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    Partie 15 - "La chute de Marcianus" et "L'avènement d'un prince".

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    Partie 15 - "La chute de Marcianus" et "L'avènement d'un prince". Empty Partie 15 - "La chute de Marcianus" et "L'avènement d'un prince".

    Message par Bonisagus (David) Dim 2 Fév - 23:04

    Partie du 1er février 2020.

    Joueurs présents :
    - Julien (Pierre d'Astier – Brujah chevalier arlésien).
    - Quentin (Hélion – Cappadocien médecin arlésien).

    Si j'ai oublié des événements, ou si j'en ai travestis certains, n'hésitez pas à me rectifier.

    Etang de Vaccarès - Nuit du 26 au 27 mai 1165.

    La créature résidant dans la carapace géante se met alors à grandir, la remplissant rapidement complètement. Elle laisse ainsi la place à une immonde créature simiesque de plus de 3m de haut aux membres puissants et noueux, et dont le torse est protégé par la carapace. Au bout de ses mains se trouvent des griffes osseuses.

    Aidés d'Ana et de la mégère (dont la créature simiesque se méfie grandement), Hélion et Pierre d’Astier parviennent à vaincre le caïnite-tarasque, qu’Ana décapite d'un magnifique coup de sa langue fourchue.

    Au milieu des cendres du caïnite ils découvrent un petit doigt griffu et momifié qui irradie une forme de magie.

    Ils ressortent ensuite du temple, emportant avec eux comme trophée l’immense carapace de la créature, et poursuivent leur chemin, laissant derrière eux les goules-tarasques survivantes à distance.

    Ils s’enfoncent de nouveau dans les brumes féeriques de l’étang de Vaccarès.

    Le paysage change de nouveau. Ils découvrent les restes d’un village ancien et un tertre qui ressemble beaucoup à celui décrit par Vitour où est sensée se trouver la souche enchantée.

    Alors qu’ils se trouvent devant l’entrée du tertre, dans leur dos émergent six squelettes animés, certains portant encore des lambeaux de chair, et dont les os sont entremêlés avec des racines animées.

    Hélion et Pierre d'Astier (aidés d’Ana), en viennent rapidement à bout, non sans que les créatures n'aient failli envoyer Ana en torpeur.

    Ils pénètrent ensuite dans le tertre.

    Ils y découvrent la souche décrite par Vitour. En s’approchant, elle se fend et une tête momifiée en émerge. Elle porte les scarifications des Néarchis, et son aura, bien que pâle et brillante de la magie, n’est pas celle d’un caïnite.

    La créature les attaque à l’aide de ses racines perforantes comme des lances. Elle finit par être vaincue, sa tête momifiée réintégrant la souche.

    Lors du combat, Hélion et Pierre d’Astier se rendent compte que leur vitae n’est plus aussi puissante qu’avant. Leurs corps ne semblent plus pouvoir en contenir autant qu’avant, et ils ne parviennent pas à en utiliser autant qu’ils le souhaitent.

    Pierre d’Astier et Hélion, après avoir coupé les racines de la souche pour la ramener sur Arles, découvrent un disque de bois d’olivier gravé. En le saisissant, ils partagent une vision du passé.

    Ils voient les armées de Marius entrer en Arles, accompagnées de deux caïnites qu’ils devinent être le sire de Dame Hygia et la dame de Marcianus. Ils viennent pour purger Arles de la corruption de ses caïnites.

    Au même moment, ils voient un groupe d’une dizaine de créatures scarifiées (des caïnites et des mortels issus de l’ancien peuple des Néarchis), quitter Arles et se diriger vers la Camargue.

    Après quelques heures de marche, ils pénètrent dans les brumes de Vaccarès et y rencontrent la reine des oulurgues. Celle-ci les accepte dans son royaume féerique et ils vont y établir de petites communautés.

    Sur le disque de bois d’olivier sont gravés de glyphes sur des cercles concentriques. Celles-ci ressemblent étrangement à celles contenues à la fin de l’apocryphe de Nod retranscrit par Bindusara.

    Nuit du 27 au 28 mai 1165.

    De retour en Arles, Hélion et Pierre d'Astier partent se nourrir, puis ils vont demander à Cérile d’analyser et d’essayer de dissiper la malédiction que leur aurait jeté la reine des oulurgues.

    Celui-ci se montre impuissant devant cette malédiction. Il estime que la créature en question doit être une divinité des temps anciens et que son pouvoir ne peut pas être dissipé ainsi. Il leur conseille de demander pardon à la reine des oulurgues. Peut être qu’elle acceptera ainsi de lever sa malédiction …

    Hélion et Pierre d’Astier vont ensuite retrouver Vitour. Celui-ci est assez étonné de la présence de ce Néarchi scarifié et momifié dans la souche.

    Il place la souche sur une peau de taureau, et après quelques incantations, la souche commence à se dissoudre (ainsi que le corps du Néarchi momifié qu'elle contenait). A la place, il n'en reste très vite plus qu'une sorte de liquide vert fluorescent fumant. Il récupère ensuite celui-ci dans une vasque de cristal. Il en garde la moitié et confie l’autre à Hélion et Pierre (qui doivent l'amener à Cérile).

    Hélion et Pierre d’Astier parlent à Vitour de leur rencontre avec la reine des oulurgues et de la malédiction lancée. Vitour leur dit connaître une certaine Solange, un rejeton des oulurgues qui résiderait dans le hameau de Méjanes en bordure nord de l’étang de Vaccarès. C’est une herboriste qui vient parfois vendre ses plantes à l’apothicairerie d’Arles (Hélion se rappelle d’ailleurs l’y avoir déjà croisé). Peut être qu’elle pourrait les mettre en relation avec la reine des oulurgues et la convaincre de lever la malédiction ...

    Nuit du 28 au 29 mai 1165.

    Vitour commence à produire huit potions à partir du virtus Muto ramené de l’étang de Vaccarès et du virtus Corporem récupéré à l’hypogé de la zone marécageuse qui s'étend au nord de Tarascon (dans l'ancienne tour romaine où ils combattirent la goule rebelle de Dame Hygia). Vitour demande également à Hélion et Pierre d'Astier un peu de leur vitae.

    Pendant ce temps, Hélion et Pierre vont remettre le reste de virtus Muto à Cérile pour annuler la transformation de Flora. Celui-ci ne se montre pas d'avantage curieux quand à la provenance du virtus en question.

    Il dispose alors Flora sous forme de grenouille dans une peau et la baigne dans le vritus. Après quelques incantations, Flora retrouve enfin sa forme de femme. Elle sombre alors volontairement en torpeur, sans doutes pour se soustraire au souvenir des sévices infligés par l’immonde Ranucula. Le traumatisme et l'humiliation qui en a suivi sont sans doutes trop grands pour qu'elle puisse les affronter si tôt.

    Hélion et Pierre la confient alors aux bons soins de Cérile qui s’engage, lorsqu’elle sortira de torpeur, à effacer de sa mémoire ce qu’elle a vécu.

    Hélion et Pierre montrent également le petit doigt griffu momifié qu'ils ont trouvé dans les cendres du Néarchi à Vitour et Cérile.

    Pour ceux-ci, le doigt doit être placé sur le moignon fraîchement coupé d’un petit doigt. Ils supposent qu’en le plaçant ensuite à l’oreille, celui-ci doit permettre de communiquer avec … Dieu seul sait quoi.

    Vitour pense qu’en plus de la Nécromancie utilisée pour le créer, des puissances infernales ont peut être été également à l’oeuvre (mais celles-ci sont très difficiles à détecter).

    Pour Cérile, cela ne semble pas le gêner plus que ça. Il encourage d’ailleurs Hélion à ne pas se laisser intimider par des considérations aussi ridicules et à tenter l’expérience (sans doutes aussi parce que cela attise sa curiosité de mage).

    Nuit du 29 au 30 mai 1165.

    Au réveil, les épouses de Roger et Rodolphe apportent à Pierre d’Astier une lettre du chef de famille des chevaliers de Castagniers. Dans celle-ci, il le félicite pour avoir aidé à libérer le seigneur Amiel de Fos et sa famille des griffes des pisans (cela commence visiblement à se savoir en Arles), ainsi que pour avoir vaincu lou Faloun. Il lui parle aussi d’une de ses filles à marier … et d’une possibilité de rencontre pour voir si leurs intérêts ne pourraient pas se rejoindre.

    Vitour a terminé la création des huit potions de diminution.

    Alors qu’ils s’apprêtent à quitter Arles pour le mont des Cordes et l’alliance maudite de Calebaïs (en vue de libérer les caïnites toulousains qui s'y trouvent prisonniers), Pierre d’Astier et Hélion (sans Dame Ana) croisent une troupe de saltimbanques mortels (un montreur d’ours, un dresser de serpents, un cracheur de feu, et deux acrobates) menée par un caïnite inconnu à l’aura quelque peu perturbée.

    Celui-ci dit s’appeler Talbot et prétend être un envoyé de Dame Esclarmonde la Noire, princesse de Toulouse, pour enquêter sur sa coterie de guerre dont elle n’a plus de nouvelles depuis une dizaine de jours. Talbot leur demande également de les accompagner auprès de Dame Hygia afin qu’il se présente à elle comme le veulent les traditions.

    Lors de la rencontre, Hélion et Pierre d’Astier se rendent compte que Dame Hygia le connaît déjà, et ne semble pas plus l’apprécier que les autres caïnites au service de Dame Esclarmonde.

    Hélion et Pierre d’Astier se rendent ensuite à Calebaïs. A son sommet ils retrouvent Holof, épuisé par l’aura magique des lieux, et Jehan de Comminges, le chef de guerre Gangrel de Dame Esclarmonde sous forme de brume.

    Alors qu’Holof reste à la surface, Hélion et Pierre d’Astier boivent chacun une potion et s’engouffrent dans le tunnel creusé par Holof en compagnie du chef de guerre Gangrel.

    Ils découvrent le fantôme de Ierimyra, en pleur devant ce qu’il reste de ses enfants, décimés par Ranucula, puis par les caïnites toulousains. Ils atteignent enfin leurs sires et dames. Ceux-ci portent effectivement des traces de brûlures sur leurs vêtements, preuve de leur rencontre avec Pitsdim, le magistère du feu.

    La moitié d’entre eux se sont plongés en torpeur pour économiser leur vitae. Ils sont réveillés par les autres membres de leur coterie. Même s’ils semblent ne pas manquer énormément de sang, ils sont fatigués à cause du manque de sommeil et des assauts de Ferdina sous sa forme bestiale.

    Au lieu de chercher à remonter à la surface, l’infante de Dame Esclarmonde leur annonce qu’elle a décidé de mener l’assaut contre Marcianus sans attendre plus longtemps. Ceci semble quelque peu étonner Jéhan de Comminges, mais celui-ci n’en dit pas mot (c’est l’infante de Dame Esclarmonde qui dirige la coterie).

    Elle compte sur la présence d’Hélion et de Pierre d’Astier pour qu’ils les aident à convaincre Pitsdim de les laisser passer, et qu’ils clôturent cette affaire qui n'a que trop duré vite fait bien fait

    Lorsqu’ils descendent, ils traversent le niveau autrefois occupé par la tribu du furet Hukla. Celle-ci a également été décimée par les caïnites toulousains.

    Arrivés devant Pitsdim, celui-ci, tout d’abord sous la forme d’un spectre hideux, redevient amical lorsqu’il voit Hélion et Pierre d’Astier. Il accepte de les laisser traverser en compagnie de la coterie de guerre. Pitsdim dit ne pas avoir vu repasser Marcianus, et donc il en déduit qu’il doit toujours être de l’autre coté du trou d’eau, dans le sanctum de Crenvalus, l’ancien maître de l’alliance de Calebaïs.

    Arrivés dans le sanctum de Crenvalus, les caïnites trouvent les fantômes de Crenvalus et de Ranucula en train de ses chamailler, et Marcianus affalé contre la cloche d’Ibyn, visiblement affamé et épuisé, à bout de forces.

    La cloche d’Ibyn est fendue sur la moitié de sa hauteur, visiblement c’est son utilisation qui a du provoquer l’effondrement des niveaux supérieurs.

    L’infante de Dame Eslcarmonde annonce alors à Marcianus qu’ils sont venus récupérer la cloche d’Ibyn, un artefact bien trop dangereux pour le laisser entre ses mains, et pour le conduire à Toulouse où il sera jugé pour avoir rompu la tradition du silence du sang en envoyant, de jour, des mercenaires génois contre la demeure des Porcelets (où la coterie de caïnites toulousains avait trouvé refuge).

    Marcianus se tourne alors en particulier vers Pierre d’Astier, et lui dit qu’il ne va pas leur donner la cloche d'Ibyn. Il lui dit qu’elle fait partie de leur histoire, que c’est leur héritage, même si ceux qui l'ont créé étaient bien différents d’eux. Il lui dit qu’ils vont donc devoir la lui prendre ... et le traîner de force à leur chienne de princesse. Il demande ensuite à Pierre d’Astier, s’il va les laisser l'humilier une nouvelle fois, comme lorsqu’ils ont détruit son infant, ou bien alors est-ce qu’il va leur dire que cela suffit, et devenir un véritable « vassis urbis arelatensis » ?

    Après un moment de flottement où les caïnites toulousains semblent attendre que Pierre d’Astier manifeste ou pas son approbation aux paroles de Marcianus, l’infante de Dame Esclarmonde ordonne aux autres membres de sa coterie de se saisir de lui.

    C’est alors que Ranucula, pourtant sous forme fantomatique, érige autour de Marcianus une véritable prison de pierre, l’enfermant, mais le mettant à l’abri, du moins temporairement, de ses ennemis.

    Alors que Jéhan de Comminges s’apprête à se transformer en brume pour passer à travers les piliers de pierre, Holof surgit du trou d’eau en compagnie de Ferdina. Celle-ci semble s’être affranchie du jardin dont elle chassait les rats lorsque Hélion et Pierre d’Astier l’ont rencontré pour la première fois.

    Elle a adopté sa forme d’immense molosse fantomatique, et les bêtes des caïnites présents se mettent à paniquer, comme à chaque fois qu’elle se trouve à proximité. Holof lui demande alors de les détruire. Le furet veut sa vengeance, et visiblement le lien du sang qu’il a envers Hélion ne semble pas vraiment l’incommoder.

    Hélion tente alors de calmer Ferdina (qui semble le reconnaître), et envoie aussi tôt la mégère combattre Ranucula. La mage fantomatique semble tout de suite débordé par la puissance de la créature. Il a néanmoins le temps de hurler à Marcianus de faire comme il lui a montré.

    La cloche d’Ibyn retentit une nouvelle fois, et finit de se fendre sur toute sa hauteur. Le bruit est terrifiant.

    Aussi tôt, les caïnites présents sentent monter en eux toutes sortes d’émotions qu’ils avaient enfoui jusque là. Des émotions de culpabilité. Chacun se prostre alors au sol et, sanglotant et pleurant des larmes de sang, commence à énumérer des choses du passé.

    Hélion raconte avoir consulté un ouvrage interdit par l’église alors qu’il étudiait la médecine à Montpellier, un ouvrage montrant des dissections de corps humains. Puis … se ressaisissant, il se rend compte que tout ceci n’a plus d’importance au vu de la voie qu’il suit maintenant. Pour les autres caïnites présents, les choses sont plus compliquées.

    Pierre d’Astier raconte ainsi ses regrets concernant le fait d’avoir lié par le sang son rival, le seigneur Uc de Maillane.

    Puis il dit ses regrets concernant la caissette de besants en or et de pierres précieuses trouvée par son serviteur Roger (qui rêve de devenir un chevalier arlésien), caissette qu’il compte utiliser pour construire une chapelle à Saint Gabriel afin d’en refermer la faille infernale (ce qui ne manquera pas d’augmenter sa renommée).

    Pierre émet encore des regrets concernant diverses actions passées, comme le fait d’avoir pris sa pierre magique à un Ramon empalé, d’avoir tué d'un coup de javelot cet oulurgue qui lui tournait le dos et qui droguait la fontaine de Fontvieille, de s’être fait un trophée de la tête du Faloun, ou encore d’avoir laissé autrefois ses hommes détruire cette statue d’Hécate dans la grotte des Baux, rouvrant ainsi la faille infernale qui se trouvait sous les Alpilles ...

    Quand aux caïnites de la coterie de guerre de Dame Esclarmonde, ils n’en finissent pas d’énumérer la longue liste de leurs exactions.

    Puis, la bête des caïnites commence à les lacérer de l’intérieur, leur faisant vomir du sang, et faisant apparaître des plaies sanguinolentes sur leurs vêtements au niveau du torse.

    Si Hélion et Pierre d’Astier subissent ainsi des blessures graves, elles ne sont rien en comparaison de celles que subissent leurs sires et dames qui eux trouvent la mort finale en quelques instants (les derniers à succomber seront le maître de guerre, le sire de Ramon, et la dame d’Hélion).

    Les fantômes présents dans la pièce, y compris Crenvalus et Ferdina disparaissent alors.

    Holof explose de joie pour avoir contribué à venger l'assassinat de ses frères et sœurs.

    Marcianus s’adresse alors aux cendres des caïnites toulousains qui sont en train de s’éparpiller. Il leur dit combien il est plaisant que ce soient leurs propres infants (Hélion et Pierre d'Astier), dont ils leur avaient imposé la présence en Arles comme humiliation suprême après avoir détruit les leurs, qui aient fini par lui apporter l'arme de leur propre destruction (la cloche d’Ibyn). Et par là même, l’arme de l’humiliation de la princesse de Toulouse et de ses alliés barcelonais.

    Il écarte sa capuche et laisse apparaître un visage de Nosfératu sur lequel commencent à apparaître les scarifications des Néarchis. Sur son crâne est posé un diadème en bronze, visiblement ancien, très semblable à ceux en argent et en or qu’Hélion et Pierre d'Astier avaient découvert en descendant dans Calebaïs. Celui-ci est brisé.

    Voyant l’infante de Dame Esclarmonde ainsi détruite, Pierre d’Astier (qui lui était volontairement liée au sang) entre immédiatement en frénésie et tente de s’attaquer à Marcianus. Celui-ci étant protégé par sa prison de pierre, et donc inaccessible, Pierre d'Astier finit par se calmer, non sans mal.

    La prison de pierre de Marcianus commence alors à s’effriter. Ranucula, en plein combat contre la mégère, leur dit alors d’en profiter pour le détruire, car l'ancien conseiller Nosfératu de Dame Hygia est affamé et affaibli.

    Apparaît alors Dame Hygia. Elle est enfin parvenue à se projeter astralement dans Calebaïs dont les effets magiques semblent avoir disparus.

    Elle supplie Marcianus de ne pas succomber de nouveau aux voix des Néarchis. Elle lui rappelle le mal que ces caïnites des temps anciens ont fait en Arles. Elle lui rappelle Lucius et Titia, leurs sire et dame, qui partirent de Rome avec les légions de Marius pour purifier Arles de la corruption de ses anciens caïnites. Elle lui rappelle que Lucius, après être devenu prince d'Arles, succomba à son tour aux voix des Néarchis, et qu’ils durent se résoudre à le détruire avec l'aide de Titia. Elle lui rappelle sa souffrance lorsqu’il succomba à son tour aux voix des Néarchis, et comme il fut dur pour Dame Hygia d'extraire son conseiller de leurs griffes. Elle lui dit qu’il a fait trop de chemin vers le sauveur pour revenir aux vieilles croyances. Elle lui dit que la vengeance ne mène à rien, et que la destruction de leurs infants est leur fardeau, que c'est leur croix à porter pour avoir nourri les guerres baussenques et avoir créé ainsi tant de souffrances parmi les mortels. Elle lui dit enfin que tout ceci ne sert à rien, car d’autres viendront, et que c’est dans la nature même des caïnites de se jeter à la gorge les uns des autres.

    Ce à quoi Marcianus lui répond qu’ils affronteront et détruiront tous ceux qui viendront, et qu’ils rendront leur gloire à Arles.

    Dame Hygia lui dit alors qu’elle n’a plus la force pour tout ceci, et que leurs actes ont semé trop de souffrances. Elle lui dit qu’elle est désolée, mais qu’il devra mener ses futurs combats sans elle. Elle lui annonce que son rôle ici bas se termine. La forme astrale de Dame Hygia se recroqueville alors dans un coin de la grotte et s'évanouit.

    Marcianus, qui n'est plus protégé par la prison de pierre de Ranucula, s’adresse alors à Pierre d’Astier qui s’apprête à l’empaler.

    Marcianus lui dit que la cloche d’Ibyn est détruite, et que son utilisation a dévasté son corps. Marcianus lui dit que Pierre peut profiter de sa faiblesse, pour finir le travail de leurs sires et dames. Il lui demande alors à qui va sa loyauté désormais. Il lui demande de qui ils sont les vassaux à présent que Dame Hygia a abdiqué. Il lui demande quels sont leurs plans pour cette ville, à laquelle il les sait tout comme lui viscéralement attachés. Il lui propose de le soutenir, en tant que prince, et qu’ils œuvreront, ensemble, pour Arles.

    Note : Je me rappelle plus si j’ai eu le temps de finir le spitch de Marcianus ...

    Pierre d’Astier se contente dans un premier temps de l’empaler, en attendant de statuer sur son sort.

    Une discussion a alors lieu entre Hélion, qui serait pour ramener Marcianus à Toulouse afin qu’il y soit jugé et renforcer ainsi leur serment de vassalité envers la puissante Dame Eslcarmonde, et Pierre d’Astier qui serait plutôt pur régler le problème entre arlésiens.

    Finalement, après moultes discussions, Pierre d’Astier décapite Marcianus, qui tombe immédiatement en cendres.

    Ils décident ensuite de tuer Holof après l'avoir paralysé. Le furet, en voulant se venger, les a en effet trahis.

    La mégère finit de réduire en lambeaux le corpus du fantôme de Ranucula (qui ne s’était pas dissipé lors de la destruction de la cloche d’Ibyn) avant de retourner dans le "bastone del diavolo".

    Hélion et Pierre d’Astier mettent la main sur douze grimoires (protégés magiquement) ayant appartenu à Crenvalus. Ils récupèrent également sur son squelette cinq objets ayant une aura magique.

    La cloche d’Ibyn, fendue sur toute sa hauteur a perdu toute aura magique.

    Hélion et Pierre remonte alors à la surface (en utilisant deux nouvelles potions de diminution). Tous les niveaux de Calebaïs ont été débarrassés de ses fantômes, et l’aura d’affaiblissement en surface a disparu.

    De retour en Arles, Hélion et Pierre se rendent aux Alyscamps pour y retrouver Dame Hygia. Elle sait pour la destruction de Marcianus. Elle confie sa faux enchantée à Hélion, et leur demande de l’accompagner pour son dernier voyage.

    Ils traversent alors Arles et se rendent à la cathédrale Saint Trophime (dont la façade est en cours de transformation). Dame Hygia dit de nouveau à Hélion qu’il ne doit pas oublier qu’il fut autrefois né d’une femme (celui-ci suit une voie très éloignée de celle de l’humanité).

    Puis elle s’avance seule dans Saint Trophime, se consumant petit à petit, avant d’être totalement réduite en cendres lorsqu’elle finit par atteindre le coeur de la cathédrale. Hélion et Pierre ont alors l’impression de voir, en plus de son fantôme, les formes spectrales de trois autres individus. Peut être qu’il s’agit de Saint Trophime, Saint Genest, et Saint Honorat qu’elle prétendait avoir personnellement connu ... Puis tous quatre disparaissent.

    La nuit se termine avec la rencontre de Talbot, l’émissaire de Dame Esclarmonde en Arles. Ils lui font un récit de ce à quoi ils ont assisté. Talbot rédige son rapport. Il parle de la destruction de la coterie de guerre, de Marcianus, et de Dame Hygia. Il évoque la corruption de la région en conseillant à Dame Esclarmonde de demander à ses sujets d’éviter l’endroit, ce à quoi Pierre d’Astier réplique qu’ils vont s’attacher à résoudre ce problème. Et enfin Talbot leur demande qui est le nouveau prince d'Arles et à qui va sa vassalité. Pierre d’Astier, avec le soutien d’Hélion, lui annonce qu’il est désormais le prince d’Arles, et qu’il demande à être le vassal de Dame Esclarmonde. Sur ce, Talbot les laisse et retourne à Toulouse faire son rapport à sa princesse.

    Nuit du 30 au 31 mai.

    A son réveil, les servantes de Pierre d’Astier lui amènent une lettre de Valentinus, le puissant ancien Malkavien de Marseille. Celui-ci s’adresse à lui en tant que nouveau prince d’Arles (alors qu’il vient juste de prendre le pouvoir).

    Valentinus leur annonce avoir reçu la visite d’un individu louche dont la description correspond à Ramon. Il a fait l’erreur de le laisser seul une heure. Lorsqu’il est revenu, sa servante (Barbara) était morte (vidée de son sang), et il avait volé un ouvrage d’un certain Chaffard, un Malkavien qui résiderait à Lyon (il l’a prévenu en lui envoyant un courrier, en même temps qu'à Hélion et à Pierre d'Astier).

    D’après lui, cet ouvrage, dont il ne se souvient que très vaguement, aurait un lien avec l’Apocryphe du livre de Nod qu'Hélion et Pierre d'Astier avaient découvert lors de leur séjour sur Marseille.

    Valentinus s’est ensuite rendu chez Denis de Herdon, le revendeur d'ouvrages anciens (dont il était un client) qui avait contacté Hélion et Pierre d’Astier à propos de la mise en circulation de l’Apocryphe du livre de Nod. Il l’a alors découvert mort (vidé de son sang), et torturé ...

    Ses différentes investigations sur les deux cadavres montrent qu’il s’agit bien du même individu : Ramon. Il leur dit être très en colère pour l'assassinat de sa nouvelle goule Barbara, et le vol de son ouvrage (que Ramon a remplacé par une illusion, mais qui n'a pas trompé Valentinus bien longtemps).

    Valentinus demande aux PJs, comme une faveur, qu'ils lui ramènent Ramon pour qu'il le châtie comme il se doit. Évidemment, une faveur d'un ancien aussi puissant est difficile à refuser. D’autant plus qu’ils ont déjà une faveur de la part de Critias (qui a vaincu Demetrios grâce à leur aide), l’autre puissant ancien de Marseille ...

    Hélion et Pierre d’Astier vont ensuite prévenir Cérile des événements récents, et l’invitent à venir assister à leur première réunion en tant que nouveaux dirigeants caïnites d'Arles. Celle-ci se tiendra à l’élysium des cryptoportiques.

    Les cryptoportiques forment une galerie souterraine en forme de "U" construite durant l'antiquité. Celle-ci jouxte le palais des podestats (sa seule entrée est d'ailleurs une immense porte donnant dans le hall du palais arlésien). Cette galerie sert désormais à entreposer certaines marchandises précieuses, confiées aux podestats par de riches marchands arlésiens. Avant l’intervention de la coterie de guerre de Dame Esclarmonde, celle-ci servait déjà d’Elysium aux caïnites arlésiens.

    Lors de la réunion, ils en profitent pour présenter Vitour. Ceci ne semble pas contrarier Cérile, bien au contraire. Vitour se présente comme faisant parti de la « maison » Bonisagus. Ils présentent Ana comme étant une Toréador. Cérile se voit confirmé comme domaine la tour des Mourgues (en tant que fondation Tremere d’Arles), et Ana le port d’Arles (on lui confie également la mission de débarrasser les abords des Alsycamps de ses prostituées). Cérile évoque le cas de la prestigieuse apothicairerie d’Arles. Celle-ci est confiée comme domaine à Hélion (qui décide également de transformer Hukla en goule).

    Taven, la « masco » des Baux, et désormais infante d’Hélion, ne participe pas à la réunion.

    Après ceci, Hélion et Pierre d'Astier décident de partir pour Méjanes afin d’essayer de faire lever la malédiction de la reine des oulurgues.

    Quatre heures après ils arrivent au hameau de pêcheurs. Ils rencontrent alors Solange. Elle admet être l’un des rejetons des oulurgues. Elle prépare alors des colliers de fleurs et diverses offrandes comme du pain, du fromage, des fruits …

    Ils s’avancent alors dans les brumes du Vaccarès, pénétrant de nouveau dans le royaume féerique. Solange dispose les offrandes sur une pierre plate et supplie la reine de leur apparaître.

    L’hideuse créature géante daigne alors se montrer. Elle entend les explications et les excuses de Pierre d’Astier et d’Hélion. Elle fait mine de les comprendre. Cependant, pour accepter définitivement leurs excuses, s'assurer de leur sincérité, et lever sa malédiction, elle leur donne une mission. S'ils l'accomplissent correctement alors elle lèvera sa malédiction.

    Non loin de Méjanes se trouve un autre hameau : Albaron (il se situe sur la route qui relie Arles aux Saintes Maries de la Mer). Ce petit hameau d’une quinzaine de familles vivant de l’élevage et de cultures comporte un petit château et un monastère. Ce monastère et sa communauté de moines pose problème à la reine des oulurgues.

    Pierre d’Astier connaît le propriétaire des lieux : le chevalier arlésien Etienne d’Albaron. Tous deux ont le même âge. Plus jeunes ils ont jouté ensemble, et devenus adultes ils ont participé, chacun de leur côté, aux guerres baussenques en tant qu’alliés du comte de Provence. Pierre d’Astier lui a également envoyé par le passé plusieurs lettres de courtoisie, deux d'entre elles pour le féliciter de son mariage (avec une jeune femme de bonne famille de Mauguio) et la naissance de son premier enfant, mais aussi pour lui exprimer toutes ses condoléances suite au décès récent de son père.

    Bonisagus (David)

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