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    Partie 25 - Jérusalem !

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    Message par Bonisagus (David) Dim 14 Nov - 22:36

    Partie du 13 novembre 2021.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion Sanguérius – Cappadocien médecin arlésien).
    - David (Jean - Brujah camarguais).

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 5 au 6 octobre 1197 (suite).

    Mes compagnons font leurs adieux au jeune Raymond du Puiset qui en profite pour leur faire rencontrer le chef des quelques 300 croisés allemands qui sont venu renforcer temporairement les forces de Jaffa. Il s’agit d’un solide gaillard d’une quarantaine d’années nommé Gunther von Kerpen.

    Mes compagnons empruntent des chevaux à Raymond du Puiset, et prennent la route de Jérusalem, située à une soixantaine de kilomètres à l’intérieur des terres. Après n’avoir croisé que quelques caravansérail et bergeries abandonnées (nous sommes au beau milieu d’une croisade), ils parviennent devant les impressionnants (et récemment restaurés) remparts de Jérusalem une heure environ avant le lever du soleil.

    Devant la porte de Jaffa, mes compagnons découvrent quelques tombes creusées à la va-vite. Celle-ci étant gardée, ils tentent leur chance ailleurs en décidant de contourner les remparts de la cité. Ils découvrent ensuite un porte toute neuve, elle aussi est fermée et gardée. Devant les portes suivantes (la porte d’Hérode, la porte du Lion, et la Porte Dorée), ils découvrent des petits groupes de sarrasins (bergers, marchands …) qui ont dressé leurs tentes et allumé des feux de camps en attendant la réouverture des portes le lendemain matin. Mes compagnons découvrent ensuite derrière les hautes murailles deux dômes qu’ils attribuent au prestigieux Dôme du Rocher et à la très prestigieuse mosquée Al Aksa (troisième plus haut lieu saint de l’Islam).

    En poursuivant leur périple, ils découvrent une porte devant laquelle sont amoncelés des immondices. Le jour naissant, ils décident de trouver refuge dans une des sépultures du cimetière juif qui se trouve à proximité. Ils poussent une des lourdes pierres qui scellent certaines sépultures creusées à même le relief, poussent de coté les quatre corps emmaillotés s’y trouvant, et remettent derrière eux la pierre (non sans mal) pour pouvoir passer la journée tranquillement.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 6 au 7 octobre 1197

    A leur réveil, mes compagnons observent une dizaine de chevaliers sarrasins en train d’entrer dans les murs de la cité par la porte des immondices. Hélas pour eux, la porte se referme juste après le passage de la troupe armée.

    Ils cherchent donc comment pénétrer dans les murs de la cité. Entre la porte des immondices et la suivante (la porte de Sion), ils trouvent une zone où les remparts sont peu fréquentés par les patrouilles, mais hélas difficilement franchissables. Peu importe, car utilisant un rituel de Thaumaturgie, Hélion escalade ceux-ci sans difficulté puis envoi une corde à ses compagnons qui n’ont aucun mal à le rejoindre, hissant même les deux molosses de Pierre d’Astier. Du haut des remparts de Jérusalem ils peuvent apercevoir enfin l’immensité de la cité et de sa mer de toitures. Ils peuvent apercevoir des clochers, des minarets, les majestueux dôme du Rocher et la mosquée Al Aksa, une forteresse accolée à la porte de Jaffa (la tour de David), et bien évidemment l’immense Saint Sépulcre. Tout est silencieux.

    Mes compagnons descendent dans la cité par l’un des escaliers étroits qui permettent d’accéder aux remparts, et commencent à arpenter les rues désertes de ce qu’ils devinent très vite être le quartier juif du fait de la présence de nombreuses synagogues.

    Mes compagnons sont ensuite bloqués par un mur et une porte fermée séparant le quartier juif d’un des autres quartiers de Jérusalem. Après avoir attendu que les deux gardes qui se trouvaient en poste sur le chemin de ronde se soient éloignés, Pierre d’Astier use de sa force gigantesque sur la porte pour en casser la serrure. Mes compagnons traversent alors la frontière avec le quartier voisin puis remettent la porte en place pour ne pas éveiller trop vite les soupçons des gardes.

    Mes compagnons découvrent alors des chapelles, des églises et même un monastère d’un style très différent (semblable au style orthodoxe) qui leur font penser qu’ils se trouvent dans le quartier arménien (tout aussi silencieux que le quartier juif). Celui-ci leur apparaît pauvre, délabré, sale … Quelques rues plus tard ils découvrent un nouveau mur et une nouvelle porte (non gardés) séparant le quartier arménien de ce qu’ils pensent être leur destination, à savoir le quartier chrétien. Ils les franchissent donc en détériorant une nouvelle fois la serrure et pénètrent enfin dans le quartier chrétien.

    Alors qu’ils arpentent les rues elles aussi désespérément silencieuses du quartier chrétien, ils entendent une patrouille de gardes sarrasins arriver. Ils se cachent dans une ruelle, mais sont hélas découvert par l’un des sarrasins. Hélion tente alors de leur donner une explication quand à leur présence, mais le fait que ses deux compagnons soient armés, armurés, et accompagnés par deux molosses de guerre, provoque immédiatement l’attaque des cinq gardes (qui sont très rapidement défaits). Sur leurs adversaires ils récupèrent de bonnes épées sarrasines, des cottes de mailles, des boucliers de valeurs, et quelques pièces d’argent et d’or. Hélion dissout alors grâce à ses pouvoirs les corps des gardes pour ne laisser aucune trace facilement identifiable.

    En poursuivant leurs pérégrinations ils découvrent une auberge silencieuse. Après avoir toqué à la porte, l’aubergiste apparaît à la fenêtre de l’étage. Il leur dit que son auberge est complètement bondée, et qu’hélas il ne peut plus accueillir qui que ce soit. Il leur dit qu’après l’auberge dite de « Bernardus » (elle aussi pleine d’après lui) se trouve une petite apothicairerie fermée, celle de Blaise, et qu’en face il y a un habitant (un certains Romuald), qui aura peut être de la place pour les héberger (c’est visiblement habituel pour certains habitants de Jérusalem d’accueillir des pèlerins contre quelques monnaies).

    En face de l’apothicairerie de Blaise (ridiculement petite en comparaison de celles de Marseille ou d’Arles), ils finissent par découvrir la maison de Romuald (après avoir dû demander à un de ses voisins). Romuald accepte de les dépanner contre quelques deniers. Le rez-de-chaussée de sa demeure étant déjà occupé par quatre autres pèlerins, il leur propose dans un premier temps sa petite arrière-cours, ce qui du fait des faiblesses de leur condition de caïnite ne satisfait évidemment pas mes compagnons, puis sa cave, ce qui leur correspond davantage. C’est ainsi qu’ils s’endorment, au milieu de tonneaux, de victuailles, et des deux encombrants molosses de messire Astier.

    A peine le jour s’est-il levé et que mes compagnons ont commencé à sombrer dans la torpeur, des bruits se font entendre à l’étage, réveillant immédiatement mes compagnons. Visiblement, deux gardes sarrasins sont en train de causer des ennuis à Romuald. Les sarrasins rechercheraient des voleurs (de ce qu'ils traduisent de l'arabe), et ils pensent que l’hôte de mes compagnons aurait des informations à leur sujet. Puis les sarrasins repartent, et mes compagnons sombrent de nouveau dans la torpeur. Un peu plus tard la même scène a lieu, plus violente que la précédente, réveillant de nouveau mes compagnons. Cela se répète de nouveau une troisième fois, durant laquelle des chaises et des ustensiles de cuisine sont même renversés et brisés. Cela se répétera encore deux fois dans la journée, de façon moins violente, mais de façon tout aussi préjudiciable pour le sommeil de mes compagnons.

    Lorsque la nuit finit par arriver et que mes compagnons émergent pour de bon de leur torpeur diurne, ils sont totalement épuisés et diminués physiquement. D’après Romuald, ce genre d’altercation ne lui est jamais arrivé. Mes compagnons décident alors d’aller voir son proche voisin, pensant qu’il pourrait avoir dénoncé leur hôte, mais visiblement il n’a rien à faire avec cette affaire, ayant été lui aussi très surpris par ce qui s’est passé durant la journée. Il accepte même, contre la promesse d’une bonne somme de les héberger à son tour, malgré les réticences de sa femme à héberger des étrangers.

    Mes compagnons décident ensuite de se rendre à l’auberge de frère Bernardus voisine. La porte et les fenêtres sont fermées, mais grâce à leur Auspex, mes compagnons peuvent entendre des bribes de discussion, prouvant que l’auberge est occupée. Un jeune et frêle moine (portant la tonsure) du nom de Timothy vient leur ouvrir. Il leur dit que l’auberge est bondée et qu’ils ne peuvent plus accueillir de pèlerins, mais qu’il peut leur offrir de quoi se restaurer (mais leurs molosses devront rester dans l’écurie attenante – oubli du MJ).

    Mes compagnons découvrent alors effectivement une auberge bondée, emplie de pèlerins (avec sans doutes des hommes d’armes parmi eux, les pèlerins voyageant rarement seuls). L’ambiance est calme, et dès que celle-ci devient un peu trop bruyante, les trois frères qui servent les convives leur font très rapidement baisser le ton. Frère Timothy explique à mes compagnons qu’après le couvre-feu (qui commence à la tombée de la nuit), les gardes sarrasins leur laissent encore quelques heures pour s’occuper de leurs hôtes, à la condition que ceci se fasse sans qu’on les entende de la rue.

    L’Auspex d’Hélion lui indique que l’un des trois frères, un individu bedonnant d’une bonne quarantaine d’années, est en fait un caïnite comme eux. Ils demandent donc à lui parler. Après s’être présentés à « frère Bernardus », ils lui demandent s’ils peuvent s’entretenir à lui en privé. Quelques temps plus tard, les gardes sarrasins toquent à la porte, indiquant qu’il est temps pour les pèlerins d’aller se coucher (certains dormant même sur des paillasses dans la salle commune ou dans le couloir à l’étage).

    Frère Bernardus invite alors mes compagnons dans sa cellule. Pierre d’Astier se présente à lui comme étant le prince d’Arles. A lieu alors un quiproquo assez cocasse durant lequel frère Bernardus ne comprend pas que Pierre d’Astier est en fait le prince « caïnite » de la cité d’Arles, et durant lequel mes compagnons eux ne comprennent pas que frère Bernardus ne comprend pas qu’ils sont eux aussi des caïnites ...

    Mes compagnons lui demandent alors qui est le prince de la cité pour qu’ils puissent aller se présenter à lui comme le veut la tradition.

    La réponse de frère Bernardus est : « Vous cherchez un prince ? Hé bien cela tombe bien, car vous venez d’en trouver un ! »

    Frère Bernardus, répond alors au mieux aux questions que se posent mes compagnons.

    Mes compagnons apprennent ainsi que :
    - Jérusalem est coupée entre quatre quartiers (le quartier musulman, le quartier arménien, le quartier chrétien, et le quartier juif), chacun ayant sa propre population caïnite (chaque caïnite pouvant très bien avoir des relations avec d’autres quartiers).
    - Jérusalem est surpeuplée au niveau des créatures de leur espèce, et il leur avoue qu’il n’en connaît que quelques uns (il y en aurait plusieurs dizaines selon lui).
    - Jérusalem est un lieu de passage important, pour les mortels (pèlerins, marchants ...), mais aussi pour les caïnites. Beaucoup arrivent chaque année, certains y restes, d’autres repartent, d’autres disparaissent …
    - Jérusalem est une ville dangereuse où les terrains de chasse et domaines sont difficiles à cerner, tant la surpopulation caïnite est importante. Difficile de ne pas marcher sur les plates bandes de l’un ou de l’autre dans une ville si surpeuplée de caïnites. Le fait que mes compagnons aient été ainsi gênés durant leur sommeil pourrait signifier qu’ils avaient trouvé refuge sur le domaine d’un autre caïnite qui leur aurait ainsi fait comprendre qu’ils n’y étaient pas les bienvenus …
    - A l’issue de la première croisade de 1099 (durant laquelle une bonne partie de la population a été décimée par les croisés), l’un des croisés tout juste arrivés, un certains « frère » Paliuro, s’est décrété prince de Jérusalem (de ses quatre quartiers). Hélas pour lui, n’ayant jamais obtenu le soutien de la part des autres caïnites, il n’a donc jamais eu aucun pouvoir réel sur la cité.

    Frère Bernardus leur présente également frère Timothy comme étant son serviteur, tout comme l’autre moine, de bien plus solide stature. Frère Bernardus demande à Timothy s’il n’aurait pas une idée pour loger mes compagnons (contre une faveur évidemment). Celui-ci lui dit qu’il y aurait bien la vieille citerne abandonnée dans l’arrière-cours. Il l’avait prêté à un caïnite de passage, mais cela fait bien longtemps qu’ils n’ont pus de nouvelles de lui. Il a du repartir dans son pays une fois son pèlerinage terminé …

    Frère Timothy les conduit alors vers ce refuge potentiel. Une lourde grille obstrue un passage étroit dans lequel descend Hélion grâce à une simple corde. Il y découvre le corps carbonisé de l’ancien occupant des lieux, un caïnite qui n’a visiblement pas réussi à se protéger correctement des rayons du soleil avec sa cape de pèlerin (c’est ce qu’en déduit Hélion en pratiquant un rituel pour connaître les derniers instants du pauvre malheureux). La citerne fait environ 5m de profondeur pour 4m de diamètre. Elle possède une fissure sur toute sa longueur, un mouvement du sol rocailleux a donc rendu celle-ci inutilisable car plus étanche.

    Après avoir pris possession des lieux ils décident d’y passer leur première nuit de repos après quelques précautions : utilisation d’un rituel de Thaumaturgie par Hélion pour empêcher les rayons du soleil d’entrer par l’orifice, et transformation en rocher par Pierre d’Astier sur le même orifice pour assurer l’inviolabilité de leur refuge durant la journée.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 8 au 9 octobre 1197.

    Frère Bernardus leur confie avoir un problème. Des infernalistes pourraient se trouver à Jérusalem. En effet, des tombes du cimetière chrétien (situé à proximité de la porte de Sion) ont été découvertes vidées de leur contenu, et à la place des corps on aurait trouvé quantité de vermines (des cafards ...), si souvent associées au royaume infernal, comme les mouches …

    Frère Timothy déboule alors à bout de souffle dans sa cellule : « Dame Aisha, frère Bernardus, j’allais lui remettre votre message, et j’ai vu trois hommes la kidnapper devant son hospice. Je les ai suivi discrètement jusqu’à l’ancienne boutique de Blaise. J’ai entendu de sinistres mélopées dans une langue inconnue en écoutant à leur porte. A mon avis, ils sont en train de pratiquer une rituel diabolique sur elle et vont la sacrifier. Ce sont les infernalistes que vous recherchez, j’en suis sûr ! »

    Frère Bernardus demande alors à mes compagnons d’aller sauver Dame Aisha. S’ils réussissent, ils pourront utiliser à loisir sa citerne comme refuge durant tout leur séjour à Jérusalem. Frère Bernardus demande alors à son serviteur de les amener sur les lieux (qu’ils connaissent déjà), et lui en attendant va prier pour les soutenir dans leurs actions. Aussi tôt il se met à prier ardemment à genoux devant le crucifix de sa cellule.

    Mes compagnons se rendent donc aussi tôt devant l’ancienne boutique de Blaise. En mettant leur oreille devant la porte ils entendent effectivement une étrange mélopée. Pierre d’Astier, usant de sa puissance prodigieuse, force le plus silencieusement possible la serrure. Ils découvrent alors la minuscule salle principale de l’apothicairerie. Celle-ci n’est plus qu’un amoncellement de meubles cassés et de vaisselle en grande partie brisée (l'apothicairerie est visiblement abandonnée depuis plusieurs années - erreur du MJ).

    Dès qu’ils pénètrent dans la salle ils se sentent terriblement affaiblis. Ils décident néanmoins de se rendre à la porte du fond d’où semble provenir la mélopée sinistre. Ils brisent alors celle-ci sans discrétion et découvrent une scène inquiétante.

    Au sol se trouve une femme ligotée, empalée, et sur la tête de laquelle a été mis un sac de toile. Autour d’elle se trouvent trois individus habillés comme pourraient l’être des voyageurs ou des marchands, chacun ayant en main une dague. La dague de l’un d’entre eux (que je pense être leur chef) se couvre aussi tôt d’inquiétantes flammes vertes.

    Pierre d’Astier fonce sur l’un des deux adversaires ne possédant par la lame enflammée (tout en envoyant ses deux molosses sur le chef). Hélion convoque, avec beaucoup de mal du fait de sa faiblesse subite, sa mégère, pour l’envoyer sur celui de leurs adversaires possédant la lame enflammée. Dame Ana, invisible, décide quand à elle d'attaquer le dernier de leurs adversaires de dos.

    La mégère est aussi tôt repoussée par leur chef qui plonge son regard dans ses yeux et lui intime l’ordre de fuir. Jean tente alors de capter les yeux de la mégère à son tour pour contrer cet ordre, mais hélas il n’y parvient qu’en partie. Hélion part alors à la poursuite de sa mégère, et Jean se jette dans la bataille.

    Au cours de cette bataille d’une rare violence :
    - Dame Ana sera gravement brûlée par son adversaire qui a fait surgir des flammes vertes de sa main.
    - Messire Hélion, après avoir réussi à utiliser avec succès sa Domination sur la mégère et à la faire entrer de nouveau dans son fémur, reviendra dans la bataille mais ne parviendra pas à toucher leur chef au moyen de son pot de moisissure affamée.
    - Messire Jean s’emploiera de son mieux à combattre à l’épée leurs adversaires.
    - Messire Pierre d’Astier, victime en plus d’un nouveau sortilège de la part du « chef », parviendra quand même à achever celui-ci malgré son immense faiblesse.
    - L’adversaire de Dame Ana, se sentant perdu, prendra alors entièrement feu et se jettera sur elle, mais il sera rapidement écarté par messires Jean et Pierre d’Astier avant qu’il ne se consume totalement à leurs pieds.

    Mes compagnons enlèvent alors le sac cachant la tête de la victime empalée. Ils découvrent une femme sarrasine d’une quarantaine d’années. Au milieu de son front ils devinent une fente qui pourrait signifier qu’il s’agit d’une caïnite appartenant à un clan dont ils n’ont pas encore jusque là rencontré de membres, celui des Salubriens (ceux-ci sont connus pour posséder un troisième oeil au milieu de leur front).

    J’apprends par mes compagnons que ces Salubriens seraient en guerre contre les Tremeres. Les Tremeres chercheraient à éradiquer les Salubriens après que Tremere (le fondateur du clan Tremere), soit parvenu à diableriser le fondateur du clan Salubrien (un certains Saulot).

    Pour ceci, les membres du clan Tremeres sont traités comme des moins que rien par certains caïnites qui apprécient les Salubriens (notamment pour leurs talents de soigneurs), mais d’autres caïnites eux considèrent cela comme étant une guerre privée entre les Salubriens et ces nouveaux venus Tremeres sur l'échiquier caïnite, et que donc seul le plus fort l’emportera …

    J'apprends également que ces Salubriens auraient la capacité (selon les dires de leurs ennemis Tremeres) de "voler" l'âme des autres.

    Avant de lui enlever son pieu et ses liens, ils font comprendre à la victime impuissante qu’ils ne lui veulent aucun mal.

    Celle-ci si les remercie alors de l’avoir sauvé des ces abominables Tremeres (tiens, une surprise), et que pour ceci ils ont droit à sa reconnaissance éternelle. Elle dit s’appeler dame Aïsha Bint Wahiba et leur demande de remercier de sa part frère Bernardus qui a eu la présence d’esprit de lui envoyer ses sauveurs. Frère Timothy (qui avait assisté de loin au combat) repart alors pour mettre frère Bernardus au courant de l’issue heureuse de l’histoire.

    Parmi les cendres de leurs adversaires ils découvrent trois colliers portant le symbole des Tremeres (un cercle inscrit dans un carré associé à un triangle), et un petit grimoire écrit en latin.

    En utilisant son Auspex, Hélion voit les trois Tremeres tendre une embuscade à la Salubrienne, puis l’amener jusqu’ici pour se livrer à leur étrange rituel au moyen de ce grimoire.

    Dame Aïsha demande alors à ses sauveurs de bien vouloir la raccompagner à son refuge, l’hospice Al-bismaristan al-Salahi situé dans le quartier musulman. Grâce à elle ils parviennent sans difficulté à franchir la porte qui sépare le quartier chrétien du quartier musulman et la conduisent devant ce magnifique hospice tout neuf construit par Saladin pour les pèlerins musulmans.

    Mes compagnons lui demandent alors si elle saurait comment les débarrasser d’une malédiction. Dame Aïsha leur dit qu’hélas elle ne peut que soigner les maux physiques et ceux de l’âme, pas les malédictions.

    Elle ne connaît strictement rien du Nosfératu sarrasin qui a détruit Hugues du Puiset à Jaffa. Elle n’en sait pas plus sur Malkav. Elle sait juste que Jérusalem et la Terre Sainte ont toujours été son domaine, mais elle ne l’a jamais rencontré.

    Elle raccompagne ensuite mes compagnons pour qu’ils puissent franchir de nouveau la porte entre les deux quartiers et rentrer chez eux. Avant de les quitter, elle leur demande de ne pas se nourrir sur les pèlerins.

    Mes compagnons passent ensuite plusieurs heures à chasser, avec d’énormes difficultés, vu que toute la ville est sous couvre-feu la nuit (ils parviennent néanmoins à trouver quelques noctambules, filles de joie, et auberges non encore fermées).

    En jetant un œil au grimoire découvert sur les corps des Tremeres plus tôt, ils comprennent grâce à leur nouvelle maîtrise de la Thaumaturgie que celui-ci contient un rituel nommé « La rose amère » permettant de se partager le sang d’un autre caïnite (de le « diableriser ») à plusieurs … C’est ce que visiblement s’apprêtaient à faire les trois Tremeres avec cette pauvre dame Aïsha.

    Ils retournent ensuite voir Frère Bernardus dans son auberge assoupie.

    Celui-ci les félicite pour avoir sauvé dame Aïsha, et donc comme promis ils n’auront plus à se soucier de trouver un refuge, sa citerne étant désormais à eux pour le temps de leur séjour sur Jérusalem.

    Frère Bernardus est très étonné que des Tremeres se baladent ainsi sur son domaine, mais il n’est cependant pas plus étonné que ça qu’ils soient mêlés à des affaires d’infernalisme. Pour lui, les Tremeres sont de toutes façons liés à l’infernalisme, la preuve étant leur pratique de la Thaumaturgie qui est pour lui indéniablement liée aux forces infernales.

    Frère Timothy lui rappelle alors qu’il y a d’autres Tremeres à Jérusalem. Frère Bernardus en semble très étonné :
    - Frère Bernardus : « Des immondes Tremeres sur mon domaine, les rats ! »
    - Frère Timothy : « Mais maître voyons, rappelez-vous, il y en a d’autres. Les Tremeres ont même une de leurs petites fondations à l’extérieur des murs de la cité. A sa tête il y a Mara ... »
    - Frère Bernardus : « Mara ? Ah oui Mara … mais bon elle ne doit pas être là depuis bien longtemps ... »
    - Frère Timothy : « Depuis 3 ans frère Bernardus … »
    - Frère Bernardus : « Ah, oui trois ans quand même ... ».
    - Frère Timothy : « Et elle a aussi un assistant avec elle, Vaclav ... »
    - Frère Bernardus : « Mais mon domaine est devenu un véritable moulin à vent ! Tout cela va décidément trop vite pour moi, je me sent las ... »

    Frère Bernardus décide alors de les entretenir d’un autre problème.

    « Vous m’avez l’air d’être des gens biens. Un de mes contacts vient de m’informer que la nuit dernière, un individu habillé comme un croisé, avec un lilas comme blason, s’est retrouvé à errer juste à l’extérieur des remparts de Jérusalem, criant sans cesse le chiffre « Cinq », et chantant sans cesse des « Requiesco ». D’après mon contact, il semblerait que cet individu était de notre nature, car les gardes sarrasins des remparts l'ont criblé de flèches sans succès. Il nous faut en apprendre plus sur ce sujet qui met en danger la tradition du silence du sang. »

    Bonisagus (David)

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