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    Partie 39 - Abdication en Arles

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    Partie 39 - Abdication en Arles Empty Partie 39 - Abdication en Arles

    Message par Bonisagus (David) Sam 28 Oct - 22:50

    Partie du 27 octobre 2023.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier - Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion Sanguérius - Cappadocien médecin arlésien).
    - David (Jean - Brujah camarguais).

    --------------------------------------------------------

    Nuit du 18 au 19 février 1198

    Je fis donc part à messire Hélion du succès de ma mission. Je venais, sans trop de difficultés, de déposer le dernier enchanté que dame Anna Kathéra leur avait confié dans l’élysium de sire Hugue (situé au deuxième étage du podestat d’Arles).

    Peu de temps après, sire Hélion (ainsi que ses compagnons) se rendirent à leur tour au podestat. Messire Hélion avait en effet invité ses confrères médecins chrétiens et juifs arlésiens (en faisant appel à mes services) pour s’entretenir avec eux de la fièvre qui venait de se déclarer en Arles. Se trouvait également parmi eux le père Hugue, qui s’occupait de soigner les miséreux du village des arènes. Messire Melchior d’Astier, le second garçon de la famille Astiers que connaissait bien messire Hélion (et pour cause, celui-ci avait participé à financer son cabinet), n’était pas présent. Par contre, sa sœur Marthe, que messire Hélion employait au sein de sa prestigieuse apothicairerie, était présente, un peu à l’écart comme à son habitude (celle-ci possédait le « don », et cela la rendait « étrange » et inquiétante pour les autres mortels).

    Si les trois plus anciens médecins arlésiens se montrèrent assez préoccupés par cette fièvre et ses conséquences, cela ne semblait pas l’être plus que ça pour les trois plus jeunes, notamment pour un certains Bernard d’Oriac. Celui-ci avait effectivement, comme ses confrères, constaté des cas de fièvres très suspectes, avec beaucoup de symptômes faisant penser à une peste, mais, tant qu’il n’y avait pas de bubons, pour lui il ne fallait pas paniquer. Ils parvinrent néanmoins à plusieurs décisions. La première était d’apporter une aide matérielle (sous la forme de décoctions) au père Hugue, seule personne s’occupant des miséreux dans les arènes (les autres médecins se refusant de se rendre dans un tel endroit). La seconde était de se retrouver dans trois nuits pour faire un nouveau bilan quand à l’état d’avancement de la fièvre en Arles. La troisième, d’importance tout aussi capitale pour le père Hugue, était d’organiser rapidement une procession partant de la cathédrale Saint Trophime pour arpenter les rues d’Arles afin d’implorer le Seigneur. Les médecins demandèrent également à messire Hélion de bien vouloir augmenter la disponibilité des plantes nécessaires à la production des décoctions (à savoir la sauge, la farigoule, la pivoine, la mandragore, le coquelicot, et l'asaret), dame Honoria ayant quelque peu vidé les stocks de l’apothicairerie pour ses propres besoins ...

    Après avoir pris congé des six médecins arlésiens, de Marthe, et du père Hugue, mes compagnons se rendirent au siège des mercenaire génois en Arles. Celui-ci était situé non loin de la commanderie templière de Sainte Luce, des anciens thermes de Constantin (qui étaient occupés par toutes sortes de déshérités, tout comme les arènes d’Arles), et de la future auberge de la Pomme d’Or, dont messire Pierre d’Astier avait confié la réalisation à dame Kemintiri.

    La demeure était fort belle. Ils y furent accueillis par un jeune garde qui, après s’être enquis de l’identité des visiteurs, les conduisit au responsable des mercenaires génois en Arles. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent face à messire Guilhem Porcelet, l’un des nombreux membres de la prestigieuse famille des chevaliers arlésiens (et neveu d’Hugues Porcelet, chef de la famille en question).

    Celui-ci avait évidemment entendu parler de messire Jean, de messire Hélion (dont messire Hélion prétendait être le fils), et du chevalier Pierre d’Astier (dont Alexandre d’Astier était supposé être le fils adoptif). Ils étaient les célèbres arlésiens qui, avec le chevalier d’Albaron et le seigneur Bertrand des Baux, avaient autrefois libéré le comte Alphonse de Barcelone alors en fâcheuse posture au sein de la Camargue.

    Mes compagnons découvrirent alors que si les mercenaires génois pouvaient être librement recrutés en Arles (d’ailleurs, messire Hélion en avait déjà deux à son service, Dario et Dino), la maison des Porcelets veillait à ce que leur utilisation n’aille pas à l’encontre des intérêts de la cité d’Arles (cette charge leur avait sans doutes été confiée par les podestats).

    Messire Guilhem Porcelet trouva deux hommes d’armes à messire Hélion pour le lendemain, et dix de plus d’ici une quinzaine. Ces forces devaient servir à protéger ses intérêts, c’est à dire ses officines et sa très réputée apothicairerie d’Arles. Messire Porcelet accepta de trinquer avec messire Hélion, celui-ci commençant ainsi subtilement à établir un lien du sang avec lui (messires Hélion et Pierre d’Astier usèrent eux de leur Présence et de leur Domination, avec plus ou moins de succès).

    Il fut bientôt temps pour mes compagnons de quitter messire Guilhem Porcelet, de nouveaux visiteurs ayant été annoncés. Mes compagnons purent alors croiser messires Guy de Blienne et Cosimo, soigneusement habillés pour l’occasion. Visiblement, sire Hugue tentait lui aussi d’avancer ses pions sur le grand échiquier de la politique des mortels. L’échange fut cordial entre les deux coteries.

    Une fois sortis de la demeure des génois, messire Pierre d’Astier fit appel à un esprit de l’air pour espionner la rencontre qui se tenait entre Guilhem Porcelet et les sujets de sire Hugue. Messire Jean fit de même avec une Ombre qui accepta de lui rendre ce service.

    En attendant le retour de leurs serviteurs surnaturels, mes compagnons partirent flâner un peu dans le quartier, en profitant pour aller admirer l’avancement des travaux de la fameuse « Pomme d’or ». Au détour d’une ruelle, quelle ne fut pas la surprise de mes compagnons lorsqu’ils tombèrent nez à nez avec dame Kemintiri au bras de messire Alfonzo de Venise. Les deux tourtereaux semblaient assez gênés. Pressé par messire Pierre d’Astier, Messire Alfonzo de Venise prétendit ne pas avoir de compte à rendre à dame Anna Kathéra (dont mes compagnons savaient qu’il était l’amant). Messire Pierre d’Astier et messire Hélion, par leur insistance, manquèrent d’élégance avec le Lasombra vénitien qui sembla en prendre ombrage. Dame Kemintiri détourna la conversation en disant qu’Alfonzo avait de très bonnes idées pour l’aménagement de la future auberge de la Pomme d’Or. Messire Alfonzo avait en effet l’idée d’ajouter des statues grecques (comme il était possible de s’en procurer à Constantinople) pour la partie en sous sol de l’auberge. Il évoqua également la possibilité d’ajouter un peu de luminosité à l’ensemble en agrandissant quelque peu les aventures et en les munissant de carreaux de verre colorés comme on en faisait désormais pour les édifices religieux. Mes compagnons laissèrent ensuite les deux amoureux à leur ballade nocturne.

    Quelques temps plus tard, l’esprit de l’air et l’Ombre revinrent de leur mission d’espionnage avec les mêmes informations : Messire Cosimo avait dominé Guilhem Porcelet, lui demandant d’obéir en tout point à sire Hugue.

    Mes compagnons décidèrent alors de se rendre chez messire Cérile pour lui demander son aide afin de supplanter la Domination implantée par Cosimo, membre du clan Tremere comme lui. Messire Cérile accepta, car si Cosimo était un frère de clan, ils avaient tous deux choisi de servir des princes différents. Ils se rendirent donc de nouveau au siège des mercenaires génois. Messire Cérile parvint sans trop de difficultés à asseoir sa propre Domination dans l’esprit de messire Guilhem Porcelet, et à effacer ainsi celle de messire Cosimo.

    Mes compagnons allèrent ensuite chasser dans les environs. Même si la fièvre avait été déclarée dans la cité (des soldats arlésiens passaient régulièrement dans les rues pour appeler les arlésiens à la prudence quand à leurs déplacements et leurs regroupements), quelques piétons imprudents circulaient encore dans la cité malgré la nuit qui était déjà bien avancée (la plupart étant des fêtards, des femmes de petite vertu ou leurs clients …).

    Au détour d’une ruelle, mes compagnons tombèrent sur dame Anna Kathéra. Celle-ci, habillée comme pourrait l’être une prostituée, était visiblement en train de chasser (elle avait encore quelques traces de sang au coin de ses lèvres).

    Dame Anna Kathéra emprunta alors messire Pierre d’Astier à ses compagnons pour s’entretenir avec elle.

    Lors du retour de messire Pierre d’Astier, celui-ci nous apprit que la Tzimisce lui avait proposé de le « débarrasser » de sire Hugue et de sa coterie (par « débarrasser », il était difficile de comprendre ce qu’elle entendait). En échange, elle lui avait demandé de faire d’elle sa « reine ». Pour justifier son souhait de soutenir messire Pierre d’Astier, dame Anna Kathéra prétendit que sire Hugue était faible, et qu’elle n’aimait pas son conseiller, messire Cosimo. Dame Anna Kathéra lui avait laissé jusqu’au lendemain pour réfléchir à sa proposition.

    Après s’être de nouveau entretenu avec messire Cérile (à propos de dame Anna Kathéra cette fois-ci), ils tombèrent de nouveau sur dame Kemintiri et messire Alfonzo de Venise. Ils purent également discuter avec lui de dame Anna Kathéra. Il leur rappela que dame Anna Kathéra faisait partie des Tzimisces maîtrisant le Koldunisme, une forme de magie du sang qu’avait proscrit le Dracon (l’un des trois caïnites qui, avec le Toréador Michael et le Ventru Antonin, avaient fondé Constantinople). Et même si le Dracon avait disparu depuis plusieurs siècles, cette interdiction avait encore beaucoup de poids, et les Tzimisces qui pratiquaient le Koldunisme sur Constantinople ne pouvaient jamais prétendre à de hautes fonctions, leur influence s’en trouvant grandement limitée. Cela suffisait d’après lui à expliquer le départ de dame Anna Kathéra de Constantinople. Messire Alfonzo de Venise insista lourdement sur la versatilité de la Tzimisce, reprenant à plusieurs reprises un vieil adage : « Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie ! »

    Messire Hélion rendit ensuite visite à sire Hugue au palais des podestats. Il le fit dans l’objectif de s’entretenir avec messire Cosimo. Sire Hugue lui indiqua que son conseiller était peut être en train de chasser au niveau des arènes.

    Messire Hélion retrouva effectivement messire Cosimo dans les environs des arènes, un endroit assez facile pour se nourrir pour un caïnite du fait des nombreuses catins (et de leurs clients), mendiants, et trafiquants en tous genres. Il apprit de celui-ci que dame Anna Kathéra avait une mauvaise réputation sur Constantinople, et qu’ils la craignaient (elle était visiblement très ancienne et puissante). Messire Hélion fit alors une proposition à Cosimo. Il discuta avec lui de la possibilité, si sire Hugue renonçait à être prince d’Arles, de l’inclure, lui et sa coterie, dans les sujets de messire Pierre d’Astier, et de leur donner des postes élevés … Messire Cosimo repartit donc vers son prince pour lui faire part de la proposition de messire Hélion, et rajouta, avec une certaine malice, que si messire Pierre d’Astier abdiquait en faveur de sire Hugue, lui et sa coterie pourraient eux aussi devenir des sujets de choix pour sire Hugue.

    Entre temps, messires Pierre d’Astier et Jean fouillèrent leur élysium des cryptoportiques afin de vérifier qu’un denier enchanté n’y avait pas été dissimulé pour les espionner (comme celui que leur avait demandé de cacher dame Anna Kathéra dans l’élysium de sire Hugue). Entre deux sacs de marchandises (les cryptoportiques servaient à certains marchands arlésiens d’entrepôt pour leurs biens), messire Pierre d’Astier découvrit effectivement un denier portant une légère trace d’enchantement. Lui et messire Jean sortirent alors des cryptoportiques. Messire Pierre d’Astier essaya alors d’interroger des esprits du lieu pour tenter de découvrir l’identité de la personne qui avait placé le denier, sans résultat. Messire Jean quand à lui ne parvint pas à trouver une Ombre dans ces souterrains qui aurait pu le renseigner.

    --------------------------------------------------------

    Nuit du 19 au 20 février 1198

    A son réveil, messire Hélion fit la connaissance des deux hommes d’armes génois (Mario et Luigi) envoyés par messire Guilhem Porcelet. Il les affecta immédiatement à la surveillance de son apothicairerie durant la journée. Messire Hélion leur demanda également d’obéir en son absence à dame Honoria et dame Marthe.

    Mes compagnons firent parvenir à sire Hugue une missive lui demandant de se rendre à la porte de l’écorchoir (au sud de la cité), lui précisant de plus qu’il était espionné et qu’il ne devait pas prononcer de paroles compromettantes dans son élysium.

    Sire Hugue se rendit donc à la porte de l’écorchoir en compagnie de s Guy de Blienne et Cosimo.

    Messire Pierre d’Astier le mit au courant de l’affrontement qui venait d’avoir lieu dans l’auberge avec les quatre chevaliers arlésiens et les six furores (dont la moitié d’entre eux avaient été détruits). Il leur parla également des fioles qu’avaient ingéré les quatre chevaliers arlésiens peu avant de manifester d’étranges pouvoirs. Ils acceptèrent de confier l’une des fioles à messire Cosimo qui pratiqua l’Auspex sur celle-ci. Il put lui aussi voir l’étrange chevalier masqué confier les fioles aux chevaliers arlésiens. Les six furores ayant visiblement attiré l’attention de ces quatre chevaliers, pour sire Hugue cela représentait un très grave manquement à la tradition du silence du sang, même s’ils restaient des infants de caïnites importants de Constantinople … Mes compagnons lui parlèrent également d’un objet maudit (l’anneau de dame Anna Kathéra) qui avait été à l’origine de l’apparition de la fièvre sur Arles, objet qu’ils avaient détruit, sauvant par la même occasion la cité d’Arles. Sire Hugue les félicita pour cette action. Enfin, messire Pierre d’Astier proposa donc à sire Hugue de renoncer à ses prétentions sur la cité d’Arles et de devenir, lui et les siens ses vassaux, et d’occuper au sein de sa cours des fonctions élevées. Il rajouta également qu’il avait le soutien de dame Anna Kathéra. Messire Pierre d’Astier annonça enfin à Sire Hugue lui laisser un délai de trois heures pour se prononcer.

    Au bout de trois heures sire Hugue revint à la porte de l’écorchoir en compagnie de messire Guy de Blienne et … de dame Anna Kathéra (messire Cosimo ne les accompagnait pas cette fois). Leurs auras montraient que sire Hugue semblait apaisé, messire Guy de Blienne inquiet, et dame Anna Kathéra joyeuse.

    Sire Hugue annonça alors solennellement aux caïnites présents, que messire Pierre d’Astier ayant d’avantage de soutiens que lui parmi les anciens d’Arles, il se devait de reconnaître sa défaite et d’abdiquer en sa faveur. Il avait également demandé à messire Cosimo de quitter la cité pour Paris (afin, d’après lui, d’y porter une missive au prince Alexandre). Sur ce, sire Hugue quitta la lieux, en compagnie de messire Guy de Blienne, semblant soulagé et apaisé par cette décision.

    Dame Anna Kathéra prit alors le bras de messire Pierre d’Astier pour s’entretenir avec lui à l’écart. Elle lui fit part de son désir de faire d’Arles une ville de première importance, une nouvelle Rome, une cité indépendante, comme dame Hygia avait rêvé de le faire autrefois (visiblement elle connaissait l’histoire de la cité d’Arles et des tragédies qui avaient frappé sa population caïnite). Ce à quoi messire Pierre d’Astier lui répliqua qu’il était bon d’avoir des alliés, même pour les puissants … A la surprise de celui-ci, dame Anna Kathéra alla immédiatement dans son sens, faisant fi des arguments qu’elle venait de développer, et trouvant ceux de messire Pierre d’Astier tout à fait appropriés. Le seul moment un peu délicat de cette balade fut lorsqu’ils croisèrent dame Kemintiri au bras de messire Alfonzo de Venise. Je crus déceler dans le visage fermé de dame Anna Kathéra, et dans la façon dont elle agrippa le bras de messire Pierre d’Astier à ce moment là, une pointe de contrariété ...

    Messires Hélion et Jean quand à eux, rencontrèrent messire Guy de Blienne au hasard de leurs errances dans les rues d’Arles. Celui-ci leur confia à propos de dame Anna Kathéra que certaines rumeurs disaient qu’elle avait quelque chose à voir avec les émeutes qui eurent lieu en l’an 1185 contre les résidents latins de Constantinople, émeutes qui se soldèrent par la destruction de la quasi totalité des caïnites latins.

    Messire Pierre d’Astier les rejoignit peu de temps après et chercha à comprendre ce qui venait de se passer. Messire Cosimo avait effectivement été envoyé à Paris pour y remettre une missive au prince Alexandre (sachant que messire Cosimo n’était pas très apprécié par dame Anna Kathéra, sire Hugue avait peut être trouvé là l’occasion de rentrer dans les bonnes grâces de celle-ci). Visiblement, sire Hugue savait que sa position n’était plus tenable, d’autant plus si messire Pierre d’Astier avait obtenu le soutien de dame Anna Kathéra. Et peut être qu’il ne souhaitait plus être le prince d’une cité avec une créature comme dame Anna Kathéra, et qu’il cherchait depuis un certains temps un moyen d’abdiquer tout en gardant la face … D’après messire Guy de Blienne, sire Hugue ne resterait pas longtemps en Arles, et lui-même se questionnait quand à son avenir dans la cité. Mes compagnons essayèrent de le convaincre de se joindre à eux. D’après eux ils pouvaient vaincre dame Anna Kathéra. Ils avaient affronté bien d’autres dangers par le passé ...

    Alors qu’ils retournaient à leurs refuges, mes compagnons furent attirés par de la musique.

    Devant une auberge se trouvait une troupe de saltimbanques. Celle-ci comportait un cracheur de feu, un mime, une acrobate, et un montreur d’ours qui n’était autre que le Malkavien Talbot, l’émissaire spécial de dame Esclarmonde la Noire, princesse de Toulouse.

    Après avoir convaincu une patrouille de gardes arlésien que la présence des saltimbanques ne représentait pas un grand danger quand à la propagation de l’épidémie, messire Talbot fit part à messire Pierre d’Astier de la raison de sa présence.

    Visiblement, d’une façon ou d’une autre, dame Esclarmonde venait d’avoir vent du fait que dame Anna n’était plus sur le domaine d’Arles (il avait souhaité rester en Terre Sainte). Hors, la présence de cette Sétite sur le domaine de Pierre d’Astier était la raison pour laquelle dame Esclarmonde avait du retirer sa vassalité à messire Pierre d’Astier. Messire Talbot demanda donc au prince d’Arles s’il souhaitait de nouveau prêter serment de vassalité envers dame Esclarmonde, ce à quoi messire Pierre d’Astier répondit favorablement.

    Messire Talbot lui annonça alors qu’il devrait se rendre à Toulouse pour prêter serment. Il lui proposa également, le temps de son voyage en Occitanie, de prendre sa place en tant que prince d’Arles. L’idée d’être le prince d’Arles, et d’avoir comme sujet dame Anna Kathéra, ne semblait pas inquiéter plus que ça messire Talbot, au contraire ...

    --------------------------------------------------------

    Dans les deux nuits qui s’ensuivirent, mes compagnons prirent soin de préparer leur voyage. Messire Hélion retourna par deux fois voir messire Guilhem Porcelet pour finaliser son lien du sang avec le représentant des hommes d’armes génois en Arles. Quand à Pierre d’Astier, il prit soin de prévenir sa « famille » du danger représenté par cette dame Anna Kathéra.

    Bonisagus (David)

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