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    Partie 24 - Quand les provençaux arrivent à Jaffa ...

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    Message par Bonisagus (David) Dim 31 Oct - 13:04

    Partie du 29 octobre 2021.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion Sanguérius – Cappadocien médecin arlésien).
    - David (Jean - Brujah camarguais).

    -----------------------------------------------------------------------------

    En 1195 (rappel).

    Alors que mes compagnons arpentent le versant nord des Alpilles (juste au dessus de Saint Rémy) et qu’ils arrivent aux abords du lac du Peiroou (un lieu de baignade bien connu des jeunes des environs), ils sont témoins d’une scène étrange.

    Ils voient un caïnite (ils en sont convaincu), dont le corps est couvert de scarifications, poursuivi par deux autres caïnites habillés comme pourraient l’être des romains. Les poursuivant caïnites sont une Nosfératu et un Cappadocien. Arrivés au bord de l’étang du Peiroou, le Cappadocien ralentis le fuyard au moyen de ses pouvoirs de Mortis, et celui-ci est rapidement détruit par les terribles griffes de la Nosfératu. Le corps du caïnite scarifié chute dans le lac, son sang se répandant parmi les eaux avant que son corps ne soit plus que cendres. Les deux caïnites repartent ensuite pour Arles.

    Le sang de la créature s’écoule alors vers une cité romaine située en contrebas du lac (ce qui étonne mes compagnons car il n’y a pas de cité en contrebas, en dehors de quelques restes de ruines). L’eau alimente une source où les citoyens romains viennent se désaltérer. Puis la cité entre en conflit avec la cité d’Arles voisine. Une légion romaine est alors mandatée pour venir mater les velléités d’indépendance de la cité qui est par la suite désertée. Puis les années passent, les restes de la cité sont petit à petit enfouis par les ruissellements en provenance des Alpilles, et celle-ci sombre dans l’oubli des âges.

    Mes compagnons décident de descendre sur place et trouvent l’endroit où est sensée se situer l’antique fontaine. Ils soulèvent un gros rocher plat (qui s’avère en fait être une ancienne pierre de la cité) et découvrent dessous un étroit passage. Messire Hélion s’y glisse, découvrant les restes maçonnés de la fontaine qui contient encore de l’eau. N’y trouvant rien par son Auspex, il demande à Pierre d’Astier d’y jeter un œil en faisant appel à ses pouvoirs en lien avec le monde des esprits.

    Je ferais remarquer à mes honorables lecteurs, qu’à nul moment mes compagnons ne m’ont demandé si j’avais remarqué quoi que ce soit dans le monde spirituel. J’aurais pu ainsi les mettre au courant qu’un esprit du Ver s’y terrait. Mais bon …

    Bref, messire Pierre d’Astier, débarrassé de son encombrante armure, se glisse lui aussi par l’étroit passage. Au moyen de ses pouvoirs il se rend vite compte que la fontaine possède un esprit, doté d’un magnifique corps de femme translucide (comme en ont certains esprits des eaux), mais qu’elle a à la place de son visage une immense bouche garnie de crocs suintant, montrant qu’elle est désormais un esprit du Ver. Une discussion assez stérile s’engage alors entre messire d’Astier et l’esprit du Ver. Je déconseillerais évidemment à toute personne saine d’esprit de boire de cette eau, ou même seulement de s’y baigner.

    Mes compagnons repartent ensuite, en prenant bien soin de remettre le lourd rocher à sa place.

    -----------------------------------------------------------------------------

    En 1196.

    Alphonse 1er, roi d’Aragon, comte de Barcelone et de Provence (que messires Pierre d’Astier, Hélion Sanguérus et Jean avaient sauvé 30 ans auparavant lors du siège du château d’Albaron avec Bertrand des Baux et Etienne d’Albaron), décède à son tour (deux ans après son grand rival, le comte de Toulouse Raymond V). C’est son fils, Alphonse II qui lui succède à la tête de la Provence.

    -----------------------------------------------------------------------------

    En janvier 1197.

    Alors que mes compagnons sont réunis à l’Elysium souterrain des cryptoportiques en compagnie de messire Cérile, de dame Ana, et de dame Kemintiri, dame Thaven, la « Masco » des Baux et infante de messire Hélion, demande audience à son sire et au prince.

    Portant une multitude de contusions et de coupures (et des habits passablement déchirés), elle annonce à mes compagnons qu’elle vient d’être attaquée sur le site de la grotte du Val d’Enfer (dont elle a la charge de maintenir la faille infernale qui s’y trouve fermée).

    Elle dit avoir été attaquée par une sorcière qu’elle connaît (dame Thaven en était une elle aussi, avant de devenir une Cappadocienne). Celle-ci résiderait, du nom de Nourade, résiderait au Mont Paon (une petite forteresse dépendant du seigneur des Baux et surplombant le petit village de Fontvieille).

    Dame Thaven dit avoir du fuir, Nourade ayant utilisé contre elle de terribles pouvoirs liés à la terre, faisant surgir des flèches de pierre du sol et les projetant sur elle. Mes compagnons font alors immédiatement le lien avec les pouvoir utilisés contre eux une trentaine d’années auparavant par un infâme mage du nom de Ranucula, mage qu’ils auraient tué au fin fond d’une alliance de mages maudite et abandonnée, nommée « Calebais » (située non loin de là sous le Mont des Cordes).

    Dame Thaven leur annonce que Nourade en a profité pour rouvrir la faille de la grotte du Val d’Enfer, et que la faille est devenue tellement énorme qu’elle n’a pas réussi à la refermer (après que Nourade en soit reparti).

    Mes compagnons décident alors de se rendre immédiatement au Mont Paon (petite forteresse dépendant du seigneur Laugier des Baux).

    Une fois sur place, ils pénètrent dans la forteresse dont les portes sont entrouvertes et d’où émanent des effluves de sang. Ils y découvrent un charnier composé d’une centaine de corps d’hommes, de femmes, d’enfants, de vieillards, de soldats … Les corps portent de terribles marques d’entailles, ont eu des membres brisés ou arrachés, comme si un déluge de coups s’était abattu sur eux. Les habitants de la forteresse ont tous été décimés, sans aucune exception.

    Par Auspex, ils découvrent qu’une dizaine d’entre eux ont été transformés en ombres errantes, déboussolées par leur nouvelle condition.

    Messire Hélion s’adresse à l’une d’entre elles. Même si sa condition d’ombre ne lui permet pas en retour de répondre à messire Hélion (les paroles des ombres ne sont jamais intelligibles, comme trop lointaines …), elle lui fait signe pour lui indiquer où se trouve son assassin, dans une des maisons en pierre voisine.

    Mes compagnons pénètrent alors dans la petite demeure dont l’unique pièce comporte une trappe ouverte laissant entrevoir un escalier s’enfonçant dans les profondeurs du Mont Paon, taillé à même la roche.

    Alors qu’ils descendent, ils entendent une mélopée lugubre. En bas de l’escalier ils découvrent une caverne de belle taille. Dans celle-ci se trouve une étendue d’eau, une étrange construction de rubans colorés vibrants tendus entre les parois et des piquets en bois, et au fond de la caverne une vieille femme d’où provient la mélopée. Celle-ci nous tourne le dos, travaillant sur une sorte de laboratoire de fortune.

    L’Auspex de messire Hélion lui montre que la vieille femmes et une pratiquante de la magie, qu’elle possède deux auras qui se superposent, comme si une autre créature était mélangée à elle, que l’assemblage de rubans est en fait une construction magique, et que l’ensemble de la grotte est envahi d’une brume jaunâtre ténue, difficile à détecter, preuve de la présence d’une faille infernale.

    La vieille femme leur fait face, parlant d’une voie tantôt féminine, tantôt masculine.
    Mes compagnons devinent qu’elle est en fait un hôte pour le fantôme de Ranucula qui leur manifeste toute sa haine. Visiblement il a réussi à sortir de Calebaïs et veut sa vengeance. Le combat s’engage aussi tôt.

    Nourade prend la forme d’une hideuse mégère de trois bon mètres de haut, la peau jaunâtre couverte de pustule, dotée de griffes noires, et d’une mâchoire immense faisant penser à celle d’un batracien (ornée en plus de terribles dents pointues).

    Alors que messire d’Astier fonce sur l’hideuse créature, glaive au point, messire Jean lui s’empresse de s’attaquer à la constructions de rubans multicolores vibrants, et messire Hélion projette un de ses terribles pots de moisissure affamée sur la mégère (avant que messire d’Astier n’arrive à son contact). La créature quand à elle fait surgir du sol une pointe de pierre qu’elle dirige aussi tôt sur Pierre d’Astier, et qui vient s’écraser lourdement sur son bouclier.

    Le combat est violent, en voici une résumé.

    Hélion convoque ensuite sa terrible mégère et lui demande de s’attaquer au fantôme de Ranucula. Il utilise ensuite ses pouvoirs de Mortis pour tenter de ralentir (avec un certains succès) le corps de Nourade.

    Messire Jean, après avoir détruit la construction de rubans, tente d’utiliser ses pouvoirs de Domination sur Nourade (avec peu de réussite), puis va se positionner dans le dos de Nourade pour lui asséner des coups de son épée.

    Quand à messire d’Astier, comme à son habitude, après avoir chargé la créature, il s’attelle à la tâche de taillader son ennemie à grands coups de son glaive magique.

    La mégère de messire Hélion finit par prendre le dessus sur le fantôme de l’autrefois terrible Ranucula, et le déchiquette dans une sauvagerie difficilement exprimable.

    Nourade, confrontée au glaive de messire d’Astier, à l’épée de messire Jean, à la moisissure affamée et aux pouvoirs de Mortis de messire Hélion, finit par rendre l’âme, non sans avoir blessé gravement messire d’Astier d’un coup de ses griffes acérées, et l’avoir recouvert d’une vomissure de bile acide. Elle reprend alors la forme d’une vieille femme.

    Mes compagnons rentrent alors immédiatement sur Arles où ils vont trouver en urgence les Porcellets (la plus puissante famille de chevalier arlésiens, responsable de la sécurité d’Arles et de ses environs) pour leur signaler ce qu’il vient d’arriver à la forteresse du Mont Paon. En leur compagnie ils se dirigent ensuite vers la demeure arlésienne des seigneurs des Baux (qui possèdent la forteresse du Mont Paon) pour les en avertir. En compagnie d’une vingtaine de chevaliers et de gardes de la maison des Porcellets et de celle des Baux, ils se rendent ensuite sur place pour constater le carnage.

    Le seigneur des Porcellets et le seigneur des Baux demandent ensuite à mes compagnons de taire cette histoire de sorcière, et leur demande de prétendre que seule une attaque de brigands de grande ampleur a eu lieu. La situation de la ville d’Arles est déjà assez compliquée comme ça, avec des bastonnades entre quartiers rivaux, des pillages des marchants qui se rendent dans la cité, la venue de plus en plus nombreuse d’hérétiques cathares, et la présence en masse de mercenaires génois.

    Mes compagnons retournent enfin en Arles pour s’y reposer.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Dans les jours qui suivent, messire d’Astier s’entretient avec Rodolphe, toujours affairé à entretenir la nécropole des Alyscamps et de trouver des sépultures à ceux qui souhaitent se faire enterrer dans ce lieu prestigieux. Pour lui il est clair que toutes ces failles infernales sont le résultat des pêchers innombrables des habitants d’Arles, et que la solution est que messire d’Astier se rende sur la tombe du Christ dans le Saint Sépulcre, et qu’il demande pardon au Seigneur pour les pêchers commis par la communauté. Il lui demande également de penser à ramener une feuille de palme pour sa paroisse, comme c’est la coutume, et si possible quelques précieuses reliques qui ne manqueront pas d’augmenter le rayonnement de sa communauté ...

    Messire d’Astier reçoit également un message de la part de Valentinus, le Malkavien possédant la prestigieuse bibliothèque du même nom sur Marseille. Il est affirmatif, après 30 ans de recherches, il est impossible d’enfermer la malédiction dont est victime messire d’Astier depuis maintenant 30 ans (après avoir diablerisé la Gwrac’h), dans un ouvrage. Pour lui les choses sont claires, pour s’en débarrasser, messire d’Astier doit soit détruire Malkav, soit il doit le convaincre de bien vouloir enlever cette malédiction (que Malkav avait lancé à l’origine sur la Gwrac’h). D’après Valentinus, Malkav a été vu pour la dernière fois à Jérusalem, peu après la chute du temple de Jérusalem (donc vers l’an 70 de notre ère), la Terre Sainte ayant toujours été son domaine privilégié.

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    Mes compagnons décident donc de se rendre en Terre Sainte et font leurs préparatifs en vue de ce voyage.

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    Quelques notes et oublis de la part de votre serviteur :
    - Messire Jean a maintenant l’apparence d’un homme d’une cinquantaine d’années (il a demandé à Vitour de vieillir son apparence pour simuler un vieillissement naturel). Pour avoir participé à la libération du comte Alphonse 1er de Barcelone 30 ans auparavant, il s’est vu attribué une rente à vie et le domaine de Raphèle par l’ancien évêque d’Arles (avec l’autorisation de messire d’Astier), et il a réclamé les domaines de Saint Mitre et de Castelveyre (Saint Blaise). Il est donc voisin avec Frère Pation de l’abbaye de Saint Gervais de Fos.
    - Messire Pierre d’Astier a maintenant l’apparence d’un jeune homme d’une vingtaine d’années (grâce à messire Vitour) et a pris le nom d’Alexandre d’Astier, jeune chevalier d’origine inconnue adopté par messire Vitour et Dame Ana (un bien noble geste de la part de la désormais propère famille des Astiers). Il possède deux molosses qu’il a transformé en goules (des « cerbères »), et tout un élevage de molosses (issus de Bretagne). Il a étreint sa servante, la très belle Kemintiri.
    - Les Astiers possèdent désormais les domaines de Mas Blanc, de Maussane, de Saint Etienne du Grès (que messire Vitour a acheté à l’évêché), et de Montredon. Ils possèdent une belle demeure en Arles, ils ont accepté la charge de la porte de la « redoute » (l’ancienne porte d’Auguste que l’on emprunte pour aller vers Salone, Aix, Marseille …), et ils sont également les généreux donateurs qui ont rendu possible la construction de la chapelle de Saint Gabriel.
    - Messire Pierre d’Astier a fait changer l’apparence de sa goule Raymond Loupiau (l’ancien employé de son beau-père Uc de Maillane) par messire Vitour. Il a désormais la charge de ses propriétés agricoles sur le nord des Alpilles.
    - Messire Hélion et son assistante Honoria ont été rajeunis physiquement par messire Vitour et ont succédé à eux-même à la tête de leur cabinet de médecine et de l’apothicairerie d’Arles (grâce à un petit montage notarial). Messire Hélion a également participé à financer le cabinet de médecine de messire Melchior d’Astier, le second garçon des Astiers qui est devenu médecin sur Montpellier, et qui vient de revenir en Arles pour s’implanter dans le fief de ses ancêtres. Messire Hélion a également accepté d’employer l’une des sœurs de messire Melchior, la jeune dame Marthe, dans son apothicairerie. Celle-ci possède le « don », comme son père, messire Vitour, et provoque évidemment la méfiance de la part des vulgaires. Dame Marthe s’intéresse beaucoup aux plantes, aux animaux, et aux minéraux.
    - Dame Seinia de Novgorod a accepté d’assurer l’intérim comme princesse d’Arles, le temps de l’absence de messire Pierre d’Astier. Elle a pour cela eu l’accord du prince de Marseille, Balhard, dont elle est la plus proche conseillère (ce qui en coûte beaucoup au prince Balhard, faisant par là-même une belle faveur à Pierre d’Astier).
    - Dame Kemintiri souhaite rester en Arles. Elle ne s’intéresse pas du tout à la politique de la cité. Elle est par contre très intéressée par la création en Arles de la « Pomme d’or », une grande auberge à l’image de la « Cabre d’or » sur Marseille. Elle recherche un lieu et de généreux « donateurs » pour financer son projet. Elle a accepté d’être une des conseillères de la future princesse d’Arles par intérim, Dame Seina.
    - Messire Cérile reçoit fréquemment des Tremeres dans sa fondation d’Arles. Ils y restent plusieurs mois ou plusieurs années puis repartent, non sans avoir remercié le prince d’Arles pour les avoir accepté sur son domaine. Il a accepté d’être lui aussi un des conseillers de Dame Seina.
    - Messires Hélion, Pierre d’Astier, et Jean se sont constitué une réserve de vitae pour la durée de leur voyage vers la Terre Sainte.
    - Messires Hélion et Pierre d’Astier se sont constituent également une grande quantité d’une bière magique spéciale contenant un peu de leur vitae pour que leurs goules n’en manquent pas durant leur absence.
    - Messire Hélion a également demandé à sa goule, le mercenaire Dario (qu’il a chargé de rester sur Arles pour veiller sur Honoria et sur ses biens), de lui trouver un second mercenaire génois pour le suivre en Terre Sainte. Dario lui a très vite trouvé un candidat, fort bien bâtis, et très motivé par le poste en question (et nullement inquiet ou regardant quand à la nature de son employeur).
    - Dame Ana a demandé à suivre mes compagnons en Terre Sainte. Elle ne se sent pas à son aise en Provence où l’existence de ceux de son clan est si précaire à cause de la présence de la princesse d’Avignon, Dame Geneviève Orseau. Elle a également proposé de mettre en contact mes compagnons avec sa goule sur Marseille, quelqu’un susceptible de les aider dans leur projet de se rendre en Terre Sainte.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Mi-août 1197.

    Nous nous rendons donc enfin sur Marseille, port de notre embarquement vers la Terre Sainte, et après avoir présenté nos hommages au prince Balhard, dame Ana nous conduit vers une belle demeure de trois étages du centre de Marseille où est sensée se trouver son contact et goule. Nous nous retrouvons alors en face d’un homme blond d’une quarantaine d’années, de belle stature, bien habillé, et doté d’un charisme remarquable.

    Dame Ana le présente comme étant messire Guilhem d’Arles. Mes compagnons avaient déjà entendu parler de lui lorsqu’il s’appelait encore messire Guilhem Fabre il y a trente ans de cela. Ce prestigieux marchand arlésien était le frère de messire Toumas Fabre, le changeur de monnaie d’Arles (aujourd’hui décédé et remplacé dans sa fonction par un de ses fils), auquel ils avaient eu à faire pour récupérer les besants en or trouvés par Roger (l’un des serviteurs de messire Pierre d’Astier).

    Messire Guilhem fait fréquemment commerce avec la Terre Sainte (notamment), en armant des navires pour qu’ils lui ramènent des biens de Terre Sainte (Marseille possède un quartier dans la ville d’Acre), et en les écoulant ensuite sur les foires de Provence et d’ailleurs. Et justement, l’un de ces navires est de retour. C’est d’après lui un beau navire solide, le « Génois volant », mené par un capitaine doué et doté d’une forte chance (et il en faut pour traverser la Méditerranée), un certains Gisélo di Grimaldi. Messire Guilhem ne souhaite pas se joindre au voyage, ayant de nombreuses affaires en cours en Provence (dame Ana met donc à sa disposition une réserve de vitae, le temps de son absence).

    Mes compagnons se rendent donc sur le port pour y rencontrer ce fameux Gisélo di Grimaldi.

    Subjugué par la Présence surnaturelle de messire Jean, le capitaine se montre très vite très réceptif et très compréhensif quand à leur nature de caïnite. Ce sera son dernier voyage de l’année vers la Terre Sainte, car à partir du mois d’octobre les conditions de navigation deviennent trop difficiles, et la navigation ne reprend qu’au printemps.

    -----------------------------------------------------------------------------

    Nuit du 30 septembre au premier octobre 1197.

    Un mois et demi plus tard d’une navigation qui s’est très bien passée, nous arrivons en vue du port de Jaffa. Notre capitaine, Gisélo di Grimaldi, s’est déporté vers cette ville car les vents contraires ne lui permettent pas d’atteindre Acre pour l’instant. Mes compagnons ont utilisé toutes les réserves de vitae qu’ils avaient constitué avant leur départ, ce qui leur a permis de ne pas devoir se plonger dans la torpeur pour ne pas se retrouver à cours de vitae.

    A peine avons nous débarqué sur le port de Jaffa que deux chevaliers francs viennent à notre rencontre.

    Nous apprenons que la ville est assiégée depuis un mois maintenant par les troupes d’Al Adel. Lorsque Al Adel a appris que des croisés allemands allaient débarquer à Acre, celui-ci a décidé de tenter de prendre cette ville tellement importante pour les chrétiens (Acre est désormais de la nouvelle capitale de ce qu’il reste des états latins d’Orient). Hélas pour Al Adel, les défenses mises en place par Henri de Champagne (le Roi de Jérusalem en exil à Acre) tinrent bon, et de dépit il dut se résigner à aller mener le siège sur Jaffa.

    Les deux chevaliers nous disent que les défenses de cette petite ville solidement fortifiée tiennent bon, et qu’ils s’attendent donc à ce que les croisés allemands (qui ont débarqué à Acre il y a une semaine) viennent leur porter secours avec Amaury de Lusignan à leur tête. Amaury de Lusignan est pressenti comme étant le futur Roi de Jérusalem, Henri de Champagne étant mort le 10 septembre (peu après que Al Adel ait levé le siège d’Acre). En attendant, ils conseillent à mes compagnons, qui ont l’air de vouloir prêter main forte aux assiégés, d’aller prendre leurs ordres auprès du seigneur Hugues du Puiset.

    A peine les deux chevaliers les ont-ils mis au courant de la situation, qu’une volée de flèches enflammées vient illuminer le ciel. Cela augure une nuit agitée, durant laquelle des volées de flèches enflammées et des tentatives de prises des remparts vont se succéder.

    Mes compagnons se dirigent donc vers la demeure que les chevaliers leur ont indiqué. Il y trouvent la porte ouverte. Au rez-de-chaussée ils découvrent le corps en train de se décomposer d’un caïnite. Il porte des traces de crocs au coup, montrant qu’il vient en plus d’être diablerisé.

    Un jeune homme déboule alors de l’étage, une épée à la main. Il met en garde mes compagnons en voyant le corps qui se trouve au sol. Par l’usage de la Domination de Jean et la Présence de Pierre d’Astier, ils parviennent à calmer le jeune homme et à le faire raisonner. Après tout, ils ne ressemblent pas à des sarrasins ... Il dit être Raymond du Puiset, neveu d’Hugues du Puiset dont le corps est en train de se décomposer devant eux.

    Les deux molosses de messire Pierre d’Astier se mettent alors à grogner, fixant une fenêtre ouverte où messire Hélion se penche pour essayer de voir un éventuel assaillant. Une forme dans un long manteau apparaît, bouscule messire Hélion et saute par la fenêtre, non sans avoir reçu un javelot de la part de messire Pierre d’Astier, et d’avoir subi le pouvoir de Mortis de messire Hélion. Messire Jean, qui est sorti de la demeure, le voit atterrir dans une ruelle en contrebas. Il porte le turban des sarrasins, et son visage est celui d’un Nosfératu. En plus de la blessure de javelot, il porte une blessure au torse, signe que son adversaire, avant d’être terrassé, lui a porté un coup. Il disparaît alors à la vue de messire Jean, manifestant donc d’après dame Ana une forte maîtrise de la dscipline d’Occultation.

    Arrivés sur place, messire Hélion tente un rituel de Nécromancie sur les traces de sang pour traquer leur ennemi (sans succès), et messire Pierre d’Astier se lance à sa poursuite, tiré par l’un de ses molosses qui a flairé l’ennemi. Cela a pour effet de le conduire aux remparts où le molosse perd sa trace. En contrebas, les sarrasins sont en train de lancer un assaut contre les remparts.

    Rejoint par ses compagnons, ils participent à repousser l’assaut des forces d’Al Adel, profitant du chaos de la bataille pour se nourrir sur l’ennemi.

    L’ennemi repart, comptant quelques morts de plus dans leur rang, et seulement quelques blessés légers parmi les rangs des assiégés. Cet épisode se répétera à plusieurs reprises durant la nuit.

    Mes compagnons vont ensuite discuter avec le jeune Raymond du Puiset. Il explique à mes compagnons qu’il est inquiet, car son oncle, Hugues du Puiset (dont il connaissait parfaitement la nature), utilisait ses pouvoirs pour galvaniser les soldats et chevaliers de Jaffa avant chaque lever du soleil pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-même durant la journée. Messires Pierre d’Astier et Jean proposent alors de s’acquitter de cette tâche avant chaque lever du jour, et ce jusqu’à ce que les armées d’Amaury de Lusignan viennent leur porter secours.

    Nuit du 1er au 2 octobre 1197.

    Le lendemain mes compagnons décident, malgré le statu quo des deux armées, de porter un coup décisif aux assaillants en allant s’en prendre subrepticement à leur chef (dont ils ont deviné la grande tente). Messire Hélion demande donc à la mégère de faire se lever la brume sur le campement ennemi, et pendant que des chevaliers de Jaffa sortiront de leur cité et s’approcheront pour envoyer des salves de flèches enflammées sur les tentes des assaillants (histoire de semer le désordre), eux iront s’en prendre à leur chef.

    Le stratagème marche, et mes compagnons, aidés par une dame Ana invisible frappant ceux de leurs adversaires qui s’approchaient un peu trop de messire Hélion, finissent par émerger de la brume juste devant la tente du jeune chef des assaillants. Messire Pierre d’Astier se fait alors fort d’occire rapidement le jeune chef qui en était sorti pour tenter de restaurer le calme parmi ses troupes désorganisées par la soudaine brume et les incendies naissants.

    Mes compagnons prennent ensuite le corps du chef ennemi, divers étendards sarrasins, une caissette dans laquelle ils trouvent quelques pièces d’or et une lettre, et ils profitent de la brume pour repartir vers les remparts des Jaffa. Leurs ennemis les prennent tout de même en chasse, parvenant à toucher messires Jean et Hélion de plusieurs de leurs flèches (ne leur occasionnant aucune blessure sérieuse).

    Mes compagnons franchissent enfin les portes de Jaffa, sous les acclamations des forces chrétiennes. La tête du jeune chef adverse est mise sur une pique et exposée sur le rempart, tous comme les étendards sarrasins. Les attaques cessent aussi tôt les jours suivants (elles avaient déjà bien faibli).

    Nuit du 5 au 6 octobre 1197.

    A leur réveil, mes compagnons constatent que les forces d’Al Adel ont disparu.

    On leur explique alors que les forces d’Al Adel sont parties en début de journée, et qu’environ une heure après, une armée composée de 3000 chevaliers et mercenaires allemands est arrivée sur place, avec à leur tête le futur Roi de Jérusalem, Amaury de Lusignan. Celui-ci a alors laissé 300 hommes de plus à Jaffa, doublant ainsi les forces stationnées, puis est reparti vers le nord pour de futures batailles (des villes comme Beyrouth et Sidon sont encore occupées par les forces sarrasines le long de la côte).

    Mes compagnons apprennent dans la lettre récupérée dans la tente du jeune chef des assaillants (grâce à messire Jean qui parle l’arabe), qu’il s’agissait en fait d’un des neveux d’Al Adel …

    Bonisagus (David)

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