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    Partie 28 - Enigme à Jéricho et cauchemars baaliques.

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    Partie 28 - Enigme à Jéricho et cauchemars baaliques. Empty Partie 28 - Enigme à Jéricho et cauchemars baaliques.

    Message par Bonisagus (David) Dim 30 Jan - 18:23

    Partie du 29 janvier 2022.

    Joueurs présents :

    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).

    - Quentin (Hélion Sanguérius – Cappadocien médecin arlésien).

    - David (Jean - Brujah camarguais).

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 13 au 14 octobre 1197 (suite).

    Alors que mes compagnons réfléchissent à la rencontre qu’ils viennent d’avoir avec la créature nommée Mandalay, et aux développements futurs à prévoir, leur bête s’agite de nouveau. Le sol se met à bouger sous leurs pieds, leur rappelant la présence du béhémoth sous le sable de l’ancienne cité de David. Ils décident donc de ne pas rester davantage sur place et de rentrer à l’intérieur des murs protecteurs de Jérusalem.

    Après avoir franchi le mur d’enceinte grâce à la technique maintenant bien rodée du rituel de messire Hélion, ils traversent ensuite le quartier arménien et se retrouvent dans le quartier chrétien où ils ont maintenant leur refuge (tout en évitant de très ponctuelles patrouilles sarrasines).

    Alors qu’ils se dirigent vers leur refuge (et vers l’auberge de frère Bernardus voisine), mes compagnons parviennent à percevoir, grâce à leurs sens de caïnites, des rires étouffés provenant d’une petite maison quelconque comme Jérusalem en compte des milliers. En appliquant son oreille contre la porte du domicile, messire Hélion perçoit les rires d’une dizaine d’individus, et d’au moins une femme.

    Après avoir toqué à la porte, les rires cessent subitement. Voyant que personne ne répond à leur attente, messire Pierre d’Astier décide alors d’apostropher les occupants de la maison, leur demandant de venir leur ouvrir. Au bout de longs instants, un jeune homme d’une vingtaine d’années vient entrebâiller la porte, et après avoir demandé à mes compagnons de baisser le ton (pour ne pas attirer l’attention d’une éventuelle patrouille sarrasine), il les fait rapidement entrer.

    En contrebas d’un étroit escalier taillé dans le roc de Jérusalem, nous découvrons une vingtaine de jeunes hommes et trois jeunes femmes que je qualifierai de prostituées (au vu de leurs tenues négligées, et de la façon dont elles portent leurs chevelures sans coiffe). La pièce est une ancienne cave à vin sans doutes fermée par les sarrasins lorsqu’ils ont repris la ville de Jérusalem des mains des croisés en 1187. Autour des anciennes cuves de fermentation, et de quelques barriques laissées là par les anciens propriétaires, les jeunes gens semblent avoir organisé une taverne clandestine.

    Mes compagnons et la belle Ana sont rapidement acceptés parmi les jeunes gens, qui ont après tout le même âge qu’eux. Dame Ana en profite pour faire usage de ses charmes, et elle devient rapidement un centre d’attraction pour tous ces vigoureux jeunes hommes. La cervoise et le vin coulent à flot, et mes compagnons peuvent enfin se restaurer sur les jeunes gens alors beaucoup moins sur leurs gardes. Ils apprennent que la taverne a été imaginée voici quelques jours par l’un d’entre eux, un certains Thibaud (le jeune homme qui est venu leur ouvrir).

    La fin de la nuit s’annonçant, mes compagnons retournent à leur refuge (la citerne abandonnée offerte par frère Bernardus), située non loin de ce lieu de beuverie improvisé, les autres jeunes gens commençant également à regagner leurs demeures (tous semblent issus du quartier chrétien).

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 14 au 15 octobre 1197.

    Immédiatement après leur réveil, mes compagnons se rendent chez frère Bernardus. Ils lui montrent le mystérieux texte traduit par Mandalay la nuit précédente. Frère Bernardus se montre incapable de le traduire malgré ses talents de Malkavien. Il leur conseille donc de faire encore une fois appel à un individu qu’il qualifie de bien plus sage que lui, Adonijah.

    En approchant du campement d’Adonijah (situé sur une colline au sud du mont Sion), le silence devient encore une fois pesant, annonçant la proximité du monde des ombres. La mégère devient de nouveau visible, avançant au milieu de mes compagnons. Adonijah est de nouveau là, assis à coté de son feu de camp, devant sa hutte.

    Adonijah décrypte alors pour eux le texte traduit la nuit précédente par Mandalay.

    «Comme le sable du désert qui nous entoure, rien n'est jamais figé. Des royaumes surgissent dans le vacarme des batailles, puis s'effondrent tout doucement dans le silence des âges. Les anciennes croyances s'effacent, pour que de plus vivaces puissent voir le jour. Les histoires naissent, nous nourrissent, puis laissent la place à d'autres qui nourriront les générations suivantes. La création de Dieu est un hymne au changement. Alors pourquoi nous, descendants de Caïn, restons immuables au cœur de cette création qui ne cesse de changer ? Pourquoi Dieu aurait-il fait une exception avec nous en nous retirant de cet immense cycle ? J’ai parlé de tout ceci à mon sire Malkav afin qu’il nourrisse ma réflexion comme il le faisait si souvent. Au lieu de cela, notre discussion s’est envenimée, et il est entré dans une rage folle. Pour échapper à la destruction j’ai du piéger l’âme de mon sire en moi grâce au pouvoir que m’a enseigné Saulot. Mais maintenant que son âme est en moi, certaines parties de sa mémoire me hantent. Il me revient toujours l’image de cette tour à Jéricho. Je n’ai pas le temps de chercher à comprendre ce que tout cela signifie. L’âme de mon sire cherche à se libérer. J’ai demandé à mes douze sœurs d’aller cacher le corps de notre sire en Arcadie, un endroit où nul ne pourra l’atteindre. Je n’ai désormais plus d’autre choix que de me réfugier dans les profondeurs de Jérusalem pour y entrer en torpeur. »

    Il leur dit que le texte est signé par un certains Lamriel, infant de Malkav.

    Mes compagnons commencent alors à comprendre ce qui vient de se passer. Lamriel serait le caïnite à l’apparence d’enfant qui aurait été diablerisé (alors qu’il se trouvait en torpeur) dans les souterrains de Jérusalem par les cinq chevaliers du Lilas lors de la première croisade. En diablerisant celui-ci, les cinq chevaliers caïnites se seraient retrouvés habités par des fragments de l’âme de Malkav. En donnant à boire le sang trouvé dans le bassin d’Ezéchias à un de ces chevaliers du Lilas (sang versée par Lamriel durant sa diablerie), mes compagnons auraient ensuite libéré l’âme de Malkav, assistant à sa reformation l’espace d’un instant avant que celle-ci ne disparaisse.

    En interrogeant Adonijah, celui-ci leur confie avoir connu Lamriel, que celui-ci était quelqu’un de bon, qu'il avait fréquenté les plus grands philosophes grecs (même s’il avait été étreint alors qu’il sortait à peine de l’enfance), et qu'il avait toujours été un grand visionnaire. Il dit n’avoir pas été au courant que Lamriel et Malkav s’étaient disputés. Il dit avoir côtoyé Malkav et Lamriel jusqu’à ce que ceux-ci disparaissent de la circulation peu après la destruction du temple de Jérusalem par les armées romaines (donc en 70 après Jésus Christ).

    L’Arcadie, dont Lamriel parle dans son texte, serait le pays des fées. Adonijah dit ne pas savoir comment s’y rendre, mais d’après lui un clan de caïnites aurait des affinités partuclières avec les fées et pourrait peut être les aider à s’y rendre pour y retrouver Malkav : le clan Ravnos …

    Adonijah leur conseille d’aller enquêter sur la tour située à Jéricho dont Lamriel parle également dans son texte, pendant que lui tente de son coté de trouver un moyen pour eux de se rendre en Arcadie. Lorsqu’il aura trouvé un moyen ou une piste, il le leur fera savoir.

    Mes compagnons se mettent aussi tôt en route pour Jéricho, petit village situé à deux nuits de marche à l’ouest de Jérusalem, en empruntant une voie sinueuse serpentant au milieu du relief escarpé.

    A la fin de la première nuit ils font halte dans les ruines d’une ancienne auberge incendiée depuis visiblement pas mal d’années (sans doutes au cours d’un des nombreux combats qui ont opposé les armées franques et sarrasines ces dernières décennies). En repartant le lendemain soir, mes compagnons sentent la présence d’un fantôme au sein des ruines, que messire Jean, au moyen de ses pouvoirs de Nécromancie, parvient à identifier comme étant celui d’un homme d’âge mûr qui les observe. Peut être l’ancien propriétaire des lieux … Ils reprennent alors leur chemin vers Jéricho.

    A la fin de la seconde nuit ils parviennent enfin à Jéricho. Il s’agit en fait d’un village en ruines, vidé de ses habitants, excepté un groupe d’une dizaine de bédouins et de leurs chameaux, assis autour d’un feu de camp, qui saluent mes compagnons de loin. Mes compagnons trouvent alors refuge dans une des demeures vides du village, messire Hélion pratiquant comme à son habitude le rituel permettant de les protéger des rayons du soleil durant leur sommeil.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 16 au 17 octobre 1197.

    Mes compagnons, peu après leur réveil, se mettent immédiatement à cherche cette fameuse tour de Jéricho dont Lamriel parlait dans son texte. Assez rapidement ils découvrent les restes de ce qui pourrait être une très ancienne tour en ruine. A sa base, une dalle diffère des autres de par sa taille. Messire Pierre d’Astier décide alors d’entrer en contact avec l’esprit de la dalle et parvient à le faire quitter celle-ci pour l’affaiblir. A l’aide de quelques bons coups de masse (et de sa force Herculéenne), il parvient sans trop de difficultés à fracturer la dalle et à en retirer ensuite plus facilement les deux blocs avec l’aide de messire Jean.

    Mes compagnons découvrent ensuite un escalier étroit et abrupt s’enfonçant dans les profondeurs de Jéricho. Alors qu’ils l’empruntent, ils découvrent des parois extrêmement lisses, telles qu’aucun outil humain n’aurait pu les creuser. On a visiblement utilisé de magie pour les façonner.

    Ils empruntent donc ce long escalier totalement dénué de lueur armés de torches, et découvrent en son extrémité une immense grotte d’une quarantaine de pas de diamètres et d’une vingtaine de pas de haut. Une faible lueur leur permet grâce à leur Auspex de la contempler et de découvrir ce qui s’y trouve.

    La mégère apparaît de nouveau à leurs cotés, indiquant, tout comme au campement d’Adonijah, une proximité entre le monde des vivants de celui des ombres. De plus, mes compagnons se sentent affaiblis, comme si le lieu se nourrissait de leurs forces vitales.

    Au fond de la grotte se trouve une sorte de nuage gris d’une dizaine de mètres de diamètres tournoyant lentement sur lui-même pour former une sorte de vortex. La mégère identifier alors celui-ci comme une porte menant vers ce qu’elle appelle le « néant ».

    Sur le sol, mes compagnons découvrent une quarantaine de squelettes humains, et un autre qui ne l’est pas du tout, de par sa taille gigantesque et sa forme étrange.

    Le squelette monstrueux, fait plus d'une vingtaine de pieds de haut. La cage thoracique et les hanches sont disproportionnées par rapport au reste du corps. Les os des jambes sont ridiculement petits, semblant totalement atrophiés par rapport au reste du corps. Les os des bras sont également très courts, mais extrêmement solides, et les mains se terminent par de petites griffes acérées. Le crâne est étonnamment aplati, la mâchoire, très large, est ornée de petites dents pointues. Plusieurs côtes ont été brisées, les fragments gisant de chaque coté du squelette de la créature. Les os de la créature ont une couleur grise.

    Les squelette humains, eux parfaitement blanchis, portent pour certains d’entre eux des traces de combats (avec des os fracturés), mais d’autres non. Il n’y a plus guère de traces de vêtements (à part quelques morceaux épars de tissus et de cuir), l’humidité des lieux et le temps ayant eu raison d’eux, tout comme des chairs. Leurs armes semblaient être des lances, des arcs, et des dagues rudimentaires, dont les lames et pointes étaient taillées dans une sorte de pierre noire parfaitement lisse semblable par son aspect à du verre. Malgré les années, leur tranchant ne semble pas avoir été émoussé, contrairement à leurs manches et aux parties en cuir qui ont eux en quasi totalité disparu. Certains de ces individus portaient sur eux des bijoux rudimentaires, anneaux, bracelets et colliers, composés de breloques en os, coquillages, pierre ornementales, et parfois d’un peu d’or. Les lanières servant à les lier ont également pour la plupart disparus.

    Messire Hélion observe ensuite plus attentivement chaque corps. Les squelettes humains portent en effet pour certains d’entre eux des traces de combats, mais d’autres n’en portent aucun. Les côtes de la créature monstrueuse ont visiblement été tailladées, sans doutes pour pouvoir ensuite les briser plus facilement. Aurait-t-on extrait le cœur de cette créature pour se livrer à un quelconque rite ? Il semble de plus en plus probable que la créature, au vu de la taille de son bassin, était une femelle ...

    Messire Hélion tente ensuite de ressentir des évènements liés au passé de ces individus au moyen de son Auspex, sans succès. Visiblement cela s’est passé il y a bien trop longtemps pour que d’éventuelles impressions psychiques s’y trouvent encore.

    Une créature émerge alors du vortex menant vers le néant. Elle ressemble à une sorte de voile flottant dans les airs, composé d’un noir huileux, visqueux. Elle s'en retourne quelques instants plus tard. Trois de ces créatures émergent cette fois-ci du vortex, pour ensuite y retourner. Finalement, ce sont cinq de ces créatures qui en émergent de nouveau, et s’approchent rapidement de mes compagnons avec visiblement des intentions hostiles. Leurs formes laissent deviner des bras, au bout desquels apparaissent d’impressionnantes griffes.

    Les coups d’épée courte en bronze de messire Pierre d’Astier, les coups d’épée longue de messire Jean et son usage de la Domination, les coups de langue acérée de dame Ana, les coups portés avec le fémur de la mégère par messire Hélion et son usage de la magie du feu, ainsi que l’aide de la mégère elle-même, permettent à mes compagnons de venir à bout de leurs adversaires rapidement, non sans que messire Jean et la mégère n’aient été blessés sérieusement par les griffes de ces créatures durant le combat.

    Pour la mégère, ces créatures seraient des « spectres », c’est à dire des ombres qui auraient été totalement englouties par leur « coté sombre ». Le vortex du néant serait un endroit d’où l’on ne revient pas, et signifierait, selon elle, la destruction finale. La mégère, pour une fois, se montre tempérée dans ses propos et son interaction avec mes compagnons, alors que la plupart du temps elle se contente de les injurier et de leur répéter qu’un jour elle dévorera leur âme (sans compter les innombrables fois où elle gratifie mes compagnons d’un de ses sourires sadiques et pervers). Visiblement, elle n’est pas la seule créature maligne à arpenter l’Outremonde ...

    Messires Hélion et Pierre d’Astier récoltent du virtus sur les cadavres des spectres (qui ne forment alors plus qu’un vague résidu huileux et visqueux au sol), qu’ils stockent dans des fioles en attendant de pouvoir le transformer en quelque chose d’utile (au moyen d'un rituel de Thaumaturgie qu'ils ont appris à maîtriser). Messire Hélion récupère également quelques morceaux de côtes du squelette géant.

    Mes compagnons remontent ensuite à la surface. Ils y découvrent un nouveau campement de bédouins, mais de taille plus importante que celui de la nuit précédente. Ses individus sont également plus méfiants et sortent leurs armes. Leur chef, un certains Ibrahim, un homme âgé qui parle la lingua franca, vient à leur rencontre et les invite autour de l’un de leurs trois feux de camps pour partager quelques côtelettes de mouton, de la semoule et quelques légumes (servis dans un plat différent de celui destiné aux bédouins). Mes compagnons apprennent que les bédouins sont en route pour Damas pour y faire du commerce. Ils se rendent parfois à Jérusalem, mais la situation tendue entre les armées franques et sarrasines leur fait éviter la ville le temps que les conflits s’apaisent. Il connaît les fragments de pierre noires coupantes que mes compagnons ont remonté de la grotte qu’ils viennent d’explorer. Pour lui il s’agit d’obsidienne, une pierre que certains commerçants ramènent du sud. Mais pour lui on n’en fait pas des armes, celle-ci étant trop cassante, mais plutôt des objets ornementaux. Les breloques portées par les squelettes humains de la grotte n’ont pour lui aucune valeur. Il parvient tout de même à vendre à messire Hélion des dattes et quelques étoffes de laine.

    Mes compagnons repartent ensuite pour Jérusalem qu’ils atteignent deux nuits plus tard.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 19 au 20 octobre 1197.

    A peine après s’être éveillé dans leur citerne, mes compagnons décident de passer quelques heures à se nourrir facilement à la taverne improvisée par les jeunes du quartier chrétien qu’ils ont découvert quelques jours plus tôt, puis, plus difficilement dans les rues de Jérusalem (toujours sous couvre-feu).

    Ils vont alors rencontrer Adonijah pour lui parler de leurs découvertes. Il pense que le squelette de la créature serait celui d’un démon (ou d’une démone). Il ne voit pas d’autres explications.

    Concernant les fioles de sang luminescent que mes compagnons transportent (qu’ils ont récupéré dans le bassin d’Ézéchias), Adonijah précise que si Pierre d’Astier veut tenter de boire la sienne, il serait intéressé d’en connaître les effets, et même qu’il aimerait assister à l’expérience …

    Adonijah parvient à convaincre messire Hélion de se débarrasser d’un petit doigt momifié en sa possession. Il avait récupéré celui-ci sur le cadavre d’un « néarchi-tarasque » qu’ils avaient vaincu dans l’étang de Vaccarès, et qui lui chuchotait parfois d’étranges choses. Il le jette dans le feu de camp d’Adonijah où il se consume rapidement.

    Mes compagnons retournent ensuite en ville pour finir de chasser entre ses murs, et Hélion en profite pour aller s’entretenir avec dame Aisha qui n’y connaît rien en démon et qui semble peu croire les dires de messire Hélion jusqu’à ce que celui-ci lui montre le morceau de côtes prélevé sur la créature.

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    Nuit du 20 au 21 octobre 1197.

    La nuit se résume en un peu de "chasse" dans le quartier chrétien, puis messire Hélion transforme le virtus trouvé sur les spectres en « vitae-virtus » au moyen de son rituel qu’il nomme « la potion du sang de la terre ». Messires Hélion et Pierre d’Astier emprisonnent ensuite ce « vitae-virtus » dans des « custodes de sang » au moyen d’un autre rituel afin que celui-ci puisse être conservé simplement et indéfiniment.

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    Journée du 21 octobre 1197.

    Toute la journée mes compagnons ont sué abondamment du sang, trempant littéralement leurs habits. Étrange ...

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    Nuit du 21 au 22 octobre 1197.

    Mes compagnons s’éveillent, leurs vêtements leur collant à la peau du fait d'une grande quantité de sang séché qu'ils ont sué durant toute la journée.

    Le récit qui suit n’est pas mon témoignage, mais celui de mes compagnons qui ont vécu une bien étrange chose durant leur sommeil.

    Ils me confient avoir vécu un terrible cauchemar qu’ils ont tous les quatre partagé (et dans lequel j’apparaissais).

    Dans ce cauchemar ils se sont réveillés ligotés à des murs froids par des chaînes en acier dont les maillons étaient munis de protubérances pénétrant douloureusement dans leurs chairs et leur empêchant tout mouvement. De plus, ils ne possédaient plus guère de vitae et étaient affamés. Ils se trouvaient dans une pièce sans ouvertures ne possédant qu'une petite porte en bois robuste et renforcée d’acier (une sorte de cave).

    Il se sont alors rendus compte que d’énormes cafards étaient en train de grignoter le bas de leurs jambes, des cafards semblables à ceux qu’ils avaient combattu dans les profondeurs de Jérusalem, et qu’ils avaient retrouvé en surface de l’abbaye en ruines du mont Sion (l’abbaye de la Dormition). Ces énormes cafards entouraient alors un jeune Baali, qui leur avait dit s’appeler « Bokrug », et qui les avait laissé accéder sans difficulté aux souterrains de l’abbaye (où ils avaient combattu les autres Baalis et fini par libérer l’âme de Malkav).

    Au fond de la pièce se trouvait un brasero et une table sur laquelle se trouvaient tous leurs précieux objets magiques et un parchemin (peut être celui sur lequel les Baalis ont mis la main en capturant les cinq chevaliers du Lilas).

    Entra alors le Baali enfant en compagnie du Baali que mes compagnons avaient combattu sous l’abbaye de la Dormition (avec l’aide de l’Assamite Rashid ibn Musafir) et qui avait du fuir devant eux.

    Le Baali en question prit alors la parole.

    « Vous avez contrecarré mes plans. Et mon idiot d’infant vous a laissé entrer sans donner l’alerte, provoquant le fiasco que nous connaissons … ». Il jeta alors un regard réprobateur à Bokrug qui baissa le regard, penaud.

    Il leur posa des questions sur leur identité, leur origine, la raison de leur venue en Terre Sainte … Jugeant par la suite leurs explications insuffisantes, il utilisa alors sur eux diverses méthodes de tortures, employant un étrange pouvoir de chuchotement, mais également des pointes d’acier portées au rouge par le brasero, et qu’il manipula à mains nues sans que cela ne semble lui poser un quelconque problème.

    Mes compagnons, impuissants à cause de leurs chaînes, essayèrent d’user de divers stratagèmes pour résister à leur tortionnaire. Messire Pierre d’Astier essaya par exemple de demander à l'esprits du feu contenu dans le brasero d’attaquer le Baali, mais au lieu de cela il sortit physiquement du brasero pour venir s’en prendre à messire Pierre d'Astier. De même, lorsqu’il demanda à l’esprit de la chaîne de l’aider, celui-ci se transforma en esprit du Ver et resserra encore davantage la chaîne sur lui. Messire Jean essaya d’user de sa Présence et de sa Domination sur Bokrug, mais celui-ci se montra insensible à ses pouvoirs, allant se réfugier derrière son maître. Quand à messire Hélion, il usa de son pouvoir de Nécromancie sur le Baali, parvenant à le ralentir durant un certains temps, sans qu’au final cela ne semble le gêner plus que ça. Le maître Baali passa ensuite un long moment à torturer messire Hélion au moyen de ses pointes brûlantes, mais messire Hélion montra une résistance hors du commun qui frustra quelque peu son tortionnaire.

    Durant toutes les séances de torture, le maître de Bokrug obligea son infant à regarder, afin, dit-il, de « l’endurcir ».

    Durant un moment où ils se retrouvèrent seul avec Bokrug, ils essayèrent de le convaincre de les aider. Bokrug leur avait en effet dit en riant, lorsqu’il les avait rencontré pour la première fois, qu’ils parviendraient peut être à le libérer de « l’emprise maléfique » de son maître. Hélas, mes compagnons se rendirent vite compte, par les propos de Bokrug, qu’il était lié au sang à son sire, et qu’il était impossible d’essayer de le convaincre, ou même de faire usage sur lui d’un quelconque pouvoir mental pour qu’il aille à l’encontre de son maître.

    Un peu en désespoir de cause, alors qu’ils se retrouvèrent une nouvelle fois seuls, messire Pierre d’Astier m’appela pour les aider (ou du moins il crut m’appeler). Je leur apparus donc (ou du moins une version onirique de moi-même), et il me demanda de lui amener la pierre d’Erechtheus qui reposait au milieu de leurs autres effets magiques sur la table. Usant de la pierre, il se transforma en rocher, brisant la chaîne qui le retenait prisonnier, et il la confia ensuite à ses compagnons pour qu’ils puissent faire de même. Mes compagnons, enfin libérés de leurs chaînes, se réveillèrent ensuite dans leur citerne, leurs vêtements collés par leur sang séché.

    Mes compagnons comprennent alors que le maître Baali a réussi à user contre eux de terribles pouvoirs permettant de les atteindre même durant leur sommeil. Comment a-t-il pu réaliser un tel exploit ? Une forme de magie du sang ?

    Bonisagus (David)

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