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    Partie 9 - Affaires courantes sur Arles puis "En passant par Fos-sur-mer" (en route pour Marseille).

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    Partie 9 - Affaires courantes sur Arles puis "En passant par Fos-sur-mer" (en route pour Marseille). Empty Partie 9 - Affaires courantes sur Arles puis "En passant par Fos-sur-mer" (en route pour Marseille).

    Message par Bonisagus (David) Dim 25 Aoû - 23:43

    Partie du 24 août 2019.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion – Cappadocien médecin).
    - Matthieu (William - Gangrel anglois).

    Si j'ai oublié des événements, ou si j'en ai travestis certains, n'hésitez pas à me rectifier.

    De mars 1165 à début mai 1165.

    En remontant des tréfonds de Calebaïs, les Pjs croisent le furet Hukla mourant (pendant que les autres sont en train de lutter entre eux pour élire leur nouveau chef), mais ils décident de le laisser à son sort (Pierre d'Astier lui propose de mettre fin à ses souffrances, proposition qu'il décline poliment).

    En repassant par Fontvieille, ils peuvent constater que le cadavre de l’oulurgues et des autres êtres fées tués se décomposent rapidement. Heureusement, la tête du Faloun semble ne pas être concernée par ce problème, et d’après Guigou, le bailli de Fontvieille, sa connaissance sur le Paradou devrait en avoir fait un magnifique trophée d’ici un mois.

    Dans la nuit, Holof (qui a quitté son clan) et Hulak (qui visiblement s’est débrouillé pour mettre de coté ses réticences, et se faire soigner par Holof) se pointent chez Hélion. Ceux-ci ont une idée de « collaboration » en tête. Dans leur idée, Hélion leur donnerait de son sang (il en ferait des goules), ce qui les rendrait plus fort, et surtout les tiendrait éveillé (en temps normal ils dorment plus de 15 heures par jour), et en échangent ils lui rendraient toutes sortes de services. Pendant qu’il discute avec eux, Hélion envoie son assistante prévenir Pierre d’Astier qui arrive peu de temps sur les lieux, suivi juste après par William. Hélion, après avoir réussi à se débarrasser non sans difficulté des deux furets (en leur demandant de réfléchir sur le sujet), les voit se repointer quelques minutes plus tard pour le relancer de nouveau (au cas où il aurait changé d'avis au bout d'à peine quelques minutes). Il finit par accepter Holof comme goule (avec la promesse de ne pas se faire remarquer, notamment par la pratique de l'Ars Magica), mais pas Hulak, qui en plus se voit opposé une fin de non recevoir par Pierre d’Astier et William. Hélion accepte cependant de le garder dans son refuge.

    Les PJs font détruire les diadèmes par Holof qui les transforme en lingots d'or et d'argent en utilisant son Ars Magica.

    Le grimoire de Ranucula est conservé chez Pierre d’Astier pour que Vitour (lui aussi transformé en grenouille), puisse le consulter. Fora, elle aussi hébergée sous forme de grenouille par Pierre d'Astier, est nourrie tant bien que mal par Pierre d'Astier.

    Dame Hygia fait demander les Pjs. Elle les informe que leurs sires et dame sont au courant de ce qui vient de se passer dans Calebaïs (la tentative de diablerie de Ramon sur l’ancien néarchi, et le coup de griffe de William dans le dos du Ravnos). Elle pense que c’est son conseiller qui les en a informés, sans aucun doutes pour leur causer un quelconque tort. Ils ont demandé à Dame Hygia (sans doutes par Auspex), d’informer leurs infants que ceux-ci se devaient de demeurer en Arles (ou dans leurs fiefs voisins,) et qu’ils leur interdisaient donc de s’en éloigner jusqu’à ce que ceux-ci se rendent en Arles pour le pardon de Montmajour qui a lieu tous les 3 mai (soit dans plus d’un mois et demi). Cela les empêche donc de se rendre à Marseille pour y contacter Renaud de Clochemerle, le Tremere que connaît Dame Hygia, et qui pourrait peut être les aider à redonner une forme humaine à Vitour et Dame Flora.

    Donc, bloqués sur Arles et les environs, les Pjs s’occupent de leurs affaires. Ayant reçu comme domaines Maillane et Saint Rémy en récompense de la destruction de Ranucula, ils y prennent donc leurs marques.

    Ils se rendent à la citadelle des Baux (dont la construction a commencé) pour y rencontrer le seigneur Uc de Maillane (grand rival de Pierre d'Astier) qui participe à l’effort de reconstruction.

    Sur le trajet (route menant de Maillane aux Baux par le sinueux chemin du Val d’Enfer) ils font une étrange rencontre avec une vieille femme : Taven, la « masco » (sorcière en vieux provençal) des Baux. Celle-ci cueille des plantes à la lueur de la pleine lune. L'endroit rappelle certains souvenirs à Pierre d'Astier. Il se rappelle y avoir conduit des hommes durant les guerres baussenques.

    Hélion perçoit grâce à son Auspex une brume jaunâtre, qui lui rappellent les émanations infernales provenant de la faille de Saint Gabriel et de la source de Mas Blanc. La masco possède également une aura composée de myriades d'étincelles, comme Vitour, Ranucula et Holof … c'est donc une pratiquante de la magie.

    La masco dit également se souvenir de Pierre d'Astier, même si lui est certains de ne jamais l'avoir rencontré. Elle lui rappelle comment il avait acculé dans la grotte une troupe ennemie composée d'hommes d'armes du seigneur des Baux et de mercenaires génois à leur service. Il se rappelle comment il avait obtenu leur reddition en menaçant « d'enfumade ». Il se rappelle également avoir envoyé un de ses hommes inspecter la grotte pour voir si plus aucun ennemi ne s'y terrait. L'homme était revenu lui dire que la grotte était vide mais qu'il s'y trouvait une vieille idole païenne, comme on en trouve quelques fois dans les Alpilles (les Alpilles sont considérées comme un lieu païen pour l'église). Pierre d'Astier lui avait alors donné son aval pour la détruire. Elle accompagne les Pjs au fond de la grotte et ils y découvrent les restes brisés d'une statue de taille humaine représentant Hécate, la déesse à trois têtes des carrefours.

    La masco adopte un ton moqueur en disant comment il avait bien fait de les débarrasser d'une abominable idole païenne, que sans nul doute il irait au paradis pour un si noble fait, et qu'il avait sans nul doute sauvé la région de ce mal infâme.

    Elle leur dit qu'elle sait ce qu'ils sont, des créatures de la nuit, qu'elle en a déjà rencontré d'autres comme eux. Elle propose à Pierre d'Astier de refermer la brèche qu'il a contribué à ouvrir (elle est parfaitement au courant de l'aura infernale qui imprègne les lieux, et d'ailleurs ça ne semble pas la gêner plus que ça d'en exploiter le vis qui s'y trouve) ... à condition que celui-ci l'étreigne ! Elle se fait vieille, a déjà connu plusieurs « alertes » (crises crépusculaires), et ce serait pour elle un moyen de prolonger son existence ici bas. Elle dit qu'elle perdra ses pouvoirs en devenant une créature de la nuit, mais qu'elle pourra tout de même pratiquer le rituel qui maintiendra la brèche fermée.

    La discussion est rude. Elle finit par accepter, après que Pierre d'Astier ait usé de sa Présence sur elle, de devenir dans un premier temps une des goules d'Hélion (vu son affinité avec les choses occultes), et d'être étreint plus tard. Les termes de l'accord et du « plus tard » restent cependant flous. Elle parvient de plus à inverser la transformation de Vitour (à grands renforts de virtus), mais ne parvient pas à inverser celle de Flora. Vitour tente à son tour de rendre à Flora sa forme humaine mais n'y parvient pas non plus. Peut être que le Tremere de Marseille y parviendra ...

    Une fois arrivés sur les lieux du chantier de la nouvelle citadelle des Baux, l’accueil du seigneur Uc de Maillane est un peu froid (lui et Pierre d'Astier ont eu à gérer il y a encore peu un problème de bornage de terrain à cause du paysan Raymond Loupian). Mais autour d’un feu de camp, avec l’aide de la Présence de Pierre d’Astiers et de vin, les esprits s’apaisent, et Pierre d’Astier en profite pour mélanger discrètement un peu de son sang au vin de Uc de Maillane pour commencer à le lier par le sang.  Après tout, Pierre d'Astier et Uc de Maillane sont de lointains parents. Ils avaient un ancêtre en commun, dont le partage du domaine terrien entre ses deux filles fut à l'origine des tensions entre les descendants. Il suffirait que Pierre d'Astier (qui est en âge de se marier) épouse l'unique fille de Uc de Maillane (il n'a eu qu'elle comme descendance) pour résoudre le problème et unifier de nouveau les deux domaines …  Le cousinage est lointain, et sans doutes que l'église y verrait peu d'inconvénients. Problème, la demoiselle est de caractère et de physique pas faciles, et un mariage en plein jour poserait quelques problèmes à Pierre d'Astier ...

    Plus tard, Pierre d'Astier demande à son ancien serviteur Rodolphe, qui a désormais la charge de donner la paix aux âmes des Alyscamps, son avis sur la faille infernale de Saint Gabriel. Celui-ci, une fois sur les lieux, lui dit qu'il faudrait au moins une chapelle. Cette idée l'emballe au plus haut point. Il va donc contacter l'évêque d'Arles pour savoir comment procéder et fera savoir à Pierre d'Astier ce qu'il en retourne dès que possible.

    Entre temps c'est Roger qui fait savoir à Pierre d'Astier qu'il compte se rendre dans sa famille aux Saint Maries de la Barque (là même où il avait découvert la fameuse caissette maudite remplie de besants en or et de gemmes – caissette dont Fora lui a fait oublier qu'il en était le légitime propriétaire - « pour son bien »). Il fait également part à Pierre d'Astier d'un rêve étrange qu'il a fait récemment, durant lequel il faisait fortune et devenait « vassis urbis arelatensis », c'est à dire chevalier arlésien …

    Au bout d'un mois, Rodolphe revient voir Pierre d'Astier en lui faisant savoir qu'il a toutes les informations nécessaires au chantier de Saint Gabriel. L'évêque a bien évidemment donné son accord (c'est le propriétaire du hameau de Saint Gabriel, et ça ne lui coûtera rien) et il a trouvé un architecte et des équipes de tailleurs de pierres qualifiés (la cathédrale Saint Trophime est en plein travaux). En plus il y a une ancienne carrière de pierres à Saint Gabriel, donc les matériaux sont sur place ... Rodolphe montre les plans qu'il a fait avec l'architecte. La chapelle, qu'il aimerait consacrer à l'archange Saint Gabriel, a une forme qui se démarque du style en vigueur à l'époque (le style « roman provençal » avec des formes très massives), et évoque une forme d'architecture gothique.

    Au bout d'un mois également, le trophée du Faloun est prêt. Pierre d'Astier, avant de l'accrocher dans sa demeure arlésienne, le fait exposer au palais du podestat et y organise une réception. Sont présents les autres familles de chevaliers arlésiens (dont les prestigieux et puissants Porcelets), des familles importantes de marchants, les Pjs, l'abbé de Montmajour, et même l'évêque (qui ne quitte son domaine de Salon pour venir en Arles qu'exceptionnellement) … Et c'est un véritable succès pour le chevalier arlésien.

    Au cours de cette période, Dame Hygia leur fait savoir que son conseiller n'a plus donné de signes de vie depuis que les PJs sont revenus du fin fond de Calebaïs et qu'ils ont annoncé avoir laissé la cloche d'Ibyn et les diadèmes au fond de ce lieu maudit. Les Pjs apprennent par Holof (qu'ils envoient enquêter auprès de sa tribu), que les furets n'ont pas vu passer le Nosfératu avec la cloche d'Ibyn. Donc il s'y trouverait peut être encore ...

    Pierre d'Astier essaye de convaincre Vitour de boire son sang pour en faire une goule. Cela n'enthousiasme par le jeune mage qui s'y refuse ... pour l'instant.

    Le pardon de Montmajour est proche. Déjà la foire d'Arles s'installe, et pendant quinze jours Arles va devenir une véritable ruche, jour comme nuit, accueillant pèlerins, marchands, troubadours ...

    Les Pjs sont convoqués chez Dame Hygia pour y rencontrer leurs sires et dame qui viennent d'arriver en ville. S'y trouvent  donc, en plus des Pjs (dame Flora ayant été laissée chez Pierre d'Astier pour lui éviter cette situation humiliante), Louise (infante de la princesse de Toulouse Esclarmonde la noire), Dame Jessica (Dame d'Hélion), Rodriguez (Sire de Ramon), Iohannis (sire de Pierre d'Astier), Félice de Béranger (infant du prince de Barcelone Ramon Vera et sire de Flora), Jehan de Comminges (seigneur de guerre des princes de Toulouse et de Barcelone et sire de William), et dame Hygia.

    William et son sire s'éclipsent rapidement pour régler l'affaire entre eux.

    Le sire de Ramon s'adresse alors à son infant : « Ramon, mon infant, ta tentative de diablerie sur cette créature des temps anciens est arrivée aux oreilles de nos princes, et ils en sont fort déçus. Cependant des circonstances atténuantes ont été retenues. Cet endroit maudit a pu altérer ta capacité de jugement, et donc ta peine en sera minorée ». Sur ce il se tranche le poignet et le tend à son infant : « Bois et renouvelle ton serment de fidélité infant. » Ramon s'exécute, le visage fermé, puis il s'éclipse à son tour avec son sire.

    De l'agitation à l'extérieur des Alsycamps attire leur attention. Les Pjs, leurs sires (et dame), ainsi que dame Hygia, se rendent au port d'Arles pour voir passer huit galères génoises en train de remonter le Rhône. Ils apprennent, en discutant avec des arlésiens curieux, que les génois se rendent sans doutes à Saint Gilles pour y affronter les galères pisanes (leurs concurrents héréditaires et parfois adversaires) que les pisans y ont stationné voici quinze jours. Pierre d'Astier et Hélion se rendent à Saint Gilles rapidement à cheval (à une heure seulement d'Arles) pour constater que les galères génoises viennent de s'y stationner, mais que leurs adversaires pisans ont fui la nuit précédente pour Melgiev (Maugio), et qu'ils partent aussi tôt à leur poursuite.

    Après s'être entretenus avec leurs sires et dame, qui leur ont dit qu'ils allaient s'occuper du cas du conseiller de Dame Hygia (ils apprennent son nom à ce moment là : Marcianus), ils sont reçus par Dame Hygia qui leur donne quelques consignes avant leur départ pour Marseille. Elle leur propose de passer par Fos-sur-Mer (une nuit pour s'y rendre à cheval, puis une nuit pour se rendre à Marseille). Elle y a une connaissance, un Tzimisce dit « de l'ancien clan », un certains « frère » Pation, qui pourra les héberger durant le nuit (elle leur remet une lettre à son intention).

    Elle leur remet également une lettre à destination du prince de Marseille, le Ventru Saint Régis, lui demandant de les accueillir le temps de leurs affaires dans sa ville. Elle leur annonce qu'elle est en froid avec Saint Régis. En effet celui-ci est venu au pouvoir en détruisant l'ancien prince. Tous deux avaient en effet des désaccords sur la gestion de la ville et la prestigieuse abbaye de Saint Victor, et en plus, lors des guerres baussenques, Saint Régis a appuyé les forces du comte de Provence (alors que Dame Hygia elle soutenait les seigneurs des Baux). Dame Hygia leur dit qu'ils le trouveront à la prestigieuse abbaye de Saint Victor. Elle leur rappelle également que Marseille est une ville très dangereuse avec la présence de furores, d'autarkis, de Sétites, de caïtiffs, de chassés au sang … et de bons nombre de caïnites qui ne prennent même pas la peine de se déclarer au prince, ou qui n'ont même jamais été déclarés par leurs sires. La non-vie des caïnites est réputée pour y être souvent très violente et très brève ...

    Elle les charge également d'apporter un message au Tremere Renaud de Clochemerle. Elle l'autorise à venir s'installer en Arles (il en avait fait la demande autrefois) et à y installer une fondation, ce qui lui a toujours été refusé à Marseille.

    Arrivés à Fos sur Mer, les PJs tombent sur une scène de guerre. Des hommes su seigneur Amiel de Fos (de la célèbre lignée des « seigneurs du sel ») sont en train s'assiéger leur propre château (situé sur la hauture). En haut, sur les remparts, se trouvent quelques hommes armés qui tirent sur les assiégeants, et les insulte en italien.

    Une fois rendus à l'abbaye de Saint Gervais de Fos (où réside le « frère » Pation), celui-ci leur explique la situation. Une galère pisane est arrivée hier soir pour stationner au port de Fos. De celle-ci sont sortis une quarantaine de pisans qui ont attaqués furtivement la hauture et s'en sont rendus maîtres, faisant prisonniers le seigneur Amiel et sa famille. Les hommes du seigneur Amiel  ont aussi tôt mis le siège devant la forteresse. Les pisans demandent une forte rançon. Visiblement, les relations toujours tendues entre pisans et génois sont en train de se dégrader à grande vitesse, et maintenant ce sont leurs alliés qui sont en train d'en faire les frais (le seigneur Amiel de Fos est un allié connu des génois). Pierre d'Astier et Hélion acceptent d'essayer de les libérer. Le lendemain trois galères génoises sont arrivées pour prêter main forte à leur allié. Ils acceptent d'aider les hommes d'Amiel à mener le siège et à faire diversion pendant que les Pjs, vont tenter de prendre d'assaut la hauture en passant par un tunnel secret, à la tête d'une quarantaine de soldats d'Amiel, vétérans des guerres baussenques.

    Remarque : Le seigneur Amiel était du coté du seigneur des Baux lors des guerres baussenques, et donc était l'un des adversaires de Pierre d'Astier, qui lui soutenait les forces du comte de Provence, et donc des catalans.

    Pation demande à ses « frères » de nourrir les Pjs. Visiblement ceux-ci sont au courant de l'existence  des créatures de la nuit, et forment avec lui une sorte de « communauté du sang » (donc en violation quelque part avec la 6ème tradition du silence du sang).

    Les Pjs débouchent donc par le tunnel dans la cours de la hauture. Après avoir tué à distance deux sentinelles sur les remparts (paralysées auparavant à distance par Hélion), les Pjs montent sur les remparts, laissant une groupe d'une quinzaine d'arbalétriers en embuscade pour les pisans qui tenteraient de sortir du château seigneurial où ils détiennent Amiel et sa famille.

    Des remparts ils accèdent aux niveaux supérieurs du château. Les pisans sont pris par surprise. Coincés d'un coté par un Pierre d'Astier féroce et ses hommes qui tiennent l'escalier en colimaçon (et qui viennent de délivrer Amiel et sa famille qu'ils ont évacué par le toit de la forteresse), et de l'autre coté par la dizaine d'arbalétriers postés sur le rempart sud, les pisans finissent assez facilement par se rendre.

    Ils sont remis aux génois pour être échangés contre d'autres prisonniers ou de l'argent. Amiel les remercie bien évidemment, renforçant un peu plus la renommée du chevalier Pierre d'Astier (et de son compagnon médecin …). Quand à Pation, il leur annonce que pour ce haut fait, Pierre d'Astier et Hélion auront désormais libre accès à son domaine. Après avoir demandé à ses « frères » de restaurer de nouveau les Pjs, il leur remet un grimoire qu'il leur demande de remettre à la bibliothèque de Valentinus à Marseille, et une lettre à l'attention d'un de ses contacts sur place qui pourra peut être aider les Pjs ...

    Bonisagus (David)

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