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    Partie 26 - Chevaliers du lilas, et miracle au bassin d'Ezéchias !

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    Partie 26 - Chevaliers du lilas, et miracle au bassin d'Ezéchias ! Empty Partie 26 - Chevaliers du lilas, et miracle au bassin d'Ezéchias !

    Message par Bonisagus (David) Lun 29 Nov - 9:41

    Partie du 27 novembre 2021.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion Sanguérius – Cappadocien médecin arlésien).
    - David (Jean - Brujah camarguais).

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 8 au 9 octobre 1197 (suite).

    Peu après avoir détruit les immondes Tremeres diableristes (et infernalistes), et avoir sauvé et ramené dans le quartier musulman la Salubrienne dame Aisha bint Wahiba, mes compagnons décident de retourner chez Frère Bernardus pour lui faire part de leurs découvertes (frère Timothy, qui avait accompagné mes compagnons sur le lieu du forfait, les avait devancé).

    Frère Bernardus entretient alors mes compagnons d’un autre problème : « Vous m’avez l’air d’être des gens biens. Un de mes contacts, Rannulf, vient de m’informer que la nuit dernière, un individu habillé comme un croisé, avec un lilas comme blason, s’est retrouvé à errer juste à l’extérieur des remparts de Jérusalem, criant sans cesse le chiffre « Cinq », et chantant sans cesse des « Requiesco ». D’après mon contact, il semblerait que cet individu était de notre nature, car les gardes sarrasins des remparts l'ont criblé de flèches sans succès. Il nous faut en apprendre plus sur ce sujet qui met en danger la tradition du silence du sang. »

    Mes compagnons décident de se rendre immédiatement à l’auberge du « lion dansant » pour y rencontrer ce Rannulf. La nuit étant avancée, ils découvrent évidemment l’auberge fermée. Le jeune aubergiste qui apparaît à la fenêtre de l’étage leur dit connaître ce Rannulf, mais qu’il n’est plus là. Pour le rencontrer il leur conseille de venir plus tôt dans la soirée, avant que les patrouilles sarrasines ne les oblige à cesser leurs activités.

    Aussi tôt la fenêtre refermée, une voix se fait entendre à coté d’eux. « Vous me cherchez ? ». Apparaît alors un Nosfératu de bonne stature encapuchonné. « Je suis Rannulf, à qui ai-je l’honneur d’avoir à faire, et que puis-je pour vous ? »

    Mes compagnons expliquent alors être envoyés par frère Bernardus afin d’enquêter sur ce chevalier au blason de lilas si tapageur. Rannulf conduit alors mes compagnons vers le mur d’enceinte.

    Ils apprennent de Rannulf qu’il était un homme du nord avant de devenir un Nosfératu, que celui-ci a été un viking qui connaît la Provence (il aurait débarqué au sud de la Camargue pour y commettre des razzias), et qu’il aurait vécu dans le royaume normand de Sicile. Il serait sur Jérusalem depuis quelques années seulement.

    Après avoir passé sans difficulté la porte séparant le quartier chrétien du quartier arménien (Rannulf en possède la clé, mais la serrure a déjà été fracturée par mes compagnons), et évité une patrouille grâce à une petite chauve-souris espionne avec laquelle il semble communiquer par de petits sifflements aigus, ils finissent par arriver en contrebas des remparts. Après que Rannulf ait donné quelques émoluments au garde sarrasin qu’il semble connaître (qui s’en va patrouiller ailleurs), mes compagnons finissent par accéder au sommet du rempart, tout en restant accroupis pour ne pas être trop visibles des autres gardes patrouillant sur cet immense ouvrage (la lune est levée). Rannulf leur indique la zone où serait apparu ce fameux chevalier au lilas. Il s’agit d’une amas de rochers situé à quelques dizaines de mètres du cimetière chrétien.

    Mes compagnons décident donc de descendre observer les lieux. Alors qu’ils observent la zone rocailleuse, ils entendent crier « Cinq », puis des chants comportant des « Requiesco ». Ils découvrent l’individu monté sur le petit muret qui entoure le cimetière chrétien. Celui-ci correspond bien à la description du fameux chevalier au lilas si peu discret. Le chevalier descend alors du muret et disparaît derrière celui-ci. Alors que mes compagnons se rendent à leur tour sur le muret, la voix du chevalier se fait entendre de nouveau dans leur dos. « Cinq, Requiesco ... ».

    Il se tient à l’emplacement même où il avait été vu la nuit précédente. Dans son dos apparaît alors un individu au visage enturbanné qui lui plante verticalement une longue dague dans le cou. Le chevalier du lilas s’effondre, et Pierre d’Astier pousse une hurlement, avant de s’effondre à son tour, le visage figé dans une expression de grande douleur, les yeux révulsés.

    L’assassin prononce alors les mystérieuses paroles suivantes en langue arabe : « Le meurtrier des enfants musulmans a payé pour ses crimes ». Un tremblement de terre secoue alors Jérusalem, projetant certains de mes compagnons au sol (et surprenant également l’assassin du chevalier au lilas). Des hurlements se font aussi tôt entendre dans Jérusalem. L’assassin disparaît alors à la vue de mes compagnons, faisant appel à cette discipline d’Occultation pratiquée par dame Ana et les Nosfératus.

    Mes compagnons cherchent alors refuge dans le cimetière chrétien mais, alors qu’ils pensent avoir trouvé un caveau confortable pour y passer la journée (avec Pierre d’Astier toujours dans un état catatonique), ils sont encerclés par vingt chevaliers morts-vivants, des « athanatos » que messire Hélion connaît fort bien. L’un des chevaliers prend alors la parole de sa voix d'outre-tombe et leur fait comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus.

    Mes compagnons repartent alors vers Jérusalem pour trouver refuge dans leur citerne. La ville est sans dessus dessous. Les gens déblayent les décombres, soignent leurs blessés, sortent leurs biens dans la rue pour les protéger d’effondrements … Le couvre-feu n’est bien évidemment plus d’actualité pour le moment. Mes compagnons peuvent donc se faufiler parmi la population sans difficulté, et s’y nourrir est évidemment bien plus simple que dans des rues désertes car sous couvre-feu.

    Pierre d’Astier reprend connaissance quelques temps après. Il ne se rappelle de rien hormis un grosse douleur au niveau du coeur.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 9 au 10 octobre 1197.

    La nuit a été agitée pour mes compagnons. Ils ont fait des cauchemars durant lesquels ils ont eu la vision d’une rivière de sang souterraine, et de tremblements de terre de plus en plus puissants conduisant à la destruction de Jérusalem.

    Ils vont donc voir frère Bernardus qu’ils trouvent en train de servir ses pèlerins en compagnie de frère Timothy. Ils lui font alors un rapport de ce qu’ils ont pu observer la nuit précédente. Frère Bernardus vient lui aussi d’avoir des cauchemars semblables à ceux de mes compagnons.

    Il connaît le "propriétaire" du cimetière chrétien, dont mes compagnons lui parlent. Ce serait un Cappadocien du nom d'Adam dont le domaine comprendrait effectivement le cimetière chrétien.

    Frère Bernardus propose alors à mes compagnons d’enquêter sur ce chevalier au lilas. Il leur dit qu’il doit y avoir une trace de lui aux archives du quartier chrétien qui se trouvent dans le presbytère du Saint Sépulcre (accolé à celui-ci).

    Les rues sont encore encombrées d’habitants qui tentent de consolider les habitations qui peuvent encore l’être. Le couvre-feu ne semblant toujours pas encore être d’actualité, mes compagnons se rendent sans difficultés à leur destination. Arrivés au presbytère, après avoir du endurer l’aura de foi des lieux, mes compagnons se voient accueillis par un homme d’une quarantaine d’années de forte stature et doté d’un charisme certains. De lui émane une foi importante qui met mal à l’aise mes compagnons. Il dit s’appeler Jurgen Gerhardt et être le responsable du presbytère. Il est étonné de voir arriver des étrangers ainsi à la tombée de la nuit, mais lorsqu’ils disent être envoyés par frère Bernardus, celui-ci les accueille volontiers. Les archives du presbytère sont sans dessus-dessous, et les trois clercs qui les tiennent sont occupées à classer tous les feuillets qui ont été mélangés suite à la chute de certains rayonnages pendant le tremblement de terre. Mes compagnons leur proposent alors de les aider, tout en effectuant leurs recherches sur ce mystérieux chevalier au lilas.

    Mes compagnons découvrent deux documents intéressants.

    Dans le premier document ils découvrent le nom du chef des chevaliers du Lilas : Gavriel de Bougniac, disparu durant la bataille. Il commandait quatre autres croisés du lilas dont les noms ne sont pas indiqués et qui ont eux aussi disparu.

    Le second est un récit de la prise de Jérusalem en 1099. Dans celui-ci il est dit qu’au début de l’assaut, il y a eu un manque de résistance de la part des défenseurs sarrasins, ce qui a surpris tous les seigneurs latins. Lorsque les chevaliers ont pénétré dans la brèche du rempart, qu’ils ont commencé à se battre dans les rues de la ville contre les défenseurs sarrasins et que le sang a commencé à couler dans les rues, un tremblement de terre a eu lieu, et une immense vague de folie a submergé Jérusalem. Lors de cette vague de folie, les combattants se sont livrés à un massacre sans nom, où quasiment tous les habitants ont été passés par le fil de l’épée : hommes, femmes, enfants, vieillards, musulmans, juifs, arméniens, chrétiens orientaux … Ce récit est signé frère Bernardus !

    Mes compagnons retournent alors voir frère Bernardus qui ne se souvient plus du tout d’avoir écrit ce récit. Il fait totalement confiance au témoignage de mes compagnons, mais il avoue qu’hélas sa mémoire est parfois défaillante. Il ne se rappelle même pas avoir assisté à la prise et au sac de Jérusalem …

    Frère Bernardus promet à mes compagnons que s’ils résolvent ce mystère et sauvent Jérusalem, alors ils pourront disposer de sa citerne pour toujours !

    Mes compagnons passent voir Rannulf dans son repaire à l’auberge du « lion dansant ». Ils le découvrent parmi les clients de l’auberge, habillé comme pourrait l’être un simple voyageur ou un marchant, en train de se nourrir subrepticement sur eux.

    Mes compagnons ont beaucoup de mal à obtenir des informations de lui, Rannulf cherchant à chaque instant à les monnayer contre des faveurs. Ils apprennent cependant de lui que frère Bernardus, en plus de perdre la mémoire, parlerait de temps en temps à l’oreille des chevaux de l’écurie attenante à son auberge … Rannulf leur confirme de plus qu’un certains « frère Paliuro Rustucci », venu avec les croisés lors de la première croisade de 1099, se serait effectivement décrété « Prince de Jérusalem », mais que les autres caïnites de la cité ne lui auraient jamais apporté leur soutien ...

    Messire Hélion va ensuite rendre visite à dame Aisha dans le quartier musulman grâce à frère Timothy qui connaît visiblement bien les gardes de la porte (qu’il remercie à l’aide de quelques deniers).

    Dame Aisha accepte l’aide d’Hélion pour qu’il l’assiste dans le soin des blessés du séisme. Il peut alors observer comment son troisième œil s’ouvre parfois pour soulager les blessés, ou même parfois, pour aider un mourant à partir en paix. Messire Hélion parvient à apprendre que dame Aisha ne serait sur Jérusalem que depuis quelques décennies, et qu’elle n’a pas connu la première croisade et la prise de Jérusalem.

    Pierre d’Astier lui de son côté essaye d’aider au mieux les habitants de la cité à surmonter les destructions engendrées par le séisme.

    Ils retournent ensuite à leurs refuges.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 10 au 11 octobre 1197.

    Alors qu’ils rendent visite à frère Bernardus (note du MJ : je ne sais si c'est à ce moment que frère Bernardus a entamé une conversation avec l'un des cerbères de Pierre d'Astier), frère Timothy déboule de nouveau dans sa cellule. Il vient lui annoncer qu’il y a quelques instants, peu après que la nuit soit tombée et que le couvre-feu venait de nouveau d’entrer en fonction, cinq flaques de sang luminescentes de la taille d’une main sont apparues dans le bassin d’Ezékiah, semant la pagaille parmi les locaux. Frère Bernardus demande alors à mes compagnons de se rendre sur les lieux et d’enquêter sur ce phénomène. Lui doit bien évidemment prier et s’occuper de ses pèlerins !

    Quelques minutes plus tard mes compagnons arrivent sur les lieux (le bassin est à quelques rues de l’auberge de frère Bernardus). Le bassin d’Ezékiah est une réserve d’eau rectangulaire d’environ 100m de long sur 50m de large, encastrée sur trois de ses cotés dans des habitations denses et hautes de plusieurs étages. Son dernier coté est un escalier descendant dans la réserve d’eau. Ils y assistent à une scène étrange.

    Dix soldats sarrasins se tiennent devant l’escalier. Devant ceux-ci s’amasse une foule composée de pèlerins, certains priant et criant au miracle, d’autres se signant sans cesse et évoquant une manifestation démoniaque, ainsi que de divers badauds venus voir ce qui se passe. Des curieux observent également la scène par les nombreuses ouvertures des habitations voisines. Les soldats sarrasins tentent de repousser avec difficultés les gens au moyen de triques, et invectivent également les voisins, essayant de leur faire quitter leurs fenêtres. Les cinq flaques de sang luminescentes sont bien visibles dans l’eau du bassin, flottant à sa surface.

    Les flaques de sang ne dégagent aucune aura visible pour l’Auspex de messire Hélion.

    Frère Timothy vient retrouver mes compagnons. Il leur annonce que frère Bernardus souhaite les voir. Il vient de se rappeler d’un contact qui pourrait les aider dans leur quête.

    Mes compagnons se rendent donc de nouveau chez frère Bernardus. Celui-ci leur dit qu’il vient de se rappeler d’un vieil homme, un certains Adonijah, qui pourrait interpréter leurs cauchemars et l’apparition de ces flaques de sang. Adonijah serait, d’après ses dires, quelqu’un de très mystérieux. Il vivrait en ermite dans une zone désertique à l’extérieur de Jérusalem, quelques kilomètres après le mont Sion.

    Après avoir de nouveau franchi subrepticement le mur d’enceinte du quartier arménien, mes compagnons prennent donc la direction indiquée par frère Bernardus. Quelques minutes plus tard l’ambiance de la nuit change. Les bruits d’animaux cessent, et même le souffle du vent disparaît. Étonnamment, la mégère apparaît, marchant aux cotés de mes compagnons, puis disparaît et apparaît de nouveau à plusieurs reprises. Messires Jean et Hélion comprennent alors que le voile qui sépare le monde des vivants de celui des morts, le « linceul » comme l’appelle messire Hélion, est ici très faible.

    En haut d’une colline, mes compagnons découvrent un individu assis en tailleur à coté d’un feu de camp, devant une tente de bédouin. Celui-ci ne possède aucune aura de visible par l’Auspex de messire Hélion.

    Mes compagnons font alors la connaissance d’Adonijah.

    Pour répondre à leurs interrogations, Adonijah se contente de jeter une poignée d’osselets. Il leur dit alors : « Tant que l’âme de l’enfant n’aura pas été restaurée, l’eau de Jérusalem continuera de charrier son sang. Si vous voulez sauver Jérusalem, alors recueillez les cinq larmes de sang de l’enfant dans cinq fioles lavées à l’eau pure et scellées de cire. Puis descendez dans les profondeurs de Jérusalem, et faites boire l’une de ces larmes à l’un des chevaliers du lilas. Cela devrait suffire ... ».

    Adonijah leur dit juste à propos de Malkav qu’il est son « très vieil ami ... », avant de disparaître. D’après messire Jean et la mégère, Adonijah se serait enfoncé plus profondément dans le monde des morts …

    Mes compagnons repartent alors pour Jérusalem, mais avant d’entrer dans la cité ils décident de tenter de s’entretenir avec Adam, le Cappadocien régnant sur le cimetière chrétien situé sur leur chemin.

    A peine arrivés devant la grille du cimetière chrétien, un chevalier athanatos vient à leur rencontre. Il leur annonce que son maître est disposé à les recevoir. Il les conduit alors dans un magnifique caveau (gardé par deux impressionnantes rangées de chevaliers athanatos), où il leur demande de patienter. Deux heures plus tard le chevalier athanatos vient les chercher pour leur annoncer que son maître est prêt à les recevoir.

    Un Cappadocien à l’apparence d’un jeune homme apparaît au détour d’un caveau. Outre l’extrême blancheur des Cappadociens, celui-ci est également squelettique, montrant son grand âge. Il leur demande qui ils sont et ce qu’ils attendent de lui.

    Le cauchemar, que lui aussi a expérimenté, et le sombre destin qui semble se dessiner pour Jérusalem semblent peu lui importer. Il leur dit cependant que le chevalier du lilas est sorti d’un des caveaux de son cimetière deux nuits auparavant. Il l’a laissé errer quelques temps, l’observant. Lorsque celui-ci s’est mis à hurler devant les remparts et qu’il a été criblé de flèches par les gardes sarrasins, il l’a fait arrêter par ses chevalier athanatos, puis l’a fait attacher pour ne pas qu’il continue de mettre en danger la tradition du silence du sang.

    Hélas, la nuit suivante le chevalier au lilas est parvenu à se défaire de ses liens et a échappé à la vigilance de ses athanatos. Il a ensuite rencontré mes compagnons et son assassin. Adam pense que cet assassin était soit un Assamite, soit un Nosfératu. Adam leur montre ensuite le caveau par lequel est sorti le chevalier au lilas. Celui-ci a fait s’écrouler un mur de pierre en sortant, et on peut apercevoir un passage étroit s’enfonçant dans l’obscurité.

    Mes compagnons décident alors de retourner en ville pour mettre la main sur les cinq flaques de sang du bassin d’Ezékiah. Ils passent d’abord par l’ancienne apothicairerie de Blaise où ils avaient trouvé de la verrerie pouvant faire l’affaire pour récupérer les flaques de sang. Ils se rendent ensuite au basse d’Ezékiah.

    Les pèlerins et les badauds, en partie chassés par les gardes sarrasins, ont trouvé refuge dans les habitations bordant le bassin (on peut les deviner en train de lorgner par les ouvertures). Le chef des gardes est en discussion avec Jurgen Gerhardt (accompagné des trois clercs du presbytère responsables des archives). Jurgen essaye d’obtenir une autorisation pour ouvrir le bassin à la vénération des pèlerins. Jean vient alors participer à la discussion, et au moyen de ses pouvoirs de Domination, il parvient assez facilement à convaincre le chef des gardes d’accéder à la requête de Jurgen, arguant que cela permettra de calmer la population et de rétablir le calme. Le chef des gardes sarrasins autorise donc les pèlerins à venir contempler le « miracle » durant une heure, après quoi ils devront rentrer chez eux. Les pèlerins obéissent à l’appel de Jurgen et quittent leurs refuges du voisinage pour venir devant l’escalier du bassin afin de prier ensemble. Au bout d’une heure de vénération, comme prévu les pèlerins quittent calmement les lieux pour retourner chez eux. Jurgen remercie vivement messire Paul de l’avoir aidé à convaincre le garde sarrasin, et quitte également les lieux en compagnie de ses trois clercs.

    Une fois les lieux vidés des pèlerins et autres badauds, messire Paul utilise de nouveau sa domination sur le chef des gardes pour qu’il les autorise à prélever les cinq flaques de sang, afin que cesse ce sujet d’attraction, et que le calme revienne enfin. Messire Hélion essaye également d’arguer que ces flaques de sang pourraient également être porteuses de maladies ...

    Messire Hélion s’enfonce donc dans l’eau du bassin jusqu’au torse et récupère chacune des cinq flaques de sang dans les cinq fioles lavées à l’eau pure. Celles-ci ont une certaine consistance, et elles pénètrent dans les fioles d’un seul bloc, avec une certaine élasticité. Elles portent toutes l’odeur caractéristique de la vitae caïnite ... A l’intérieur des fioles, la vitae garde sa légère luminescence, et elle semble parfois animée, comme si elle était douée d’une volonté propre ...

    Une fois leurs fioles remplies, mes compagnons finissent la nuit par diverses tâches (il est trop tard pour tenter de pénétrer dans le souterrain par lequel le chevalier du lilas est sorti).

    Messire Pierre d’Astier va donc aider les habitants à réparer leurs demeures, et messire Hélion retourne voir dame Aisha (en soudoyant les gardes de la porte menant au quartier musulman), afin de lui apporter son aide. Il apprend ainsi par dame Aisha que frère Bernardus, en plus de souffrir de pertes de mémoire et de parler effectivement à l’oreille des chevaux, posséderait d’autres dérangements, mais que ceux-ci, mes compagnons les découvriraient par eux-mêmes (avec une certaine malice). Visiblement dame Aisha apprécie beaucoup frère Bernardus, qui lui a de plus sauvé l’existence en lui envoyant mes compagnons.

    Mes compagnons en profitent également pour se nourrir avant d’aller dormir pour la journée.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 11 au 12 octobre 1197.

    A peine éveillés, mes compagnons se rendent donc au cimetière chrétien après avoir franchis sans trop de difficultés la porte séparant le quartier chrétien du quartier arménien (dont la serrure n’est toujours pas réparée), et le mur d’enceinte sud.

    Après avoir été accompagné par l’un des chevaliers athanatos d’Adam (qui n’est pas là) jusqu’au caveau en question, mes compagnons se faufilent non sans difficulté dans l’étroit boyau qui les amène à un tunnel taillé dans la roche où ils ont de l’eau jusqu’aux chevilles. Il devait s’agir d’un ancien aqueduc d’approvisionnement en eau de Jérusalem. A peine ont ils progressé de quelques dizaines de mètres en direction de Jérusalem, qu’un bruit étrange ressemblant à ce que pourrait faire des centaines de pattes de nuisibles, se fait entendre derrière eux.

    Mes compagnons voient alors émerger une centaine de blattes grosses comme des rats qui se précipitent sur eux. Même si la morsure d’un de ces nuisibles n’est pas capable d’occasionner de graves blessures à l’un de mes compagnons, la quantité de ceux-ci est tout à fait suffisante pour les dévorer sur pieds. Après de violents coups d’épées, et de destructrices explosions de flammes thaumaturgiques de la part de messire Hélion, l’essaim de blattes est vaincu, emplissant le tunnel de l’atroce odeur des créatures écrasées et incinérées.

    Après avoir usé de grandes quantités de sang pour restaurer leurs chairs dévorées par les blattes géantes, mes compagnons décident de retourner dans Jérusalem pour chasser, et surtout pour aider Jean qui, contrairement à messires Hélion et Pierre d’Astier n’a pas la possibilité de se nourrir de custodes de sang préparés d’avance grâce à leur Thaumaturgie.

    Mes compagnons redescendent alors dans le tunnel. Au bout d’un certains temps le tunnel s’élargit quelque peu, laissant entrevoir de chaque coté du cours d’eau un étroit dégagement surélevé permettant de marcher au sec, mais également des alcôves où ont été entassés des squelettes dans des temps visiblement très anciens.

    Messire Pierre d’Astier pousse un cri et s’effondre, le visage déformé par la douleur, les yeux révulsés, comme lors de la destruction du chevalier du lilas. Un nouveau tremblement de terre a lieu, manquant de projeter mes compagnons au sol.

    Mes compagnons voient alors un homme habillé à la mode sarrasine, tenant dans ses mains un livret. Il le referme, le montre à mes compagnons, puis le dépose sur un corps d’une alcôve et disparaît de leur vue, comme l’avait fait l’assassin du chevalier du lilas. S’avançant vers l’alcôve en question, ils découvrent que le corps sur lequel le sarrasin a déposé le livret est celui d’un autre chevalier du lilas, portant une blessure au coté, en train de se décomposer.

    Pierre d’Astier sort rapidement de son état catatonique, et mes compagnons décident de poursuivre leur exploration du tunnel tout en feuilletant le livret.

    Dans ce journal écrit en latin, le chevalier explique qui il est, à savoir un Brujah nommé Hugues de Saint Gilles, frère du célèbre Raymond de Saint Gilles, l’un des seigneurs latins qui ont pris la croix en 1099 pour prendre la Terre Sainte et Jérusalem. Il y raconte ce qu’il a vécu depuis son départ pour les croisades. Il parle de la prise de Jérusalem avec les quatre autres chevaliers de lilas.

    Il parle de leur descente dans les souterrains de Jérusalem pour se protéger du soleil naissant (les croisés humains qu’ils accompagnaient venaient de parvenir enfin à entrer dans la cité). Il parle d’un jeune vampire qu’ils ont découvert en torpeur dans une alcôve, avec à ses cotés une tablette en argile écrite dans une étrange langue, et un étui à parchemins en ivoire que le chef des chevaliers du lilas, Gavriel de Bougniac, prit avec lui. Il explique ensuite comment ils se sont partagés le sang du jeune caïnite (ils étaient affamés). Le jeune caïnite aurait pleuré cinq larmes de sang pendant la diablerie. Puis le sol a tremblé violemment, puis plus rien, le trou noir total …

    Son récit reprend presque un siècle plus tard. Il dit désormais s’appeler « Deux ». Il raconte qu’il y a quelques nuits il est sorti de ce trou noir de près d’un siècle, alors qu’il était retenu et torturé avec les quatre autres chevaliers du lilas dans une abbaye en ruines. Il a entendu un des officiants parler du lieu comme étant l’abbaye de la « Dormition ».

    Il dit avoir réussi à s’échapper par un souterrain avec un autre chevalier du lilas, qu’il appelle « Cinq ». Hélas, ils auraient ensuite été séparés en essayant d’échapper à un immonde essaim de blattes. Les trois autres chevaliers du lilas devraient être encore retenus et torturés dans l’abbaye.

    Leurs bourreaux seraient des caïnites tatoués. Il en parle avec terreur comme étant sûrement des Baalis dont il avait déjà entendu parler en Europe autrefois, mais il avait toujours pensé que ceux-ci étaient en fait des histoires pour effrayer les jeunes caïnites. Ces Baalis auraient mis la main sur la fameuse tablette d’agile, et en plus maintenant ils auraient désormais l’étui à parchemin qu’avait pris Gavriel de Bougniac avec lui un siècle auparavant.

    Il dit que les essaims des Baalis sillonnent depuis plusieurs nuits les couloirs souterrains de Jérusalem à sa recherche, retournant à chaque aurore vers leurs maîtres. Il aimerait pouvoir ressortir à la surface pour fuir ces essaims, mais il n’y parvient pas. C’est pour ça que « Cinq » essayait de sortir des souterrains, pour fuir ces Baalis et leurs essaims …

    Bonisagus (David)

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