah camarguais).

    --------------------------------------------------------

    Nuit du 19 au 20 février 1198

    Mes compagnons décidèrent, peu avant leur départ pour Toulouse, de se rendre à Fos pour y rencontrer frère Pation. Celui-ci était un Tzimisce d’une lignée rare dont les membres se disaient « de l’ancien temps ». Frère Pation était un de leurs amis depuis qu’ils avaient libéré des mains des pisans son jeune protégé, le seigneur Amiel de Fos.

    Nuit du 20 au 21 février 1198

    Après avoir fait une halte dans une grange du petit hameau de Mas Thibert, mes compagnons arrivèrent en milieu de nuit à l’abbaye Saint Gervais de Fos.
    Frère Pation leur dit ce qu’il savait des Tzimisces, de leur faiblesse (le besoin de dormir entouré de la terre qui les avait vu étreindre), et de leurs pouvoirs. Il avait vaguement entendu parler de dame Anna Kathéra. Il savait qu’elle était une byzantine résidant à Constantinople et qu’elle faisait parti de la lignée du Dracon (un des infants de Tzismice qui avait participé à la fondation de Constantinople). Il leur confirma que le Dracon avait interdit à ses descendants de pratiquer le Koldunisme.

    Frère Pation leur avoua n’être jamais parvenu à maîtriser le Koldunisme (visiblement il fallait une certaine affinité avec le monde des esprits). Son sire, dont il n’avait plus de nouvelles depuis des années (et qu’il pensait détruit), était parvenu autrefois à maîtriser cette magie du sang, tout comme son propre infant, Marceù Giordani (qui faisait parfois route avec mes compagnons). Il confia à mes compagnons l’ouvrage de Koldunisme qu’il tenait de son sire (un beau grimoire illustré en grec), leur manifestant ainsi une grande marque de confiance (frère Pation aimait beaucoup les livres, empruntant fréquemment ceux de la bibliothèque de Valentinus à Marseille).
    Mes compagnons repartirent ensuite pour Arles, faisant de nouveau halte à Mas Thibert.

    Nuit du 21 au 22 février 1198

    A peine arrivés en Arles, et après avoir passé un peu de temps à chasser, messire Hélion se rendit au palais des Podestats où devait se tenir une réunion avec les médecins arlésiens pour faire le point sur l’avancement de l’épidémie de fièvre.

    Le constat était le même pour tous les médecins arlésiens (Melchior d’Astier y compris) : ils n’avaient que très peu de cas, et pour certains le nombre de cas avait diminué drastiquement. Le responsable de la famille des Porcelets présent mit donc fin à la réunion, estimant que la fièvre n’était plus préoccupante. Celle-ci n’était sans doutes point la peste tant redoutée mais un quelconque miasme comme il en apparaissait parfois parmi la population. Il finit par conclure que les mesures prises pour lutter contre elle, c’est à dire le confinement de la population et la procession que frère Hugue venait d’organiser la nuit précédente, avaient sans doutes été déterminantes quand à l’évolution positive de la situation. Les médecins arlésiens continueraient néanmoins de surveiller encore quelques temps l’évolution du mal parmi les arlésiens.

    Messire Pierre d’Astier quand à lui se rendit chez dame Anna Kathéra. Sa domestique lui dit que celle-ci était de sortie. Il retrouva celle-ci au bras de messire Alfonzo de Venise devant la future auberge de la Pomme d’Or. Ceux-ci étaient visiblement en train de parler de ce projet d’auberge qu’avait eu messire Pierre d’Astier. Dame Kemintiri se tenait à leurs cotés. Ce projet d’auberge intéressait dame Anna Kathéra qui avait eu l’occasion de voir (très brièvement) celle de messire Critias à Marseille.

    Dame Anna Kathéra prit ensuite messire Pierre d’Astier par le bras et l’emmena déambuler dans les ruelles qui bordaient les quais d’Arles. Celle-ci était songeuse et silencieuse. Autour d’elle tournoyaient plusieurs esprits issus de l’Umbra proche ou lointain. Quatre d’entre eux ressemblaient à des insectes, le cinquième était serpentiforme, et le dernier ressemblait à un parchemin déplié recouvert de symboles (de nature inconnue pour moi). Sans doutes que messire Pierre d’Astier pouvait lui aussi voir ces esprits, sa maîtrise de la Thaumaturgie lui ayant entrouvert les portes de l’Umbra.

    Messire Pierre d’Astier la raccompagna à son domicile puis s’en retourna vers ses compagnons (qui étaient restés dans les environs de la future auberge de la Pomme d’Or, avec messire Alfonzo de Venise et dame Kemintiri).

    Nuit du 22 au 23 février 1198

    Mes compagnons profitèrent des quelques heures qui leur restaient avant leur départ vers la belle cité de Toulouse pour vaquer à quelques dernières affaires.

    Messire Hélion finalisa son lien du sang avec messire Guilhem des Porcelets (responsable des mercenaires génois en Arles) en partageant avec lui une nouvelle bonne bouteille de vin. Messire Guilhem devint alors très fraternel avec messire Hélion et put lui assurer que tous ses biens arlésiens (c’est à dire sa demeure et son apothicairerie) seraient désormais sous bonne garde des mercenaires génois (contre évidemment quelques modestes émoluments).

    Mes compagnons confièrent ensuite le livre sur le Koldunisme de frère Pation à messire Cérile pour qu’il veille sur lui durant leur absence. Celui-ci y jeta un rapide coup d’oeil et le reconnu comme étant un ouvrage d’une forme de magie du sang ancienne, grossière, et en tous cas bien moins aboutie que la Thaumaturgie dont le clan Tremere était le farouche gardien. Messire Cérile en profita pour demander à mes compagnons de bien vouloir livrer deux ouvrages empaquetés à des connaissances habitants des cités que mes compagnons allaient devoir traverser durant leur périple. Il s’agissait du régent de la fondation de Narbonne, un certains Salvalaglio Servilia, et d’un certains Nestor Giovanni, qui lui résidait à Carcassonne (sans doutes un membre de la lignée Cappadocienne des Giovannis).

    Messire Pierre d’Astier retrouva ensuite dame Kemintiri en compagnie de messire Alfonzo de Venise aux Alyscamps. Il prit à part son infante pour lui dire qu’il lui interdisait tout lien du sang avec messire Alfonzo (il savait que celui-ci avait eu une telle pratique avec dame Anna Kathéra, tout comme feu messire Thomas Ferfoux).

    Messire Pierre d’Astier s’entretint ensuite en privé avec messire Alfonzo de Venise. Messire Alfonzo lui confia qu’il avait une dette de vie envers dame Anna Kathéra, la Tzimisce l’ayant recueilli et caché durant les émeutes anti latines de 1185 qui virent la destruction de la quasi totalité des caïnites latins résidant à Constantinople. Messire Alfonzo connaissait les rumeurs concernant dame Anna Kathéra et sa possible part de responsabilité dans ces émeutes, mais la dette était là. Dame Anna Kathéra appréciait visiblement la compagnie d’Alfonzo de Venise qui disait avoir été envoyé à Constantinople en tant qu’émissaire pour le compte de son sire, Narsès, le puissant prince Lasombra de Venise. Narsès dirigeait ce que ceux de son espèce nommait « l’Hérésie Caïnite ». Les membres de cette « Hérésie Caïnite » voyaient les caïnites non pas comme des créatures maudites, mais bien au contraire comme des créatures bénies qui devaient être vénérées par les mortels (et qui formaient parfois de véritables cultes autour de ces caïnites). Messire Alfonzo respectait la vision de son sire quand à la place des caïnites dans la création, mais il ne la partageait pas. Il confia également à messire Pierre d’Astier que dame Anna Kathéra le trouvait assez prometteur en tant que prince ...

    Mes compagnons prirent ensuite un peu de temps pour chasser et, alors qu’ils s’apprêtaient à partir, quelqu’un vint frapper à la porte de la demeure arlésienne de messire Pierre d’Astier.

    Ils se retrouvèrent alors face à deux caïnites : une magnifique jeune femme au teint mat et aux longs cheveux noirs (et dont le regard vous transperçait l’âme), et un moine va-nu-pieds aux cheveux blonds ébouriffés. La jeune femme dit s’appeler Lucita d’Aragon, et son compagnon de route Anatole (son aura indiquait qu’il appartenait probablement au clan Malkavien). Ils étaient envoyés par messire Valentinus de Marseille, le sire adoptif de messire Pierre d’Astier, qui demandait à son infant de bien vouloir accepter que ces deux étrangers puissent faire route avec eux vers Toulouse, ou du moins en partie.

    Acceptant de rendre cette faveur à messire Valentinus (dont mes compagnons ignoraient comment il avait pu être aussi rapidement mis au courant de leur projet de se rendre en Occitanie), mes compagnons se mirent enfin en route.
    Ils se rendirent tout d’abord à Tarascon, trouvant sans trop de difficultés dans la seule et unique auberge du hameau un batelier disposé (contre une bonne somme) à leur faire traverser le Rhône de nuit pour rejoindre la cité de Beaucaire (dont le prince, Galburge, était une de leurs connaissances). Mes compagnons sortirent ensuite rapidement de la cité de Beaucaire et se mirent à arpenter le chemin en terre battue qui longeait ce qu’il restait de la via domitia (les anciennes voies romaines étaient devenues trop dangereuses à pratiquer au fil des siècles du fait de leur manque d’entretien). La via domitia devait les conduire à Nîmes, la première étape de leur voyage vers Toulouse.

    Leurs sires et dames leur avaient autrefois recommandé de ne jamais se rendre dans cette cité, celle-ci étant réputée comme très dangereuse pour les créatures de leur espèce, celles-ci ayant une certaine tendance à y disparaître ...

    Durant le trajet, mes compagnons apprirent que Lucita d’Aragon était l’infante du prince Lasombra de Madrid, le puissant Louis Ambrosio Monçada. Elle avait été envoyée par son sire en tant qu’émissaire auprès du prince Lasombra de Marseille, messire Balhard. Sa mission étant terminée, elle devait s’en retourner dans son pays. Quand à Anatole, elle l’avait rencontré chemin faisant.

    Ils apprirent d’Anatole, qu’il était un des prophètes de la Géhenne (la fin des temps), et que celle-ci allait d’après lui survenir d’ici une trentaine d’années (comme le pensaient les membres de l’Hérésie Caïnite), ou aux alentours de la fin du second millénaire … Ils apprirent également de lui qu’il était un de ces « prêtres des cendres », ces caïnites errants qui enseignaient à ceux qui le souhaitaient les préceptes des différentes voies d’illumination (Anatole enseignait ceux de la Voie des Cieux).

    Peu avant l’aube mes compagnons arrivèrent en vue de l’ancienne cité romaine. Celle-ci était ceinte de remparts qui semblaient récents. Elle tait adossée à une colline sur laquelle était parfaitement visible une ancienne tour massive (du fait du temps dégagé et de la pleine lune). De cette tour partaient des ruines de remparts anciens qui dessinaient les contours de ce qu’avait du être l’ancienne cité romaine (bien plus grande alors). Du sommet de la colline serpentait un cours d’eau qui alimentait plusieurs meuneries avant de rejoindre la cité en contrebas et d’en remplir les douves. Quelques bâtiments ressemblant à des abbayes se trouvaient également à l’extérieur des murs d’enceinte. La cité avait une superficie qui ne devait pas dépasser le tiers de celle de la cité d’Arles.

    Rentrer dans la cité ne fut pas un problème, dame Lucita usant efficacement de sa Domination sur le garde en faction. La cité était moins bien entretenue qu’Arles. Les rues étaient bien souvent de terre battue (les anciens pavages romains n’étaient plus que très épars), et les anciennes bouches d’égouts, bien que toujours présentes, émettaient parfois des relents fétides.

    Dame Lucita et messire Anatole connaissaient la cité (ils y avaient fait un très bref passage pour se rendre à Marseille), et ils conduisirent directement mes compagnons à l’une des rares auberges d’où émanait des rires et de la musique.

    A peine furent-ils entrés que la musique et les rires cessèrent. Une vingtaine de clients (des hommes de tous âges), et quatre jeunes femmes portant des manches de couleurs différentes (très vraisemblablement des catins), se mirent à fixer mes compagnons. L’aubergiste, visiblement un homme de fort caractère, ramena alors tout le monde à l’ordre, et la musique reprit.

    L’aubergiste trouva à mes compagnons une table à l’écart. Ils remarquèrent que l’une des catins, une belle jeune femme au teint ambré (peut être catalane), était une caïnite. Celle-ci les ignorait royalement. Dame Lucita leur fit la confidence que cette caïnite ne savait pas qu’ils étaient eux-même du sang. Sans doutes ne maîtrisait-elle tout simplement pas la discipline d’Auspex …

    Comme les trois autres catins, la caïnite s’amusait un temps avec les clients, puis elle les amenait dans une pièce voisine d’où ils revenaient visiblement fatigués ...

    L’aubergiste trouva trois chambres à mes compagnons et à leur deux nouveaux amis, acceptant qu’ils gardent avec eux les deux molosses de messire Pierre d’Astier.

    Nuit du 23 au 24 février 1198

    Le lendemain soir mes compagnons rejoignirent les clients de l’auberge.

    Messire Hélion décida de se rendre à la table de la caïnite. Celle-ci, du nom d’Yselda, le prit tout d’abord pour un client potentiel (notant tout de même sa pâleur manifeste) avant de finir par réaliser qu’il était de la même espèce qu’elle.

    Sondant son esprit, messire Hélion eut une vision d’Yselda en compagnie d’une Nosfératu dans une ruelle, l’horrible créature lui passant un collier autour du cou.

    Mes compagnons apprirent ainsi qu’Yselda vivait à Nîmes depuis une trentaine d’années. Elle ne voyait que très peu de caïnites (ou peut être ne prenait-elle que très rarement conscience de leur passage). Les caïnites qu’elle rencontrait ne restait que très peu de temps dans la cité (rarement plus d’une nuit), tous connaissant la sinistre réputation de la cité vis à vis des caïnites. Ceux qui s’attardaient trop disparaissaient immanquablement au bout de quelques temps. Yselda leur confia qu’elle entendait ensuite leurs hurlements dans ses rêves et ses cauchemars durant plusieurs jours, puis que ceux-ci s’arrêtaient subitement.

    Yselda leur avoua également s’être retrouvée en face de la Nosfératu dans un de ses rêves, la créature lui ayant passé un collier autour du cou, et qu’elle s’était réveillée avec le collier en question, qu’elle ne quittait plus depuis.

    Mes compagnons et dame Lucita prirent alors conscience que messire Anatole avait disparu. Ils n’avaient aucun souvenir qu’il soit parti de leur table où pourtant il se trouvait quelques temps auparavant en leur compagnie.

    Sortant de l’auberge ils purent suivre les traces de pieds nus d’Anatole jusqu’à une grille d’égout qui, bien qu’encore en place, venait visiblement d’être déplacée. Ils déplacèrent à leur tour la lourde grille, et sautant à pieds joins dans une épaisse couche de boues des plus nauséabondes, ils purent suivre aisément les traces du Malkavien.

    Alors que les traces de pieds d’Anatole suivaient l’égout antique, mes compagnons remarquèrent bientôt qu’ils étaient en train de longer un muret qui avait été ajouté à la paroi de l’ancienne construction romaine. Celui-ci faisait une hauteur d’un peu moins de six pieds, et un étroit passage était accessible en son sommet. Regardant par dessus celui-ci, ils découvrirent une ancienne crypte où reposaient une centaine de squelettes. Dans une des alcôves ils découvrirent deux étranges larves d’environ quatre pieds de long. Celles-ci avaient un visage humain, doté cependant d’une mâchoire proéminente. Elles possédaient des sortes de mains et de pieds griffus qui émergeaient à peine de la masse boudinée de leurs corps. L’une des larves possédait l’aura d’un caïnite en torpeur, et des traces de diableries étaient également visibles dans celle-ci. L’autre larve portait des traces de morsures au niveau du cou et venait visiblement d’être dévorée par l’autre. Messire Pierre d’Astier parvint à se glisser dans la crypte et par sécurité choisit d’empaler la larve en torpeur.

    Mes compagnons reprirent ensuite leur périple peu ragoûtant.

    Au bout d’une centaine de pas messire Pierre d’Astier vit un rat qui se trouvait devant eux et qui les observait. Il tua le nuisible d’un magistral lancé de dague.

    Poursuivant leur périple, ils entendirent soudainement de funestes bruits de couinements et de clapotis. Ils aperçurent alors une horde de rats qui se ruèrent vers eux. Messire Hélion fit alors appel à la puissance de la Thaumaturgie du feu et réduisit en cendres les créatures, remplissant l’air d’atroces odeurs de corps et de déjections brûlées. Une créature, que mes compagnons n’avaient pas de prime abord détectée, se trouvait à l’arrière de la horde de rongeurs. Il s’agissait d’une de ces larves qu’ils venaient de découvrir. Celle-ci, bien carbonisée mais encore vive, tenta de fuir le théâtre de l’affrontement, mais messire Pierre d’Astier l’empala d’un coup de javelot. Mes compagnons détruisirent ensuite la pathétique créature et poursuivirent leur chemin, parvenant sans trop de mal à retrouver les traces de pas de messire Anatole.

    Peu après avoir emprunté une bifurcation, mes compagnons entendirent de nouveau les sinistres bruits annonciateurs d’une nouvelle horde de rats devant eux, mais également d’une autre, plus lointaine, derrière eux.

    La nuée qui se retrouva face à eux comportait, outre une horde de rats, quatre larves grassouillettes. Messire Hélion fit de nouveau appel à la Thaumaturgie du feu pour occasionner un maximum de dégâts à leurs adversaires avant qu’ils n’arrivent à leur contact, puis se fraya rapidement un chemin vers l’arrière de leur groupe pour faire de même avec les autres assaillants qui s’apprêtaient à les prendre à revers. Ce deuxième groupe était constitué quand à lui de trois autres larves et d’une tout aussi nombreuse horde de rats. Le torrent de flammes qu’il déversa sur leurs ennemis anéantit immédiatement les rongeurs et blessa grièvement les larves. Celles-ci ne fuirent pas pour autant et se jetèrent sur mes compagnons et Lucita. Les coups d’épées de messires Pierre d’Astier et Jean, les pouvoirs nécromantiques de messire Hélion, les tentacule d’ombres de dame Lucita, et la terrible mégère que messire Hélion relâcha sur leurs ennemis, eurent tôt fait de détruire les larves. La dernière d’entre elles, en proie à la terrible faim de la mégère, fut quand à elle achevée par messire Jean (ce qui lui valut un regard haineux de la part de celle dont il interrompit le repas).

    Bonisagus (David)

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